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Sous le soleil de Corse, les ministres valaisans changent d'horizon

Sous le soleil de Corse, les ministres valaisans changent d'horizon

24 Heures12 hours ago
De Calvi à Bastia, en Corse, la délégation multiplie les rencontres autour de problématiques communes aux deux territoires montagneux.
Publié aujourd'hui à 16h30 Mis à jour il y a 1 minute
Le Conseil d'État valaisan séjourne en Corse du 11 au 14 août pour son voyage annuel, comme l'annonce l'État du Valais dans un communiqué paru le 12 août 2025. Emmené par son président, Mathias Reynard, le gouvernement explore plusieurs thématiques avec des personnalités locales, notamment la biodiversité, le tourisme, la viticulture et la gestion des incendies.
Le voyage a débuté lundi par un trajet en train jusqu'à Saint-Raphaël, dans le sud de la France. Les membres du gouvernement ont rencontré les responsables de BlueLeaf Conservation, une alliance suisse pour la protection des océans. Cette organisation mène des actions de restauration marine en Méditerranée grâce à un système de microdons auquel participent également des Valaisannes et Valaisans. Pour rejoindre la Corse, le Conseil d'État a ensuite emprunté un voilier jusqu'à Calvi, privilégiant ainsi un transport maritime durable. Rencontres politiques et découverte du terroir
Mardi, après leur arrivée à Calvi, les conseillères et conseillers d'État se sont rendus à L'Île-Rousse. La maire Angèle Bastiani, qui préside également l'Agence du tourisme de la Corse, les a accueillis pour des échanges sur la politique touristique. Le programme s'est poursuivi à Patrimonio avec une découverte du vignoble local. Le maire Jean-Baptiste Arena, président de la Chambre d'agriculture, et des vignerons ont abordé les défis du remaniement parcellaire, des appellations d'origine, de la conversion au bio et du changement climatique.
Mercredi, une randonnée dans le Nebbiu a permis d'explorer le patrimoine et la biodiversité de la région. L'ancien président de l'Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni, a échangé avec la délégation sur l'aménagement du territoire et les questions linguistiques. À Bastia, le Conseil d'État a été reçu à la Collectivité de Corse par Jean-Félix Acquaviva, responsable des relations internationales et président de l'Office des transports. Les discussions ont porté sur la mobilité, le fédéralisme et la gestion des feux de forêts, en présence du président du Service d'incendie et de secours de la Haute-Corse.
Le dernier jour, jeudi, prévoit une rencontre avec le maire de Bastia, Pierre Savelli, sur la politique culturelle. La délégation visitera également le laboratoire Stella Mare de l'Université de Corse. Cette plateforme de biologie marine développe des solutions pour les professionnels de la mer en promouvant l'aquaculture durable et la pêche responsable, en collaboration directe avec les pêcheurs, aquaculteurs et gestionnaires de l'environnement.
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Rapport annuel: Washington pointe la «détérioration» des droits humains en Europe

