
Avant la reprise de Super League: les coulisses du périple qui a mené le Lausanne-Sport en Macédoine
Les Lausannois vont disputer trois matches en sept jours, avec un voyage de 2500 kilomètres pour commencer.
@m.x_d.x/Lausanne-Sport
En bref:
En l'espace de soixante-cinq heures, les joueurs du Lausanne-Sport vont passer de la pelouse du stade national de Macédoine du Nord au synthétique de la Tuilière, des qualifications de la Ligue Conférence à la reprise de Super League, du FK Vardar au FC Winterthour . Avec à la clé un voyage de 2500 kilomètres et une différence de température de 20 degrés à encaisser dans un début de saison spectaculaire.
«On s'est bien préparé pour ça, temporisait Olivier Custodio, dans le lobby de l'hôtel du LS jeudi soir. Bien sûr, on aura moins de repos, mais au moins, on a un match d'avance sur notre adversaire en championnat.» Pas simple de trouver un hôtel à Skopje
Peu après la défaite des Vaudois à Skopje (2-1 au match aller du 2e tour des qualifications), les joueurs avaient déjà pu manger dans leur auberge située à… 50 mètres de la sortie du stade.
«On a eu beaucoup de peine à se loger, parce que la ville accueille cette semaine le Festival olympique de la jeunesse européenne», explique Guillaume Katz. Des JO pour la relève qui ont attiré 4000 athlètes (et leurs coaches) dans la région. «Les quinze premiers hôtels à qui on a fait une demande étaient complets.» Presque au même moment où l'ancien capitaine du Lausanne-Sport appelait l'UEFA à l'aide, le Park Hotel a offert une situation idéale (et un toit) aux visiteurs.
Les dirigeants sont forcément un peu novices dans l'organisation de ce genre de virée continentale, le club n'ayant plus disputé de compétition européenne depuis 2010 . «Au final, on n'a eu aucune mauvaise surprise, si ce n'est le résultat», résume Guillaume Katz. Un voyage en avion privé
Le LS a notamment demandé conseil à Lugano, qui a atteint les huitièmes de finale de la dernière édition avec des déplacements en Slovénie, en République tchèque, en Roumanie et en Pologne. «Leur principal conseil a été d'éviter de prendre un avion de ligne, parce que c'était trop risqué. Si le vol est annulé, tu te retrouves avec presque 50 personnes à recaser. Sans parler de l'énergie et du temps perdu.»
Le club de la Tuilière a donc affrété un avion privé qui a relié Payerne à Skopje, sans escale. Mais au fait, comment est-ce qu'on réserve un zinc pour un tel voyage? «C'est plus simple que de réserver des billets Easyjet, sourit Guillaume Katz. On est passé par la compagnie Fly 7, qui est l'un de nos sponsors depuis plusieurs années. On était contents de pouvoir pour une fois travailler avec eux dans l'autre sens. Et ça s'est fait en deux e-mails: ils te proposent trois avions et tu choisis.»
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Sans préciser dans le détail le coût de cette virée à Skopje, le coordinateur marketing assure que son employeur va «rentrer dans ses frais». Si le match retour, jeudi prochain à la Tuilière, attire la foule, Lausanne pourrait même faire un petit bénéfice.
L'enveloppe accordée par l'UEFA est importante. En cas d'élimination à ce stade de la compétition, les Suisses seraient assurés de toucher 325'000 francs (selon le barème 2024-2025). Et si les joueurs de Peter Zeidler parviennent à se qualifier pour la phase principale de la Ligue Conférence, en passant trois tours, le club touchera une prime minimale de 2,96 millions. La Super League reprend ses droits
Mais place à la reprise du championnat ce dimanche, avec la venue de Winterthour, candidat à la relégation. «Ce n'est pas si inhabituel de jouer ces semaines anglaises, nous a rassuré le chef physio, Adam Crump. Nous en avons eu quatre ou cinq la saison dernière, avec la Coupe de Suisse. Cette fois, nous avons optimisé les horaires d'entraînement lors du voyage, ainsi que les routines de sommeil.»
