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Quel temps fera-t-il pour le quart de finale de la Suisse contre l'Espagne?

Quel temps fera-t-il pour le quart de finale de la Suisse contre l'Espagne?

24 Heures18-07-2025
La journée de vendredi s'annonce estivale avec un mercure qui montera jusqu'à 31 degrés. Ça se gâte samedi et dimanche. Publié aujourd'hui à 11h18
Allez-vous pouvoir vous rendre sur une fan zone pour encourager l'équipe suisse ce soir?
KEYSTONE/Valentin Flauraud
Allez-vous pouvoir vous rendre dans une fan zone pour assister aux derniers quarts de finale de l'Euro? Ou serez-vous mieux dans un bar ou à la maison, à l'abri de la pluie? On fait le point sur la météo qui vous attend ce week-end.
La journée de vendredi s'annonce plutôt ensoleillée, «malgré des voiles de nuages élevés en début de matinée puis à nouveau en fin de journée», détaille MétéoSuisse . Du côté des températures, on attend jusqu'à 28 degrés à Neuchâtel, 29 à Lausanne, 30 à Genève et 31 à Sion. De la pluie samedi
Samedi, les parapluies seront de sortie. Le temps sera «seulement en partie ensoleillé, lourd et orageux, avec les premières averses ou orages déjà en matinée au nord des Alpes, vers la mi-journée en Valais central», rapporte l'organisme de prévisions.
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«Dans l'après-midi et le soir, le risque orageux sera plus généralisé – notamment dans les Alpes – avec des orages localement forts.» Une accalmie est attendue dans la nuit. Le mercure se situera entre 20 et 25 à Lausanne, 18 et 25 à Neuchâtel, 18 et 27 à Genève et Sion. Forts orages dimanche
Le temps sera «assez ensoleillé et sec» dimanche matin. Pendant l'après-midi, le ciel deviendra «plus nuageux avec des développements orageux, d'abord en montagne puis en toutes régions en fin d'après-midi et soirée». Des orages violents sont possibles. «Durant la nuit, poursuite de précipitations intenses et encore localement orageuses, avec régionalement d'importants cumuls», précise MétéoSuisse.
Les températures ne baisseront pas pour autant. À Lausanne, on attendra entre 18 et 28 degrés, 17 et 27 à Neuchâtel, 18 et 30 à Genève et 17 et 28 à Martigny.
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Laure Schmidt est journaliste stagiaire au sein de la rubrique Suisse-Monde-Economie de la rédaction Tamedia depuis septembre 2023. Elle a étudié les sciences sociales et la psychologie à l'Université de Lausanne. Plus d'infos
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Comment la peur des hommes hante le quotidien des jeunes Suissesses
Comment la peur des hommes hante le quotidien des jeunes Suissesses

