
New York: Un tireur tue au moins 4 personnes avant d'être retrouvé mort
Publié aujourd'hui à 04h08 Mis à jour il y a 5 minutes
Scène de crime à Manhattan le 28 juillet 2025.
Getty Images via AFP
Un homme armé a semé la terreur lundi soir dans un gratte-ciel du centre de New York, tuant au moins quatre personnes avant de se donner la mort, affirment plusieurs médias américains.
«Quatre personnes, dont un agent de police de New York, ont été tuées», a déclaré à CNN un responsable des forces de l'ordre, ajoutant que le tireur est visiblement mort après avoir retourné son arme contre lui-même, ce qu'écrit aussi ABC News. Le «tireur solitaire» a été «neutralisé», a affirmé sur X Jessica Tisch, la cheffe de la police de la plus grande ville des Etats-Unis.
En fin d'après-midi lundi, de très nombreux agents des forces de l'ordre, dont certains portant gilets pare-balles et armes lourdes, ainsi que des ambulances, se sont amassés sous les immeubles de bureaux du quartier huppé de Midtown Manhattan, a constaté un journaliste de l'AFP. Long fusil
Selon les médias américains, l'assaillant est entré vers 18H00 au 345, Park Avenue, grand immeuble de bureau et siège social de la ligue professionnelle de football américain (NFL) et du géant de la finance Blackstone.
Plusieurs médias, dont CNN et le New York Post, montrent une photographie d'un homme moustachu marchant seul dans la rue avec un long fusil dans la main droite, vêtu de lunettes de soleil et d'une veste sombre.
«J'étais dans le bâtiment, il allait d'un étage à l'autre», a confié à l'AFP, près de là, une témoin qui a refusé de donner son nom. Selon le New York Times, le tireur est mort au 33e étage.
La police de New York «mène avec attention des recherches au 345, Park Avenue. Si vous êtes dans ce bâtiment, merci de rester où vous êtes», a écrit le maire de la ville Eric Adams sur X. Fléau
Shad Sakib travaillait dans un bâtiment à proximité quand il lui a été ordonné de se confiner à l'intérieur. «Tout le monde se demandait ce qu'il se passait, jusqu'à ce que quelqu'un dise que c'est en ligne, que quelqu'un est rentré avec une mitraillette», a-t-il dit à l'AFP. «Il est rentré dans le bâtiment juste à côté. On a vu une photo de lui marchant là même où je passe pour aller chercher à déjeuner», a ajouté ce témoin. Des hélicoptères survolaient la zone, à quelques encablures de Central Park.
Avec plus d'armes à feu en circulation que d'habitants, les Etats-Unis affichent le taux de mortalité par arme à feu le plus élevé de tous les pays développés.
Les fusillades sont un fléau récurrent que les gouvernements successifs n'ont jusqu'à présent pas réussi à endiguer, de nombreux Américains restant très attachés à leurs armes. En 2024, plus de 16'000 personnes, sans compter les suicides, ont été tuées par arme à feu, selon l'ONG Gun Violence Archive.
En décembre dernier, Brian Thompson, le patron du plus gros assureur santé du pays, UnitedHealthcare, a été assassiné en pleine rue dans ce même quartier de Midtown à Manhattan. Luigi Mangione, un jeune ingénieur informatique, a été arrêté et inculpé dans cette affaire. En avril, il a plaidé non coupable d'homicide devant un tribunal fédéral de Manhattan. Newsletter
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Mais «il n'existe pas d'alternative» à cette voie qui «permet de répondre aux aspirations légitimes des Israéliens et des Palestiniens». «Après 22 mois de tentatives infructueuses, il est illusoire d'espérer un cessez-le-feu pérenne sans dessiner une vision commune de l'après-guerre à Gaza, sans tracer un horizon politique et une alternative à l'état de guerre permanent», a-t-il ajouté. Cette conférence a toutefois été critiquée avec virulence par les États-Unis. Le Département d'État a dénoncé une initiative «improductive et inopportune», qui s'apparente à un «coup de publicité» au milieu «d'efforts diplomatiques délicats visant à mettre fin au conflit». De son côté, Israël a accusé l'initiative de «renforcer une illusion». Après l'annonce jeudi du président français, Emmanuel Macron, qu'il reconnaîtrait l'État palestinien formellement en septembre, la conférence convoquée par l'Assemblée générale de l'ONU espère enclencher une dynamique en la matière. Après Paris, le Luxembourg? 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