Malgré tout, Peter Zeidler devra faire largement tourner à la Tuilière ce week-end. D'autant plus que le retour de jeudi sera décisif contre le FK Vardar: «Tout le monde aura sa carte à jouer, pourra aider l'équipe, positivait le capitaine Olivier Custodio en se projetant sur le match contre Winti. On ne peut pas jouer avec douze ou treize joueurs tous les trois jours.»
En espérant ne pas rater sa reprise nationale, le Lausanne-Sport devra aussi gagner jeudi pour poursuivre son parcours européen. Et penser à l'organisation d'un autre périple vers la Moldavie ou le Kazakhstan. Mais ce n'est pour l'instant qu'un problème hypothétique.
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Autres newsletters Ugo Imsand est journaliste à la rubrique sportive de 24 Heures, de la Tribune de Genève et du Matin Dimanche. Ce trentenaire lausannois couvre en particulier le football suisse et international depuis une douzaine d'années. Il réalise aussi des articles plus magazine sur le sport en général et ses liens étroits avec le reste de la société. Plus d'infos @UgoCurty
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La pluie stoppe le match, le président du club tente tout pour gagner par forfait
Alors qu'Aarau menait 3-1 samedi, la rencontre a dû être annulée en raison des conditions météo. Bellinzone demande une victoire par forfait. Publié aujourd'hui à 11h25 La rencontre entre Aarau et Bellinzone a dû être interrompue à cause des conditions météorologiques. Marc Schumacher/freshfocus La pluie a eu raison de la rencontre de Challenge League entre Aarau et Bellinzone. Samedi 26 juillet, alors que le club argovien menait 3-1 sur sa pelouse face à Bellinzone, la rencontre a été interrompue à la 65e minute en raison de fortes pluies. Jusque-là, rien d'exceptionnel: plusieurs rencontres en Suisse ou en Europe ont déjà vu leur fin être anticipée en raison de la météo. La suite est un peu moins banale: sur son compte X , le président de Bellinzone, Juan Carlos Trujillo, a demandé mardi à ce que la SFL octroie une victoire par forfait à son club. La raison? Une supposée «invasion de terrain» de la part des supporters d'Aarau. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Les ultras d'Aarau pour dégorger le terrain Oui, les supporters d'Aarau ont fait leur entrée sur la pelouse. Mais pas au sens strict. Les ultras du Brügglifeld ont, en accord avec l'arbitre, tenté de dégorger le terrain afin de permettre à la renc0ntre d'aller à son terme. Sans succès. «SFL et ASF, ce serait la juste décision!, tonne le président du club tessinois. J'ai foi au destin.» Si Juan Carlos Trujillo se permet de tenter ce coup de poker – ayant peu de chance d'aboutir, reconnaissons-le – c'est parce qu'il espère profiter d'un flou dans le règlement de la ligue. Ce dernier ne prévoit pas expressément le cas d'un match interrompu. Report oui, mais pas interruption Les articles s'en rapprochant le plus sont les articles 26 et 28. Il n'y est toutefois question que de reports, à savoir des rencontres qui n'auraient pas pu débuter, et pas d'interruption de match comme c'est le cas ici. Ces dernières années, trois rencontres n'ont pas pu aller à leur terme, rappelle « Watson ». Dans les trois cas, le match avait été intégralement rejoué, sans prendre en compte le score au moment de l'interruption. Il est donc probable que l'avance de deux buts d'Aarau tombe à l'eau et que la rencontre doive être entièrement rejouée. L'UEFA a été plus prévoyante. Dans son règlement, il est stipulé que seule la durée restante d'un match interrompu doit être rejouée. Idem en Serie A, en Italie. En cas d'arrêts pour cause de mauvaises conditions météo, la rencontre reprend à la minute de l'interruption. En Suisse, l'article 58 mentionne que «seule l'autorité compétente de l'organisation concernée peut ordonner la répétition d'un match qui n'a pas pu se dérouler ou aller à son terme, sauf si l'une des deux équipes est tenue pour responsable conformément aux dispositions prévues». Cette «invasion de terrain» réclamée serait-elle un motif suffisant pour octroyer la victoire à Bellinzone? C'est en tout cas ce qu'espère son président. DAVANTAGE SUR LA CHALLENGE LEAGUE Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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À Yverdon, on tentera vendredi de battre un record de Suisse de wingsuit
