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24 Heures

16 hours ago

• 24 Heures

E-ID: voici comment va marcher l'identité numérique swiyu

Votations du 28 septembre – Voici comment va marcher swiyu, votre nouvelle identité numérique L'application permettra avec son smartphone d'effectuer de multiples démarches officielles ou privées. Mode d'emploi. Arthur Grosjean La carte d'identité sur smartphone sur laquelle on va voter et son double physique qu'on connaît bien. Confédération Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk En bref : L'application swiyu permettra aux citoyens d'enregistrer leur carte d'identité numérique dès 2026. Les utilisateurs peuvent tester une version bêta avec une fausse identité. L'e-ID facilitera diverses démarches administratives comme l'ouverture d'un compte bancaire. Le service sera gratuit mais coûtera 180 millions à l'État jusqu'en 2028. La nouvelle carte d'identité électronique (e-ID) devrait, sauf grande surprise, passer cette fois le cap des urnes. Le ministre du Département de justice et police, Beat Jans, s'est dit confiant mardi que le peuple approuve le projet le 28 septembre dès lors qu'il est désormais entièrement géré par la Confédération. Comment va fonctionner cette nouvelle carte d'identité sur son smartphone? Et quels sont les pièges à éviter? On vous explique. Comment enregistrer sa carte d'identité digitale? Obtenir sa carte d'identité digitale ne prendra que quelques minutes pour la plupart des cas. Il faudra installer sur son smartphone l'application swiyu dans Google Play ou l'App Store. On vous demandera de scanner votre carte d'identité physique et de faire une vidéo selfie en suivant certaines instructions. Fedpol va vérifier que tout joue, notamment la photo et le numéro de la carte d'identité, et délivrera le feu vert. Il ne restera plus qu'à trouver un mot de passe pour protéger votre application et le tour est joué. Quand est-ce que cela commence? A priori, en été 2026, si le peuple dit oui en septembre. Mais pas besoin d'attendre jusque-là pour tester la bête (voir notre point 2). Comment tester déjà l'e-ID? Pour ceux qui veulent tester la nouvelle e-ID, c'est possible. Il y a une version bêta qui vous donne une bonne idée du fonctionnement de l'application. Commencez par télécharger sur votre téléphone l'application swiyu, avec le logo de la Confédération. Vous allez pouvoir tester à blanc, avec une fausse identité fournie par la Confédération, les principales possibilités de l'application. Commencez par scanner sur la page e-ID de l'Administration fédérale un code QR fictif qui vous demandera, par exemple, si vous avez plus de 18 ans. Sur l'application de votre smartphone, le nom du fournisseur apparaît et on vous indique clairement quelle donnée vous vous apprêtez à lui envoyer. Il vous reste à valider (ou non) l'envoi des données. À quoi servira concrètement l'e-ID? L'e-ID va servir à vous faciliter de nombreuses démarches officielles ou privées: justifier votre identité dans les services publics suisses, ouvrir un compte bancaire ou conclure un contrat de téléphonie mobile, obtenir une signature électronique, commander un extrait de casier judiciaire, etc. Vous pourrez aussi stocker sur swiyu votre permis de conduire ou une attestation de domicile, immédiatement vérifiable. En revanche, il ne sera pas pour l'instant possible de signer des initiatives ou des référendums grâce à votre smartphone. La Confédération protégera-t-elle vos données sensibles? Oui et non. L'application swiyu protège dans un premier temps vos données sensibles comme votre identité, votre âge, votre numéro AVS, etc. Mais elle vous donne aussi l'entière responsabilité de décider quelles données vous allez partager avec un fournisseur de prestations. Si un magasin en ligne vous demande via swiyu votre numéro d'AVS, c'est à vous de dire non, car ce n'est pas nécessaire. Mais la Confédération ne va pas bloquer ce transfert si vous décidez finalement de partager avec le magasin votre numéro AVS. L'application en revanche va vous signaler automatiquement si un fournisseur est digne de confiance ou non. À vous ensuite d'en tirer les conséquences. Est-ce gratuit? Oui. Le téléchargement de l'application est entièrement gratuit. Mais cela ne veut pas dire que l'application ne coûte rien à l'État, donc aux contribuables. Les frais de développement et d'exploitation de l'e-ID se montent, selon la Confédération, à 180 millions pour la période 2023-2028. Des frais qui ne vont pas disparaître ensuite, mais qu'il faudra mettre dans la balance avec des frais de guichets et de personnel en moins pour l'État ou l'économie privée. La nouvelle e-ID est-elle obligatoire? Non. Si vous préférez vous rendre au guichet pour vos démarches ou si vous nourrissez de grandes craintes pour la protection de vos données, vous pouvez renoncer à établir une carte d'identité numérique. Cela vous compliquera la vie pour certaines prestations, mais personne ne viendra vous forcer à installer l'application swiyu. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Se connecter Arthur Grosjean est correspondant politique au Palais fédéral depuis août 2011. Il exerce la profession de journaliste depuis plus de 35 ans. Il a occupé diverses fonctions comme chef de rubrique (Suisse, Genève) et rédacteur en chef adjoint de la Tribune de Genève. Il a commencé sa carrière comme responsable des communes genevoises avant de s'occuper successivement de la politique de la Ville de Genève et celle du canton de Genève. Il écrit pour la Tribune de Genève, 24 Heures et le Matin Dimanche. Plus d'infos @arthurflash Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