24 Heures

time9 hours ago

  • 24 Heures

Comment la peur des hommes hante le quotidien des jeunes Suissesses

Écouteurs sur les oreilles et applications de géolocalisation: bienvenue dans l'arsenal défensif d'une génération dont plus de la moitié vit dans la crainte. Témoignages. Publié aujourd'hui à 18h03 Des personnes manifestent à l'appel des collectifs Grève des femmes Vaud et Jamais sans mon consentement, le 21 août 2021 devant le Palais de justice de Montbenon à Lausanne. MARTIAL TREZZINI/KEYSTONE En bref: Le pouce en l'air, courir vers une voiture qui s'arrête au bord de la route et scruter par la vitre, le cœur battant: qui va bien vous emmener? Bonne ambiance, ou votre instinct vous dit-il de fuir? Dans les années 80, l'auto-stop était encore un moyen de transport courant. Aujourd'hui, cette pratique a presque disparu. Serait-ce par crainte pour notre sécurité? En effet, de nombreuses jeunes femmes ont peur des prédateurs masculins. Selon une étude récente, en Suisse, plus de la moitié d'entre elles éprouvent une «peur accrue» et 14% vont jusqu'à ressentir une «peur extrême» envers les hommes. Moins d'un tiers des personnes interrogées ont choisi l'option «peur légère» ou «pas peur» du tout. «La peur des hommes est toujours là», confie également Morgane S.*, 20 ans. Nous avons modifié les noms des jeunes femmes interrogées pour préserver leur anonymat. Elle étudie à l'Université de Zurich tout en travaillant dans le journalisme. Dès qu'elle fait la connaissance d'une personne digne de confiance, les craintes s'estompent. Application de traçage comme mesure de protection En tant que jeune femme, on est constamment confrontée à des petites agressions au quotidien, comme le catcalling , «des types qui vous appellent ou font des commentaires depuis leurs fenêtres ou les voitures», du harcèlement de rue . Les attouchements sont également fréquents, surtout en ville. Lorsque Morgane S. habitait en centre-ville, ces incidents étaient courants. Maintenant, à la campagne, c'est mieux. Aujourd'hui, elle ressent une tension permanente lorsqu'elle se déplace seule le soir, surtout autour des gares. «Je suis toujours très vigilante, en mode fight or flight , parfois proche de la crise de panique. Par exemple, lorsque j'entends des pas derrière moi, confie-t-elle. C'est alors que les pensées se bousculent dans ma tête: S'agit-il d'un homme? Depuis combien de temps me suit-il? Vais-je réussir à lui échapper?» Elle pratique la musculation depuis des années et s'est mise au kickboxing il y a quelques mois pour gagner en confiance. Ces deux sports l'y aident. De plus, elle fait toujours connaître sa position géographique à sa famille et se sent alors plus en sécurité lors de ses déplacements. De préférence en groupe: «C'est là que mon instinct protecteur se manifeste. Je veille au bien-être des femmes qui m'accompagnent.» «J'aimerais que les hommes comprennent mieux nos peurs et nos préoccupations» Dagmar Pauli, directrice adjointe du service de psychiatrie et psychothérapie pour enfants et adolescents à la Clinique universitaire de Zurich, n'est «pas si étonnée» par ces taux d'anxiété élevés. Selon elle, la plupart des jeunes femmes craignent avant tout un viol commis par un inconnu dans l'obscurité. Beaucoup ignorent que la plupart des délits sexuels sont commis par des proches. Lena A.*, étudiante de 24 ans, le sait bien. Elle a elle-même été victime d'une agression dans sa colocation. Sans crier gare, un colocataire l'a frappée à plusieurs reprises avec une cravache, malgré ses tentatives de défense et sous les yeux d'autres témoins. Ses colocataires ont certes jugé déplacé le comportement de l'agresseur, mais ils sont restés bienveillants à son égard et ont assuré à Lena A. que c'était quelqu'un de bien qui avait simplement commis un écart. La jeune fille souhaiterait que les femmes puissent évoquer leurs préoccupations liées à l'insécurité et à leurs craintes sans que les hommes se sentent immédiatement visés et adoptent une attitude défensive. «Je ne critique pas tous les hommes, mais j'aimerais qu'ils comprennent mieux nos peurs et nos préoccupations.» La peur en toile de fond Lena A. ne se sent pas vraiment en sécurité lorsqu'elle se déplace seule. Un jour, dans le tram, un inconnu qui semblait juste vouloir discuter a soudain posé sa main sur sa jambe. La drague insistante et le harcèlement sur les applications de rencontre et les réseaux sociaux sont des phénomènes très répandus qui alimentent un climat d'insécurité chez les femmes. Eh non, elle n'a jamais observé un tel comportement de la part d'hommes musulmans, seulement de la part de Suisses. Elle ne confirme pas le cliché de la culture sexiste des jeunes musulmans en Suisse. Par mesure de protection, Lena A. porte des écouteurs pour signaler qu'elle ne veut pas être abordée. Elle fait également preuve de beaucoup de prudence lorsqu'il s'agit de donner ses coordonnées. Il lui