Dans un rapport controversé, le département d'État américain déplore des restrictions à la liberté d'expression dans plusieurs pays. Publié aujourd'hui à 22h16 Mis à jour il y a 13 minutes Tammy Bruce, porte-parole du département d'État américain, lors d'une conférence de presse à Washington, le 15 avril 2025. AFP Les États-Unis déplorent la «détérioration» des droits humains dans de nombreux pays en Europe visant notamment les restrictions à la liberté d'expression, selon un rapport annuel très attendu du département d'État rendu public mardi. En Allemagne, au Royaume-Uni ou en France, le département d'État souligne que «la situation des droits humains s'est détériorée au cours de l'année» passée, selon ce rapport sur les droits humains dans le monde en 2024 qui est censé refléter les nouvelles priorités de politique étrangère du président américain Donald Trump. S'agissant de la France, le rapport cible notamment «des informations crédibles faisant état de restrictions graves à la liberté d'expression». Il y dénonce également une recrudescence des actes d'antisémitisme. «Censure gouvernementale» Au Royaume-Uni, Washington s'inquiète d'une nouvelle loi sur la sécurité en ligne, qui doit servir à mieux protéger les enfants et avait suscité les vives critiques du réseau social X d'Elon Musk. Interrogée à ce sujet, la porte-parole du département d'État américain, Tammy Bruce, s'est refusée à citer des pays en particulier, mais, a-t-elle relevé, «la censure gouvernementale est intolérable dans une société libre». «Les gouvernements continuent de recourir à la censure, à la surveillance arbitraire ou illégale et à des lois restrictives contre les voix qui leur déplaisent, souvent pour des raisons politiques ou religieuses», a-t-elle dénoncé. Le vice-président américain JD Vance avait consterné les Allemands et, plus généralement, les Européens, lors d'un discours à Munich en février dans lequel il avait affirmé que la liberté d'expression «reculait» en Europe, et épousé les vues des partis comme l'AfD, récemment classé «extrémiste de droite» par les renseignements intérieurs allemands. Brossant un tableau de la situation des droits humains dans le monde, pays par pays, le rapport annuel du département d'État, qui heurte bien souvent nombre de gouvernements, est généralement publié au printemps. Mandaté par le Congrès américain, il est considéré par les experts comme faisant référence. Rapports «simplifiés» Mais il a été en partie rédigé sous la précédente administration du démocrate Joe Biden, amenant le département d'État à l'amender et le restructurer afin d'y intégrer les priorités de l'administration Trump, par exemple contre les politiques favorisant les programmes de diversité ou encore l'avortement. «Les rapports de cette année ont été simplifiés afin d'être plus utiles et accessibles sur le terrain et par les partenaires, et afin de mieux répondre au mandat législatif sous-jacent et de s'aligner sur les décrets de l'administration», peut-on y lire. Des élus de l'opposition démocrate, ainsi que des ONG, se sont inquiétés que le rapport ne dresse pas un tableau sincère des violations des droits humains dans le monde. «Les mesures prises par l'administration Trump pour édulcorer et politiser ces rapports compromettent leur objectif même et nuisent à la crédibilité du département d'État lui-même», a fustigé la semaine dernière le sénateur démocrate Chris Van Hollen, selon un communiqué. Ainsi, s'agissant du Salvador, proche allié de l'administration Trump, le département d'État assure n'avoir «pas d'informations crédibles faisant état d'abus significatifs des droits humains». Le Salvador est notamment pris à partie par nombre d'ONG pour sa guerre sans merci contre les «maras», les gangs qui terrorisaient la population, ainsi que le Centre de confinement du terrorisme (Cecot). Les États-Unis avaient expulsé vers le Salvador plus tôt cette année des centaines de Vénézuéliens, détenus dans cette prison de haute sécurité et qui y ont fait part d'abus. Afrique du Sud et Brésil dans le viseur À l'inverse, le gouvernement américain tire à boulets rouges sur deux pays avec qui il entretient des relations très tendues, l'Afrique du Sud et le Brésil. «La situation des droits humains en Afrique du Sud s'est considérablement détériorée au cours de l'année», relève Washington, qui estime que Pretoria «a franchi une étape très inquiétante vers l'expropriation des Afrikaners et de nouvelles violations des droits des minorités raciales dans le pays». Le président américain a dénoncé avec virulence cette récente loi qui vise à faciliter la redistribution des terres, héritée de l'apartheid, l'ex-régime de la minorité blanche. Quant au Brésil, le département d'État y dénonce le fait que les tribunaux «ont pris des mesures excessives et disproportionnées pour porter atteinte à la liberté d'expression (…) et au débat démocratique en restreignant l'accès aux contenus en ligne jugés +nuisibles à la démocratie+», selon le rapport. Le juge de la Cour suprême brésilienne, Alexandre de Moraes, est visé par de multiples sanctions américaines. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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Loups: l'auteur des menaces contre Venizelos «était à bout»
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time12 hours ago

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Loups: l'auteur des menaces contre Venizelos «était à bout»