24 Heures

6 days ago

• 24 Heures

La star de YouTube PewDiePie vous explique comment quitter Google définitivement

Accueil | Savoirs | Technologie | La plateforme qui l'a fait connaître appartient à Google, mais tant pis: la star ne veut plus voir ses données privées récoltées. Publié aujourd'hui à 13h30 Pour protéger sa vie privée et ses données, le Suédois PewDiePie, ici à New York en octobre 2015, livre à ses millions d'abonnés sa stratégie numérique… depuis YouTube./AFP Il est le deuxième youtubeur mondial et a près de 110 millions d'abonnés: lui, c'est PewDiePie . De son vrai nom Felix Kjellberg, ce Suédois est devenu une icône, connu pour son humour tranchant et décalé. Premier à franchir les 100 millions d'abonnés, il a marqué l'histoire de la plateforme. Dans une vidéo publiée à la mi-juin, le youtubeur aujourd'hui installé au Japon explique à sa «communauté» pourquoi et comment il tente de se passer des services du géant Google, dont fait pourtant partie YouTube. Le journal «Le Temps» revient sur les points essentiels de cette vidéo et replace cette démarche dans son contexte: elle intervient alors que la souveraineté numérique constitue un enjeu politique majeur en Europe. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Dans sa vidéo visionnée plus de six millions de fois, PewDiePie explique ses préoccupations. Le Suédois dit «refuser d'être traqué par les géants technologiques». Pour reprendre le contrôle sur les outils numériques de son quotidien, le youtubeur détaille ses choix et ses solutions alternatives. Parmi elles: DuckDuckGo remplace le moteur de recherche Google, Firefox se substitue à Chrome, et Proton Mail, entreprise basée à Genève , prend la place de Gmail. Plus radical encore, il a installé GrapheneOS sur son smartphone Pixel pour échapper à Android, et héberge lui-même certaines applications, notamment son gestionnaire de mots de passe. Dans la liste de PewDiePie, certaines solutions alternatives sont simples à adopter, mais d'autres s'avèrent bien plus complexes et restent difficiles à appréhender pour un public non initié. Citée par «Le Temps», la spécialiste de la diplomatie numérique Rayna Stamboliyska souligne l'absence d'offres numériques accessibles destinées aux particuliers, un vide qui représente un frein majeur à l'adoption de ces autres solutions. En lire davantage sur le monde de la tech et Google Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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7 days ago

• 24 Heures

Nintendo alerte sur l'utilisation des Switch 1 et 2 en cas de canicule

Accueil | Savoirs | Technologie | Nintendo a émis un avertissement sur les risques de surchauffe de ses appareils. Elle recommande d'utiliser ses consoles entre 5 et 35 degrés. Publié aujourd'hui à 16h02 La Nintendo Switch 2, tout comme sa grande sœur, souffrirait de la chaleur. IMAGO/ZUMA Press Wire La Nintendo Switch 2, sortie le 5 juin dernier et qui a connu un excellent démarrage, semble connaître ses premières difficultés. En effet, la console de la firme japonaise, tout comme sa grande sœur, souffrirait de la chaleur, relaye le média français « 20 minutes» . À tel point que le service client japonais de l'entreprise a émis un message de prévention sur X le 1er août. «Lorsque vous utilisez la Nintendo Switch ou la Nintendo Switch 2 dans un endroit où la température est élevée, la température de la console peut augmenter», explique la firme. Cette surchauffe peut entraîner «des dysfonctionnements». Nintendo recommande donc à ses clients d'utiliser les consoles «dans un endroit où la température est comprise entre 5 et 35 degrés». Elle appelle à la vigilance au vu des températures extrêmement élevées enregistrées au Japon ces derniers jours. Des utilisateurs s'en plaignent En effet, le pays a enregistré la température la plus élevée de son histoire mardi 5 août. À Isesaki, une ville située à l'est de l'archipel, le mercure est allé jusqu'à atteindre 41,8 degrés. Le record précédent, atteint mercredi dernier à Tamba, était de 41,2 degrés. Le Japon avait déjà enregistré ses mois de juin et de juillet les plus chauds de son histoire. Des utilisateurs avaient d'ailleurs déjà signalé ces problèmes de surchauffe dès le mois de juillet, rapportent nos confrères. Sur des forums de discussions, des dizaines d'entre eux auraient remarqué des ralentissements de leur console ou de forts bruits de ventilation en émanant. Le Japon connaît une vague de chaleur inédite Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Laure Schmidt est journaliste stagiaire au sein de la rubrique Suisse-Monde-Economie de la rédaction Tamedia depuis septembre 2023. Elle a étudié les sciences sociales et la psychologie à l'Université de Lausanne. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.