logo
Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec

Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec

La Presse4 days ago
Mes lectures
Starte le barbec avec BBQ Québec, Max et JP Lavoie (Saint-Jean Éditeur, 2025), 200 pages
J'aime toujours lire un livre de recettes l'été. Ça me donne des idées pour cuisiner. J'adore ça. Je lis ça comme un roman, pour m'inspirer.
IMAGE FOURNIE PAR L'ÉDITEUR
Starte le barbec avec BBQ Québec, de Max et JP Lavoie
Jusqu'au bout, Pier Davi (2024), 270 pages
Un prolifique auteur de la circonscription d'Arthabaska–L'Érable, qui milite aussi pour le PCQ ces jours-ci. Il vient de m'offrir son dernier roman que je me promets de lire au cours des prochains jours.
Lévesque/Trudeau : leur jeunesse, notre histoire, Jean-François Lisée (Carte blanche, 2025)
Deux hommes politiques marquants que j'aime toujours redécouvrir. Connaissant bien Jean-François, je suis convaincu d'en apprendre encore un peu sur les deux hommes.
Pour mes adversaires
Les notes économiques de l'Institut économique de Montréal (IEDM) sur les finances publiques du Québec, notamment « Un manque de rigueur budgétaire mine les finances publiques du Québec » (avril 2025) de Gabriel Giguère. PSPP va peut-être connaître la dette québécoise et mieux comprendre l'importance d'éliminer les déficits.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

« L'hôtel était anglais, tout le reste était français »
« L'hôtel était anglais, tout le reste était français »

La Presse

time29 minutes ago

  • La Presse

« L'hôtel était anglais, tout le reste était français »