Dans le cadre du meeting de Romandie Parachutisme, l'aérodrome nord-vaudois espère accueillir un vol hors norme vendredi. Publié aujourd'hui à 08h43 Une quinzaine de participants vont devoir effectuer un damier au dessus d'Yverdon. Jimmy Rathe En bref: Vendredi, Romandie Parachutisme se prépare à tenter une performance inédite. Le but: battre le record de Suisse de wingsuiters en simultané. Plus d'une quinzaine de parachutistes devraient s'élancer en même temps pour réussir un record national. Des exigences strictes: il faut que tous les participants forment un groupe en vol, sans se toucher, mais en respectant un placement précis en damier. Sous la tente principale ce mercredi, les premiers parachutistes s'affairent à replier leurs voiles même si la majeure partie d'entre eux n'arrivera qu'en fin de semaine. L'avion, un Pilatus, rugit en continu pour déposer les participants en plein ciel. Freefly, wingsuit ou tandem sont presque comme les différentes disciplines de l'athlétisme, compare Andreas Knabe. Pour l'ancien président de la Fédération suisse de parachutisme «il y a énormément de disciplines différentes et chacun peut y trouver son compte». Dans une ambiance détendue, tout le monde débriefe ensemble le dernier vol avant d'aussitôt préparer le suivant. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Une discipline rigoureuse «Même si le milieu est petit et qu'on connaît vite tout le monde, c'est un sport qui demande beaucoup de rigueur et de professionnalisme», explique Jérôme Jeanneret, président de Romandie Parachutisme. Le chef instructeur doit s'assurer avant chaque vol que tous les parachutistes soient bien en règle. Pour cela, tout est organisé dès l'arrivée sur site, à l'aérodrome d'Yverdon. À l'accueil, chaque participant doit remplir un document qui détaille son expérience et ses derniers sauts. «Chaque parachutiste doit être en possession de sa licence. S'il a réalisé plus de 24 sauts l'année précédente, c'est bon. Mais s'il en a fait moins, il doit alors repasser une licence, qui comporte deux sauts de précision et un saut avec un instructeur» précise Jérôme Jeanneret. Dans le cadre du rassemblement In Boogie We Trust, l'association Romandie Parachutisme accueillera jusqu'à 200 parachutistes d'ici à ce dimanche. Fondée en 1969, elle fait partie des trois clubs en Suisse romande avec ceux de Gruyère et de Bex. À lire également sur le parachutisme Newsletter «Euro 2025» Vous ne voulez rien rater de l'Euro? En vous inscrivant à cette newsletter, vous serez informé·e à temps des performances de l'équipe de Suisse et des grands moments de cette compétition. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
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Pour rester compétitif en Suisse, le LS doit briller en Europe
À l'heure où les budgets de Super League prennent l'ascenseur, celui du Lausanne-Sport a atteint un plafond. À moins de pouvoir compter sur les millions de la Coupe d'Europe. Publié aujourd'hui à 08h00 Le Lausanne-Sport a offert à son public un premier match à domicile spectaculaire cette saison, dimanche en Super League contre Winterthour. Le deuxième arrive jeudi. Et il est capital. En bref: Cette saison, le Lausanne-Sport «n'a pas d'objectifs, mais des ambitions». Le jeu de communication du club a surpris une partie de ses suiveurs. Pour ne pas dire qu'il en a déçu certains. Il y a douze mois, le LS s'offrait des perspectives nouvelles et annonçait avec fracas faire du top 6 de Super League son objectif de la saison. Puisqu'il a été brillamment atteint, la suite «logique» était d'imaginer les Lausannois en vouloir encore un peu plus pour l'année à venir. Ou au moins autant. C'est là que le club a surpris son monde, freinant des quatre fers. Pour cette saison, le top 6 n'est plus un objectif, mais une ambition. Comme une marche arrière en pleine progression. Vincent Steinmann: «On a atteint un plateau» Le Lausanne-Sport est-il soudain confronté à une récession, demandée par son propriétaire Ineos? Ça, la publication de ses comptes au printemps prochain en donnera un bon indice. Ce n'est en tout cas pas le message communiqué par le club, par la voix de son vice-président, Vincent Steinmann. «La réalité, c'est qu'on a atteint un plateau. Et qu'on ne peut pas aller plus haut.» Si les