arrive aussi de prendre ses clés en main en cours de trajet quand la situation devient préoccupante, par mesure de sécurité. Pour les rendez-vous, elle prévient ses amies à l'avance du lieu et de la personne qu'elle va rencontrer. Quand sortir devient source d'angoisse La peur des agressions sexuelles dans l'espace public a-t-elle augmenté chez les jeunes femmes par rapport au passé? Cette question fait débat. Le chercheur allemand spécialisé dans les études générationnelles Rüdiger Maas observe une nette hausse en Allemagne. Maria Mondaca, directrice d'un centre d'accueil pour les jeunes femmes victimes de violences psychologiques, physiques ou sexuelles à Zurich, considère que c'est également très probable en Suisse. Elle souligne que les statistiques criminelles helvétiques révèlent une augmentation des cas de viols et de lésions corporelles graves. Les expériences vécues lors des sorties et les témoignages choquants relayés sur les réseaux sociaux alimentent également ce sentiment de peur. Les filles et les jeunes femmes de son entourage professionnel lui font souvent part de harcèlements, d'insultes ou d' agressions subis de la part d'hommes pendant leurs loisirs. «Je suppose que le nombre de cas non recensés est élevé», ajoute la spécialiste. Se déplacer devient source d'angoisse, notamment l'été au bord du lac. Les jeunes femmes sont «parfois poursuivies, abordées de manière irrespectueuse ou sexualisée, harcelées ou sollicitées pour engager une conversation, même lorsqu'elles manifestent clairement leur refus». Des études démontrent que même des gestes apparemment anodins, comme des blagues grivoises ou des sifflements au quotidien, contribuent à créer un climat dans lequel les femmes se sentent souvent mal à l'aise et perdent confiance en elles. Carla W.*, 23 ans, étudiante en anglais, sort très rarement. Elle ne fréquente pratiquement que des camarades d'études et a elle aussi vécu ce genre d'expérience. Bien qu'il ne se soit concrètement rien passé, une situation l'a profondément déstabilisée. Elle n'a généralement pas peur, mais a pris conscience de sa vulnérabilité quand un jeune homme qui l'accompagnait lui a déclaré soudain, d'un ton triomphant: «J'ai envie, là, maintenant, de tout faire avec toi.» Le harcèlement sous toutes ses formes: en parler aux hommes Sophie M.*, 25 ans, chargée de communication, en a fait l'expérience. À l'âge de 11 ans, elle a subi un traumatisme causé par son grand-père. Il s'est montré violent en franchissant des limites de manière inacceptable. Plus tard, à l'adolescence, une connaissance plus âgée lui a imposé des baisers. Un colocataire lui a donné des coups de pied aux fesses sans son consentement. Aujourd'hui encore, Sophie M. n'aime pas sortir seule et peine à retrouver suffisamment confiance en elle pour accepter un rendez-vous. «J'imagine à chaque fois un scénario qui finit mal.» L'alcoolisation excessive des hommes inquiète les jeunes femmes qui sortent le soir. IMAGO/REICHWEIN En revanche, au travail ou avec ses camarades, Sophie M. se sent en sécurité. Lorsqu'elle sort seule le soir, elle chausse de bonnes baskets pour pouvoir courir, enfile un pull ample par-dessus son haut et met ses écouteurs en guise de protection. Elle scrute en permanence, et automatiquement, les alentours à la recherche de signaux: là, par exemple, un groupe de jeunes hommes, bières à la main – l'alcool désinhibe –, ou ici, une bande de supporters de foot , gorgés d'adrénaline après un match. Bien sûr, le lieu joue un rôle: «Les femmes ne peuvent pas se déplacer partout avec la même liberté, explique Sophie M., mais elles ont le droit de se sentir en sécurité.» La jeune femme constate toutefois un progrès, surtout parmi ses collègues masculins de son âge: «Je peux parler avec eux si je me sens mal à l'aise.» Elle aborde le sujet et évoque ce qu'elle perçoit comme des comportements masculins inadaptés. Elle constate notamment «que les garçons se font des films, complètement différents de ceux des filles». Ils ne sont pas du tout conscients de ce que les femmes peuvent ressentir. Ce que cela représente de se promener la peur au ventre. Ses amis ont réagi avec respect et compréhension. Pour elle, il est essentiel d'éviter de diaboliser l'autre sexe et de privilégier le dialogue. Traduit de l'allemand par Emmanuelle Stevan Harcèlement et agressions sexuelles Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Alexandra Kedves travaille comme journaliste culturelle. Elle écrit principalement sur le théâtre et sur des sujets de politique sociale et éducative. Elle a étudié la philologie allemande, la philologie anglaise et la philosophie à Constance, Oxford et Fribourg-en-Brisgau. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Privée d'un traitement vital, une Suissesse saisit la Cour européenne des droits de l'homme
Privée d'un traitement vital, une Suissesse saisit la Cour européenne des droits de l'homme