Quand un médecin afro-américain se fait refuser l'accès à la salle à manger du Château Frontenac, la population de la ville réagit de façon humaine et évoluée, en ce mois d'août 1945 François Charbonneau Essayiste et professeur titulaire à l'École d'études politiques de l'Université d'Ottawa Il y a 80 ans, le 6 août 1945, les journaux québécois annonçaient qu'une première bombe atomique avait éclaté au-dessus de la ville japonaise d'Hiroshima. Mais une autre histoire publiée ce jour-là passionnera bientôt le Québec tout entier : un médecin noir new-yorkais, George D. Cannon, et sa femme, Lillian M. Cannon, poursuivaient en justice le célèbre Château Frontenac pour discrimination raciale. Les Cannon avaient décidé cet été-là de passer leurs vacances à Québec. Dès leur arrivée au Château où ils séjourneront deux semaines, le 29 juillet 1945, ils soupent dans la salle à manger du célèbre hôtel où Churchill et Roosevelt s'étaient rencontrés deux fois plutôt qu'une (en 1943, puis en 1944). Les Cannon, qui occupent la chambre 4119, soupent à nouveau dans la salle à manger les 30 et 31 juillet, dans le plus grand bonheur. Or, le soir du 1er août 1945, quelque chose cloche. Le maître d'hôtel fait patienter les Cannon, qui sont pourtant les premiers dans la file depuis un moment. C'est George J. Jessop, directeur adjoint de l'hôtel, qui finira par expliquer au couple que la présence de « Noirs » importune des clients américains. Ils ne pourront plus souper dans la salle à manger, mais dans leur chambre seulement. Si George J. Jessop pensait avoir réglé le « problème », il ne savait pas à qui il avait affaire. L'incident du Château fera les nouvelles jusqu'en Australie ! Une ténacité hors norme C'est que George D. Cannon est un être d'exception. Tous les témoignages concordent : Cannon est non seulement un bon vivant, c'est aussi un être habité d'une force et d'une ténacité hors norme. Il a mené des études de médecine à l'Université de Chicago alors qu'il n'avait même pas le droit de loger sur le campus à cause de la discrimination raciale. Pendant ses études, la tuberculose l'alite pendant deux ans et lui enlève un poumon. S'il subit d'innombrables actes de racisme pendant son parcours, il sera pourtant le premier Afro-Américain embauché dans trois hôpitaux new-yorkais différents. En 1945, il est depuis longtemps un militant pour les droits civiques. Il n'allait pas laisser passer un tel affront, même subi dans un pays étranger. PHOTO FOURNIE PAR L'AUTEUR Le Dr George D. Cannon, premier Afro-Américain embauché dans trois hôpitaux new-yorkais différents Cannon retient les services d'un jeune avocat québécois, Édouard Laliberté, qui lui suggère d'adopter une double stratégie : d'abord, par voie d'injonction interlocutoire (obtenue du juge Oscar Boulanger, de la Cour supérieure), mettre en demeure le Château d'offrir au couple l'ensemble des services auxquels il a droit en vertu de son statut de client. Ensuite, déposer simultanément une poursuite en justice pour compenser l'humiliation subie. La stratégie va fonctionner à merveille. Le gérant du Château se fait servir l'injonction interlocutoire qui l'oblige à servir le couple le 4 août 1945, et les journaux québécois s'intéressent à l'affaire Cannon de manière soutenue à partir du 6 août 1945. Dans son autobiographie, le médecin ne tarira pas d'éloges envers la presse québécoise, qui publie abondamment sur l'affaire. Le couple est tout aussi touché de l'appui qu'il reçoit de la population française de la ville de Québec, outrée de l'injustice subie par le couple. Le Château recevra de nombreux télégrammes de Québécois indignés. Plusieurs ont l'idée d'inviter le couple à souper à la maison et ils accepteront au moins l'une de ces invitations, celle d'un médecin dont l'histoire n'a pas retenu le nom. Ils seront reçus en invités d'honneur à l'Université Laval et sans doute à l'Hôtel-Dieu. Des chauffeurs de taxi comme des passants leur feront découvrir les atours de la ville. Des membres du personnel de l'hôtel les encourageront à mener leur combat jusqu'au bout. Dans une lettre de remerciement envoyée de New York et publiée dans plusieurs journaux québécois le 10 septembre 1945, le Dr Cannon écrira que « vraiment une ville et une province font preuve de grandeur pour avoir tant de citoyens empressés à montrer leurs sentiments sur un tel sujet ». Des archives inaccessibles La poursuite se réglera à l'amiable, en 1946. Si nous connaissons bien les arguments présentés par Édouard Laliberté dans ce dossier, nous ne savons toujours pas précisément quels arguments favorables à la discrimination le Château entendait présenter pour se défendre. Cet argumentaire existe pourtant, puisque pas moins de quatre dossiers, comportant 657 pages, préparés par les avocats du Château dans cette affaire, sont conservés par Bibliothèque et Archives Canada (BAC), à Renfrew, en Ontario. Cette institution, qui prétend promouvoir les meilleurs principes EDI, choisit incompréhensiblement de ne pas donner accès à 87 % des pages qu'il contient, pour protéger le privilège avocat-client d'une entreprise (La Chateau Frontenac Company) qui n'existe plus, 80 ans après les faits. Ce refus est d'autant plus inexplicable que l'actuel Château Frontenac a officiellement autorisé BAC à ouvrir ces archives au complet en 2022. Notons que les hôtels Fairmont ont pour leur part présenté des excuses officielles au couple lors du lancement de mon livre L'affaire Cannon (Boréal, 2025) au Château Frontenac, le 5 avril dernier. IMAGE FOURNIE PAR L'AUTEUR George Dows Cannon conservera longtemps le souvenir de cet évènement. Il insistera, dans son autobiographie inédite, sur le contraste entre le traitement qu'il reçoit de la direction de l'hôtel et l'appui enthousiaste qu'il reçoit de la population de Québec. Il conclura ainsi que « l'hôtel était anglais, tout le reste était français ». Consultez le site de l'affaire Cannon Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue

Les avocats en immigration dénotent un nombre élevé de contrôles de sécurité
Les avocats en immigration dénotent un nombre élevé de contrôles de sécurité