moyens sont sensiblement les mêmes, alors Lausanne devrait pouvoir nourrir les mêmes objectifs que la saison dernière. À moins que l'environnement qui l'entoure n'ait changé. Le Lausanne-Sport a sorti 32 millions Parce que les clubs souhaitant pouvoir disputer des matches de Coupe d'Europe sont tenus de publier leurs comptes, il est possible d'avoir une idée globale des dépenses engagées par les différents clubs de Super League d'une année à l'autre. «Les budgets de 25 millions de francs d'hier sont devenus des budgets de 30 millions aujourd'hui», résumait Vincent Steinmann. Cette réalité concerne directement les rivaux du Lausanne-Sport dans la course au top 6, et donc à l'Europe. En 2022, les charges annuelles – notamment les salaires – de Servette se montaient à 24 millions, sans compter les transferts. Elles sont passées deux ans plus tard à 42 millions. Le schéma est le même pour Lugano (de 19 à 27 millions), Saint-Gall (29 à 38), Lucerne (26 à 29) ou Zurich (26 à 29). Le retour de Sion dans l'élite à la place de Stade Lausanne renforce encore cette tendance. Avec ses 32 millions de francs engagés l'année dernière, dont environ 10% destinés au fonctionnement de son académie, Lausanne n'est pas à plaindre. Mais la situation pourrait devenir problématique pour le LS si les budgets de ses rivaux augmentent et pas le sien. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. L'inflation en Super League ne s'explique pas uniquement par un retour à la normale post-Covid. À l'échelle mondiale, les sommes engagées sur le marché des transferts ont atteint des records en 2023 et en 2024, comme le démontre le 97e rapport de l'Observatoire du football . Le championnat suisse ne joue évidemment pas dans la même cour que l'Angleterre ou l'Allemagne. Mais ce contexte profite à ses ventes. «Cela mène la Super League, et donc le Lausanne-Sport, dans un marché un peu particulier», pointe Vincent Steinmann. Il est donc nécessaire de se tourner vers l'Europe. «Sur le marché suisse, il devient très compliqué d'acheter des joueurs, à cause de leur prix. Et pas très malin d'en vendre, sachant que des clubs étrangers sont généralement prêts à proposer des sommes plus conséquentes.» «L'impulsion est donnée par les grands championnats. Mais pousse les autres, dont la Suisse, à suivre le mouvement, souffle un autre dirigeant de club. Soit en mettant plus d'argent de sa poche, soit en se montrant toujours plus créatif pour en ramener. Le fait est qu'aujourd'hui, même un top joueur de Challenge League vaut facilement un demi-million de francs.» La Conference League, l'un des chaînons manquants Mais profiter de l'Europe, c'est aussi chercher à décrocher les primes proposés par l'UEFA dans ses différentes compétitions. Ici, une comparaison vaut mille mots: si Lausanne intègre le tableau final de la Conference League, il touchera à peu de chose près autant que ce que lui a rapporté l'ensemble de sa billetterie sur l'exercice 2024. Soit environ 3 millions de francs. Le président servettien, Hervé Broch, l'a souligné cette semaine: les primes obtenues en Coupe d'Europe ne sont pas des bénéfices, mais un chiffre d'affaires. Qui engendre donc des charges. À l'heure actuelle, elles sont sûrement le meilleur levier que le Lausanne-Sport puisse activer pour rester compétitif en Suisse et gonfler son budget. Parce que Lausanne vend déjà plutôt bien sur le marché des transferts, et son travail de formation lui rapporte fréquemment des sommes intéressantes. Cette semaine, le LS va encore toucher près d'un million avec le transfert imminent de son ancien protégé Dan Ndoye de Bologne à Nottingham. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Ça situe l'importance du rendez-vous de jeudi soir à la Tuilière. La défaite 2-1 de la semaine dernière en Macédoine du Nord place le Lausanne-Sport en position délicate dans son parcours européen. Une sortie de route aurait peut-être un petit avantage: permettre aux Lausannois d'être fixés sur leur avenir, d'y voir plus clair dans la création de leur effectif et de mieux planifier leurs dépenses. Pour le reste, il y a tout à perdre. Et donc une belle émotion promise en cas de qualification. Gaoussou Diakité ne rapportera pas un sou en frais de transfert au LS, puisqu'il appartient à Salzbourg. 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