Attaques de loups – L'auteur des menaces contre Venizelos «était à bout» L'éleveur visé par la plainte pénale du conseiller d'État avait envoyé un message vocal le 5 mai. La tension autour des attaques sur le bétail est montée depuis le mois d'avril. Philippe Maspoli Le débat autour de la réintroduction du loup commence à se jouer dans les bureaux du Ministère public. IMAGO/Martin Wagner Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk En bref : Le conseiller d'État Vassilis Venizelos porte plainte contre un éleveur pour menaces reçues sur son téléphone. Un ami de l'éleveur visé décrit un «acte de désespoir». Le prévenu sera auditionné par le Ministère public ces jours. Une association de défense des loups a déposé une plainte contre un éleveur. La tension entre défenseurs et opposants aux loups se déplace vers le système judiciaire. On en sait davantage sur l'action pénale menée par le conseiller d'État écologiste Vassilis Venizelos contre un éleveur. Dimanche à la RTS, il annonçait avoir porté plainte en raison de «menaces de mort». Interrogé par «24 heures», le chef du Département de la jeunesse, de l'environnement et de la sécurité fait savoir, par la déléguée à la communication, Pauline Cancela, qu'il a saisi la justice le 24 juin. La plainte porte sur des menaces et sur l'utilisation abusive d'une installation de télécommunications, ce qui recouvre l'usage du téléphone portable. Le Ministère public confirme l'ouverture d'une procédure pénale: «L'auteur présumé de ces faits revêt le statut de prévenu et sera prochainement auditionné.» L'éleveur en cause n'a pas répondu à nos appels mais un collègue et ami témoigne, en demandant l'anonymat*. Il décrit le contexte du message incriminé: «C'est arrivé le 5 mai. C'est un pétage de plombs. Il a fait le geste qu'il n'aurait pas dû faire». Le témoin appelle à se replonger dans l'ambiance du printemps dernier marqué par des attaques répétées de loups sur des troupeaux. Un «acte de désespoir» de l'éleveur «C'était un acte de désespoir. Il ne dormait plus toutes les nuits. Il a envoyé un message vocal qui contenait des choses pas très gentilles, c'est vrai, mais il n'a pas voulu faire peur. Il regrette ce qui s'est passé. Il est en dépression. Il a reçu sa convocation chez le procureur lundi et sera auditionné jeudi. C'est subitement allé très vite. Tout ça ne serait pas arrivé si M. Venizelos dialoguait avec nous et discutait d'homme à homme plutôt que de déposer une plainte.» À la RTS, le conseiller d'État a déclaré vouloir fixer une limite: «Une ligne rouge a été franchie.» Il confirme cette position mais «il ne donnera pas d'informations supplémentaires tant que la procédure est en cours», précise Pauline Cancela. Les critiques contre Vassilis Venizelos sont anciennes. Le 6 avril 2024, des éleveurs ont déposé des cadavres de moutons près du Château cantonal à Lausanne. KEYSTONE Les éleveurs critiquent Vassilis Venizelos à cause de son appartenance écologiste. Mais les défenseurs du loup s'en prennent également à l'action de l'État en raison des erreurs commises lors des tirs et de leur inefficacité. L'association Defend the wolf a annoncé, le 6 août dernier, avoir déposé une plainte pénale contre un éleveur en raison d'une publication sur Facebook: «Tous les flinguer, ces saloperies de loups et ceux qui les protègent.» Et Avenir loup lynx Jura affirme avoir dénoncé à la justice le récent tir d'une louve au Mont Tendre. Le contenu qui place des cookies supplémentaires est affiché ici. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Autoriser les cookies Plus d'infos À l'autre bord, le Valaisan UDC Grégory Logean, qui préside l'Association romande pour la régulation des grands prédateurs, a porté plainte en 2024 contre un défenseur des loups. Très émotionnel, le débat sur le loup est en train de se «judiciariser». Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Se connecter Philippe Maspoli est journaliste à la rubrique vaudoise et à la cellule enquêtes et reportages. Il a travaillé dans le journalisme local, a été responsable des rédactions régionales et a suivi les affaires judiciaires. Il se consacre actuellement à tous les sujets qui touchent les gens dans leur vie quotidienne. Plus d'infos @PhilippeMas Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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