La Presse

time29 minutes ago

  • La Presse

Les avocats en immigration dénotent un nombre élevé de contrôles de sécurité

Dans son dernier rapport annuel, le Service canadien du renseignement de sécurité indique avoir reçu plus de 538 000 demandes de contrôle de sécurité de la part des agents de l'immigration et des services frontaliers en 2024. Les avocats en immigration dénotent un nombre élevé de contrôles de sécurité (Ottawa) Le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) affirme traiter un nombre croissant de demandes de contrôle de sécurité en matière d'immigration, ce qui entraîne de longs délais pour les avocats spécialisés en immigration. David Baxter La Presse Canadienne Dans son dernier rapport annuel, l'agence de renseignement indique avoir reçu plus de 538 000 demandes de contrôle de sécurité de la part des agents de l'immigration et des services frontaliers en 2024. Une augmentation significative du nombre de demandes a commencé à être constatée en 2023, avec plus de 493 200 demandes reçues. Auparavant, le SCRS avait reçu environ 300 000 demandes de contrôle de sécurité par an au cours des cinq années précédentes. Le dernier rapport du SCRS indique que, même si le volume de demandes en attente de contrôle de sécurité demeure élevé, l'agence de renseignement prendra le temps nécessaire pour les traiter. Ali Abuhannoud, un réfugié jordanien qui demande la citoyenneté canadienne, a raconté qu'il attendait le résultat de son contrôle de sécurité depuis mai 2024, après avoir déposé sa demande en juillet 2023. « Je ne sais pas ce qu'ils contrôlent, mais vous pouvez imaginer le stress et l'anxiété que cela me cause », a-t-il affirmé à La Presse Canadienne depuis Halifax. M. Abuhannoud a indiqué que c'était la troisième fois qu'il se soumettait au processus de contrôle de sécurité. Il a expliqué avoir été contrôlé une première fois à son arrivée au Canada en tant que réfugié en 2018, puis une seconde fois lorsqu'il a demandé la résidence permanente. Il a expliqué avoir fui au Canada à cause de sa « famille homophobe » et de craintes pour sa vie. L'augmentation des demandes de contrôle est en partie due à la hausse du nombre de demandeurs d'asile arrivant au Canada, qui doivent tous être contrôlés. Les agents de l'immigration et des frontières peuvent demander au SCRS d'effectuer un contrôle de sécurité dans le cadre d'une demande de visa ou de citoyenneté. Le ministère fédéral de l'Immigration prend une décision finale d'admissibilité en fonction de ce contrôle. Des avocats spécialisés en immigration en Colombie-Britannique et en Ontario ont déclaré à La Presse Canadienne que de plus en plus de leurs clients subissent des retards prolongés en raison des contrôles de sécurité, sans que personne n'en explique la raison. « Le gouvernement nous répète sans cesse que des vérifications d'antécédents par des tiers sont nécessaires et qu'elles prennent du temps, ce que nous comprenons », a souligné Adrienne Smith, avocate spécialisée en immigration à Toronto. « Mais notre problème est que nous ne voyons pas quelles mesures le gouvernement prend pour justifier ce retard. » Will Tao, avocat spécialisé en immigration à Burnaby, en Colombie-Britannique, a rapporté que son