24 Heures

time12 hours ago

  • 24 Heures

Privée d'un traitement vital, une Suissesse saisit la Cour européenne des droits de l'homme

Atteinte d'une maladie rare, une Suissesse se bat pour accéder à un médicament essentiel à sa survie. Un cas révélateur des limites du système de santé. Publié aujourd'hui à 14h55 La Suissesse est atteinte d'amyotrophie spinale, une maladie rare et dégénérative (photo prétexte). Getty Images Atteinte d'une maladie génétique incurable, une Suissesse s'est battue pendant des années pour obtenir le remboursement d'un traitement capable de ralentir sa progression, relate le site Watson . Après avoir été déboutée par toutes les instances suisses, elle vient d'essuyer un nouvel échec devant la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), qui a donné raison à sa caisse maladie. Son avocat dénonce la priorité donnée en Suisse aux intérêts économiques sur la dignité humaine. La patiente est atteinte d'amyotrophie spinale, une maladie rare et dégénérative. En fauteuil roulant, alimentée par sonde gastrique et sous assistance respiratoire, elle use de son index pour contrôler son fauteuil roulant et son téléphone, ce qui l'aide beaucoup au quotidien. Cependant, depuis 2018, ce doigt a commencé lui aussi à faiblir. Pas de remboursement Un traitement peut toutefois changer les choses: le Spinraza, un médicament capable de ralentir, voire de stopper la progression de la maladie. Chaque injection coûte cependant 90'000 francs et il faut en réaliser six la première année, puis deux par an. Or, il y a sept ans, l'assurance de la Suissesse refuse de rembourser ce traitement, le médicament n'étant alors pas inscrit sur la liste des traitements spéciaux définie par la Confédération. La patiente s'engage un long combat judiciaire, qui ira jusqu'au Tribunal fédéral. Elle parvient à financer une première injection, observe des améliorations, les documente à travers des rapports d'experts, et fournit de nouvelles études scientifiques. Mais la justice estime ces preuves insuffisantes, faute de données statistiques solides, et rejette sa demande. Recours à la CEDH En 2020, le Spinraza est finalement ajouté à la liste des traitements remboursés – mais uniquement pour les patients de plus de 20 ans non ventilés artificiellement. La Suissesse reste donc exclue du dispositif. Elle décide alors de saisir la CEDH. Mais les juges rejettent sa requête à une courte majorité (quatre voix contre trois), estimant que la Suisse n'a pas violé la Convention européenne des droits de l'homme. Un remboursement vital Son avocat, Philip Stolkin, se dit stupéfait par la décision: «Si elle ne reçoit pas ce médicament, elle meurt», argumente-t-il auprès de nos confrères. Selon lui, la Suisse dispose d'autres leviers pour encadrer les coûts des traitements – comme la mise en place d'une caisse unique –, mais choisit de protéger les intérêts des assureurs. L'OFSP se défend de toute opposition de principe au remboursement, affirmant à nos confrères que «le prix n'est absolument pas» le problème. Selon l'OFSP, ce sont les critères de remboursement qui sont en jeu, et ceux-ci exigent des preuves solides de l'efficacité – jugées ici insuffisantes. L'avocat envisage désormais de porter l'affaire devant la Grande Chambre de la CEDH, en raison du vote serré. Assurances maladie en Suisse Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Sonia Imseng est journaliste au sein de la rédaction numérique. Elle couvre l'actualité, la société et la culture. Elle a aussi travaillé pour Femina, la RTS, Le Temps, Le Courrier. Plus d'infos @SoniaImseng Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Médecine du sport: La natation pourrait devenir un bon médicament
Médecine du sport: La natation pourrait devenir un bon médicament

24 Heures

timea day ago

  • 24 Heures

Médecine du sport: La natation pourrait devenir un bon médicament

Sport et bien-être – La natation pourrait devenir votre meilleur médicament Ce sport complet convient à presque tout le monde et soulage les douleurs articulaires. La spécialiste Sibylle Matter Brügger donne ses conseils pour bien débuter, même après 50 ans. Kristian Kapp La natation peut avoir un effet positif en cas de maladies rhumatismales et d'arthrose du genou ou de la hanche. GETTY IMAGES Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk La natation est souvent présentée comme le plus sain des sports. Qu'en est-il vraiment? La médecin du sport Sibylle Matter Brügger, cheffe du service au Centre médical sportif Medbase Berne et médecin-cheffe de Swiss Aquatics et Swiss Triathlon, nous éclaire sur la question. Ancienne triathlète de haut niveau et participante aux Jeux olympiques, elle livre ses réponses et conseils aux nageuses et nageurs amateurs. Madame Matter Brügger, la natation est-elle vraiment le plus sain des sports? Elle fait en tout cas partie des disciplines les plus saines. La natation est un entraînement complet du corps, qui permet en outre de développer l'endurance et la coordination. La natation sollicite l'ensemble du corps, tout en améliorant l'endurance et la coordination. Elle convient à presque tout le monde, que l'on ait un poids très léger ou très élevé. En Suisse, il est possible de nager dans la plupart des régions, et ce, toute l'année. Vous avez été triathlète de haut niveau. Comparée à la course à pied ou au vélo, la natation est-elle, médicalement parlant, plus indiquée? Je considère plutôt la natation comme un complément idéal à d'autres sports d'endurance. Cela dit, en cas de problèmes articulaires, la natation est particulièrement recommandée, car elle exerce moins de contraintes sur les articulations grâce à la portance de l'eau. Ce n'est donc pas valable de prétexter des douleurs aux articulations pour ne pas aller à la piscine. Les douleurs à l'épaule font exception. Mais comme il existe différents styles de nage, il est souvent possible de s'adapter. Pour les nageurs amateurs, la brasse reste généralement praticable même en cas de douleurs à l'épaule, tandis que le crawl peut être plus problématique. L'essentiel, c'est qu'on trouve toujours une variante qui convient. Quelles recommandations pour les personnes peu sportives ou en difficulté de coordination qui souhaitent se mettre à la natation? Pour ces personnes, il est judicieux de suivre un cours d'initiation afin de se familiariser avec les styles et techniques de base. La natation est en principe plus agréable lorsqu'on maîtrise les bons gestes. Il est également important d'évaluer correctement ses propres capacités et d'éviter de prendre des risques pour sa santé. Que recommandez-vous? Ne pas aller directement dans les eaux profondes. Selon l'âge et les antécédents médicaux, une consultation médicale préalable est recommandée. En cas de problèmes cardiaques, par exemple, la natation peut présenter un risque. Plus généralement, la sécurité doit toujours primer: suis-je en assez bonne forme pour nager seul? Cette question est essentielle, en particulier lorsqu'on nage en milieu naturel, comme dans un lac ou une rivière. Quel est l'âge idéal pour commencer? Entre 4 et 10 ans, ce serait l'idéal, car les enfants apprennent beaucoup plus facilement les techniques de base lors des cours de natation. Celles-ci aident non seulement à mieux évaluer ses propres capacités, mais elles sont aussi utiles pour les cours de natation à l'école, ainsi que pour les loisirs, lorsqu'on va nager avec des amis. Quel est l'intérêt de la natation si je ne la découvre qu'à 50 ou 60 ans? Beaucoup de gens ne commencent à bien nager qu'à cet âge. La natation peut soulager de nombreux maux. Les personnes souffrant de maladies rhumatismales, ainsi que d'arthrose du genou ou de la hanche, peuvent pratiquer sans problème le crawl et le battement de jambes. En cas de douleurs dorsales, la technique est primordiale: la brasse est alors moins recommandée, tandis que le crawl, bien maîtrisé, convient mieux. Quoi qu'il en soit, je conseille de suivre un cours au