cabinet avait commencé à recevoir un afflux d'appels concernant des demandes d'immigration retardées par les contrôles de sécurité en janvier 2024. « Les demandes soumises à des contrôles de sécurité plus rigoureux provenaient de pays que je qualifierais de proches géopolitiques d'une préoccupation pour le Canada », a expliqué M. Tao. Il a précisé que ces pays comprennent des pays du Moyen-Orient, comme la Jordanie, ainsi que l'Ukraine, la Russie, la Chine, l'Iran et, « dans certains cas », l'Inde. « Les règles du jeu ont changé. Nous le savons, car des demandeurs, par exemple, qui étaient résidents permanents au Canada il y a des années, ou qui avaient des visas depuis de très nombreuses années, allant et venant pendant 15, 20 ou 30 ans, se retrouvent soudainement pris dans cette situation », a dénoté M. Tao. Le SCRS a décliné une demande d'entrevue. La porte-parole du SCRS, Magali Hébert, a déclaré dans un courriel que le programme de filtrage est une « fonction essentielle de la sécurité nationale du Canada ». Mme Hébert a indiqué que le SCRS travaille « avec diligence » pour évaluer le volume élevé de demandes de filtrage. « Le SCRS et ses partenaires en matière de filtrage de sécurité continuent de prendre le temps nécessaire, compte tenu des informations disponibles à ce moment-là, pour traiter chaque dossier avec sérieux et assurer la sécurité du Canada et de ses citoyens, conformément au mandat de filtrage de sécurité prévu par la Loi sur le SCRS », a ajouté Mme Hébert. Un « manque de motivation » dénoncé Le rapport 2024 du SCRS indique que la nécessité de filtrer toutes les demandes provenant de Gaza en raison de la présence du Hamas dans cette région a « entraîné une augmentation significative » de la demande de services et de ressources en personnel de filtrage. Le SCRS affirme avoir également « priorisé de manière proactive » les demandes en provenance du Liban, en prévision d'une éventuelle escalade du conflit entre le Hezbollah et Israël. Le SCRS, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada et l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) examinent actuellement le processus de contrôle de l'immigration après que le SCRS a soumis un père et son fils, Ahmed et Mostafa Eldidi, à un contrôle de sécurité avant qu'ils ne soient accusés d'infractions liées au terrorisme de l'État islamique en juillet 2024. Le rapport indique que le SCRS a effectué le contrôle de sécurité sur la base des informations reçues à l'époque. M. Tao a mentionné qu'avec la volonté du gouvernement fédéral de réduire le nombre d'immigrants permanents et temporaires arrivant au Canada, il ne pense pas qu'il soit enclin à résorber l'arriéré des demandes de sécurité. « Je constate un […] manque de motivation pour traiter ce dossier », a indiqué M. Tao. M. Abuhannoud a dit avoir vu des amis qui avaient déposé leur demande après qu'il ait obtenu la citoyenneté avant lui. « J'ai l'impression d'être puni par quelque chose que je n'ai même pas pu choisir. Je n'ai pas choisi d'où je viens, a-t-il déclaré. J'ai choisi de venir ici pour la liberté, la liberté d'expression, pour toutes ces grandes valeurs, mais j'ai l'impression d'être puni pour quelque chose auquel mes parents croient. »