début, même à un âge avancé. Un équipement de pointe est-il uniquement destiné à la compétition? On peut aller nager même avec un petit budget. L'essentiel, c'est que tout soit confortable. Si on veut vraiment nager et non simplement s'amuser dans l'eau, je recommande un maillot de bain près du corps, qui offre le moins de résistance possible. Qu'est-ce qui est le plus important pour les débutants: la force ou la technique? La technique compte bien plus, car elle permet de nager beaucoup plus vite avec moins d'effort. La seule force physique ne suffit pas pour bien nager. Sibylle Matter Brügger pendant les Jeux olympiques d'été à Paris en 2024. Patrick B. Kraemer/Keystone Quelle est l'importance d'une bonne technique de respiration en crawl? Est-ce suffisant de se sentir à l'aise en respirant? Il est important de ne pas retenir sa respiration ni de pratiquer une respiration forcée. Il faut expirer sous l'eau sans pression excessive, puis inspirer brièvement une fois à la surface. Cette coordination est très difficile au début. Je recommande aussi d'apprendre à respirer des deux côtés en crawl. En général, on a tendance à privilégier un côté où l'on se sent plus à l'aise. Quels sont les symptômes courants de surmenage en natation? La pratique régulière du crawl, du dos ou du papillon peut provoquer des douleurs aux épaules. Ces troubles sont souvent dus à un déséquilibre musculaire, autrement dit, à une sollicitation inégale des muscles stabilisateurs. Un renforcement ciblé de ces muscles permet généralement de corriger le problème. Dans de nombreux cas, il est recommandé de consulter un spécialiste, qui pourra prescrire un traitement en physiothérapie. Une mauvaise technique à laquelle on s'est habitué peut-elle causer des dommages? Oui, surtout si l'on ignore les signaux de douleur et continue à forcer malgré tout. À quelle fréquence et pendant combien de temps faut-il nager pour que ce soit bénéfique? D'un point de vue santé, chaque minute compte. On peut commencer par nager trois fois quinze minutes par semaine, puis augmenter progressivement jusqu'à trois fois quarante-cinq minutes. Il vaut mieux nager plus souvent, mais moins longtemps, que de faire une seule longue séance. À ceux qui trouvent les éternels allers-retours ennuyeux, quels conseils donnez-vous pour lutter contre la monotonie? Nager peut aussi être une excellente façon de se vider la tête et de penser à autre chose. On peut entrer en contact avec l'eau, essayer de la ressentir. Il n'est même pas nécessaire de compter les longueurs. L'échauffement et les étirements sont-ils importants pour les nageurs amateurs? Il est utile d'échauffer brièvement les articulations. Juste avant de nager, quelques exercices de renforcement, par exemple avec un élastique type TheraBand, permettent de préparer les épaules et de limiter les risques de blessure. En revanche, les étirements sont moins indispensables pour les nageurs amateurs que pour les athlètes de haut niveau. Il ne faut pas nager après avoir mangé. Vrai ou faux? Il existe des règles de baignade, qui sont également publiées par la Société suisse de sauvetage. Cela n'a pas de sens de s'entraîner avec l'estomac plein, en train de digérer. Le corps se retrouve face à un dilemme lorsqu'il a besoin à la fois de sang et d'énergie pour les muscles et la digestion. L'inverse est également vrai: il ne faut pas nager le ventre vide, car cela peut entraîner une trop grande fatigue. Se doucher trop souvent nuit à la peau et à la santé. Est-ce aussi un problème en natation? Il est important de rincer le chlore de la piscine, idéalement en se douchant avec de l'eau sans chlore. En revanche, il ne faut pas systématiquement utiliser du gel douche à chaque fois. Un dernier conseil pour la natation? Il faut faire preuve de respect lorsqu'on nage dans une ligne d'eau. Les nageurs ont souvent des niveaux très différents, ce qui peut entraîner des tensions. Quand les lignes sont divisées selon la vitesse, il est important de bien s'évaluer. Cela profite à tout le monde. Kristian Kapp est journaliste sportif chez Tamedia. Plus d'infos @K_Krisztian_ Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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