Des républicains critiquent le Canada pour la gestion des incendies de forêt
Des républicains critiquent le Canada pour la gestion des incendies de forêt

La Presse

time29 minutes ago

  • La Presse

Des républicains critiquent le Canada pour la gestion des incendies de forêt

« Si le Canada ne parvient pas à maîtriser ces incendies, il devra en assumer les conséquences », a déclaré le représentant du Wisconsin, Calvin Callahan, dans un communiqué de presse publié mercredi. Des républicains critiquent le Canada pour la gestion des incendies de forêt (Washington) De plus en plus de législateurs républicains interpellent le Canada en raison des incendies de forêt qui projettent de la fumée au-delà de la frontière internationale, jusque dans leurs États. Kelly Geraldine Malone La Presse Canadienne « Si le Canada ne parvient pas à maîtriser ces incendies, il devra en assumer les conséquences, a déclaré le représentant du Wisconsin, Calvin Callahan, dans un communiqué de presse publié mercredi. Nous ne resterons pas les bras croisés pendant que notre air devient un danger pour la santé. » Calvin Callahan s'est joint à d'autres législateurs républicains de l'Iowa, du Minnesota et du Dakota du Nord pour déposer une plainte officielle contre le Canada auprès de Lee Zeldin, administrateur de l'Agence américaine de protection de l'environnement, et de la Commission mixte internationale, une organisation binationale qui résout les différends relatifs à la qualité de l'eau et de l'air. Les législateurs républicains ont demandé une enquête sur les pratiques canadiennes de gestion des incendies de forêt et des recours potentiels en vertu du droit international. Calvin Callahan rejoint un groupe de politiciens républicains d'autres ordres de gouvernement qui ont exprimé leurs inquiétudes concernant les incendies de forêt au Canada. Le représentant du Michigan, Jack Bergman, a envoyé lundi une lettre au sénateur canadien Michael MacDonald pour réclamer des politiques de gestion forestière plus strictes et une plus grande responsabilisation des responsables canadiens. Tous deux sont membres du Groupe interparlementaire Canada–États-Unis. « Il est essentiel que la gestion des forêts et l'atténuation des incendies de forêt soient traitées comme une priorité bilatérale en matière d'environnement et de santé publique », indique la lettre. Le représentant du Michigan, John James, a envoyé une lettre au premier ministre Mark Carney la semaine dernière, affirmant que ses électeurs s'étouffent sous la fumée toxique des incendies de forêt. Citant une lettre envoyée en juillet par d'autres membres républicains du Congrès à l'ambassadrice du Canada aux États-Unis, Kirsten Hillman, M. James a affirmé que « depuis lors, plutôt que des progrès, nous avons assisté à une escalade ». M. James a indiqué que la déclaration d'un deuxième état d'urgence dans le Manitoba par le premier ministre, Wab Kinew, « a confirmé ce que de nombreux Américains craignaient : que le Canada ne fasse pas assez pour arrêter ces incendies avant qu'ils ne se déclarent ». Le législateur américain a également critiqué les commentaires de M. Kinew en réponse à la lettre initiale. « C'est ce qui détourne les gens de la politique », avait répondu M. Kinew en juillet. « Lorsqu'un groupe de membres du Congrès tente de banaliser et de tirer profit d'une saison des incendies de forêt qui a coûté la vie à notre province, cela n'a pas sa place en politique », avait ajouté le premier ministre. Escalade de tensions Un couple a été tué par un incendie de forêt rapide au nord-est de Winnipeg en mai, et des milliers de personnes ont été évacuées de leurs communautés. Selon M. James, les commentaires du premier ministre Kinew minimisent les effets sanitaires de la fumée des incendies de forêt sur les États voisins. Le républicain a soutenu que la fumée constitue une urgence de santé publique « et qu'elle nuit activement aux relations entre les États-Unis et le Canada ». La pression croissante des républicains survient alors que les relations bilatérales entre les deux pays restent tendues. Le 1er août, le président américain, Donald Trump, a augmenté les droits de douane sur les produits canadiens à 35 %, après qu'un nouvel accord de sécurité et d'économie n'a pas été conclu avant la date limite fixée par le président. Les droits de douane ne s'appliquent pas aux marchandises conformes à l'Accord commercial Canada–États-Unis–Mexique. Le Canada est également touché par les droits de douane imposés par M. Trump sur l'acier, l'aluminium, le cuivre et les automobiles. Ressources naturelles Canada a rappelé en juillet que les incendies de forêt étaient un problème mondial causé par les effets du changement climatique, notamment les sécheresses prolongées. Le président a qualifié les changements climatiques de « canular » et son administration a congédié tous les scientifiques travaillant sur un rapport phare sur le climat. De nombreux républicains évoquent la saison des incendies de forêt de 2023 au Canada, la pire jamais enregistrée. Les incendies qui ont ravagé le pays cette année-là ont envoyé une épaisse fumée aux États-Unis et même au-delà de l'océan Atlantique, jusqu'en Europe du Nord. Les responsables canadiens ont averti que la saison des incendies de forêt de cette année pourrait être la deuxième pire jamais enregistrée. Le Centre interservices des incendies de forêt du Canada, un organisme sans but lucratif détenu et exploité par les organismes fédéraux, provinciaux et territoriaux de gestion des incendies de forêt, a indiqué sur son site web que 744 incendies de forêt actifs brûlaient au Canada mercredi. L'ambassadeur des États-Unis au Canada, Pete Hoekstra, a affirmé mardi que les récents incendies de forêt au Canada constituent un « rappel brutal » des défis communs aux deux pays. Dans une déclaration partagée par l'ambassade des États-Unis, M. Hoekstra a écrit que les États-Unis et le Canada se soutiennent mutuellement depuis longtemps en temps de crise. « Les Canadiens nous ont soutenus lors des tragiques incendies de forêt en Californie plus tôt cette année, et nous sommes déterminés à soutenir le Canada maintenant », a-t-il déclaré. Les incendies de forêt qui ravagent plusieurs États américains, dont la Californie, ont envoyé de la fumée dans les communautés avoisinantes.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store