
Une curieuse course de jockeys, sans chevaux au Pérou
Une course atypique de 100 mètres entre jockeys sans monture a causé la surprise à Lima. L'événement a enflammé 15'000 spectateurs et les réseaux sociaux. Publié aujourd'hui à 14h59
L'événement avait pour but de faire découvrir le sport équestre à la nouvelle génération.
X/ @SickosCommittee (capture d'écran).
Les jockeys ont troqué leurs montures contre leurs jambes lors d'une course inédite de 100 mètres organisée à l'hippodrome de Monterrico à Lima. L'événement, qui s'inscrivait dans le cadre du Jockey Fest, le plus grand festival équestre péruvien, a rassemblé plus de 15'000 spectateurs venus assister à cette compétition atypique visant à collecter des fonds pour une œuvre caritative.
Le 22 juin, seize jockeys professionnels ont pris le départ depuis les stalles habituellement réservées aux chevaux, équipés de leur tenue équestre complète comprenant bottes, guêtres et pantalon d'équitation. Les cavaliers sans monture se sont transformés en sprinteurs le temps d'une course de 100 mètres qui a enflammé les tribunes et les médias.
À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe.
Cette course insolite, repérée par « Le Parisien» dans les médias locaux, s'inscrit dans une volonté de modernisation des courses hippiques à Lima, dont la tradition remonte à 1864. Le président du Jockey Club du Pérou, Danilo Chávez, espère par cette initiative attirer les «nouvelles générations» vers le monde équestre, selon des propos rapportés par «The Sun» .
L'événement a généré un engouement considérable sur les réseaux sociaux où les vidéos de la course ont été massivement partagées et commentées. Sur Instagram, certains internautes ont souligné que les jockeys semblaient particulièrement heureux de courir sans leurs chevaux, tandis que d'autres utilisateurs sur X réclamaient avec humour l'ouverture de paris sportifs pour ce nouveau type de compétition.
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Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos
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Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. De nombreux pilotes sont d'ailleurs tombés durant la course, puisqu'ils n'étaient que dix à l'arrivée, mais le cadet des frères Márquez est parvenu à tenir en étant bien diminué. «Quand j'essaie de rouler selon mon style habituel, c'est là que je ressens de la douleur», expliquait-il avant l'épreuve. Il a toutefois tenu à y prendre part pour tenter de marquer des points, lui qui est deuxième au championnat. En montant sur le podium derrière son frère, il aura fait mieux que de sauver les meubles. Retour express malgré les blessures Quant à l'Italien Luca Marini, on lui prédisait une absence jusqu'à la saison prochaine. Il faut dire qu'une très lourde chute en essais, il y a un mois et demi seulement, l'a laissé brisé de partout: pneumothorax, luxation de la hanche gauche, lésions ligamentaires au genou gauche ainsi que des fractures au sternum et à la clavicule gauche. Pourtant, quelques semaines plus tard, il était lui aussi sur la ligne de départ en Allemagne. Et loin de faire de la figuration, le pilote Honda a tout bonnement signé son meilleur résultat en près de deux ans en terminant sixième. Et c'était loin d'être gagné. Le demi-frère du nonuple champion du monde de MotoGP Valentino Rossi affirmait ainsi avant la course n'être qu'à 80% de ses capacités, augmentant la dose d'antidouleurs à mesure que le week-end avançait. «Je ne me sens pas à 100%, c'est sûr, déclarait Luca Marini. Je pense que mon rétablissement prendra encore un certain temps.» On l'a senti souffrir de plus en plus au fil des trente tours que comptait le Grand Prix. De sa hanche notamment, puisqu'il ne parvenait plus rester calé sur le repose-pied dans certains virages, devant lever la jambe en l'air pour soulager ses douleurs. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. En moto, plus que dans bien d'autres sports, à plus de 350 km/h sur la piste, les chutes peuvent faire très mal et entraîner de graves blessures . Et il n'est pas rare que des pilotes reviennent extrêmement vite après une grosse casse. Le documentaire «Même pas mal», réalisé par Canal+ l'an dernier (disponible en streaming), revenait sur le processus qui amenait ces compétiteurs à remonter en selle. Plusieurs acteurs étaient interrogés, dont le triple champion du monde espagnol Jorge Lorenzo, habitué des retours express. Ainsi, dès sa première saison en 2008, il se brise les deux chevilles lors des essais en Chine, mais participe à la course le dimanche, au cours de laquelle il termine 4e, bien qu'il doive se déplacer avec difficulté en béquilles jusqu'à sa moto. En 2013, il se casse la clavicule le jeudi à Assen, aux Pays-Bas, prend un jet privé pour se faire opérer le soir à Barcelone, pour terminer 5e le dimanche, les larmes aux yeux. «Nous, les pilotes, on tombe depuis nos débuts, explique-t-il. Depuis qu'on a 3-4 ans, on tombe et on souffre. On est habitué à cette souffrance. Donc, quand on arrive à 20, 25, 30 ans, ça n'est qu'une fois de plus.» Mais il arrive parfois que le retour soit prématuré, même pour les plus grands. En 2020, le sextuple champion du monde MotoGP Marc Márquez se brise l'humérus dès la première course de la saison. Il commet ce qu'il qualifiera d'«erreur de sa vie» en voulant remonter en selle seulement trois jours plus tard. En tirant sur son bras, il aggrave sa blessure. 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Le double champion du monde italien Francesco «Pecco» Bagnaia, qui a connu une grosse chute en 2023 quand un pilote lui est passé sur les jambes, le laissant sans fractures, mais avec de grosses douleurs pendant deux courses, était lui aussi revenu immédiatement. «Tomber lorsque tu te bats pour un titre mondial, c'est encore différent des autres chutes, explique-t-il. Cela peut influer sur le résultat et sur ton état d'esprit. Tu dois te préparer à trouver des solutions pour courir à tout prix.» Pecco Bagnaia avait remporté le titre en fin de saison. Issu d'une époque plus «romantique» de la moto, le docteur Claudio Costa, ancien directeur médical de la discipline reine de 1977 à 2014, et qui a créé le centre médical mobile qui se déplace de circuit en circuit, voit, lui, ces motards comme des héros. «Les pilotes préféraient ne pas prendre d'antidouleurs, explique-t-il dans le documentaire. Ils préféraient sentir un peu la douleur. Elle les stimule et leur donne la force d'aller gravir des montagnes comme des héros.» Au fil des années, il a réparé de nombreux pilotes pour leur permettre de concourir. «Quand ils me disaient «Je veux rouler!», ma phrase magique était «On peut essayer». On peut toujours essayer de rendre possible ce qui est impossible.» «La chute fait partie de la vie» en MotoGP Philosophe, le Dr Costa estime que «la chute fait partie de la vie de l'humain. Nous sommes tous destinés à une possible chute, d'une façon ou d'une autre. L'important est de savoir comment tu te relèves.» Pour les blessés qui se sont relevés et ont vaincu le Grand Prix d'Allemagne, ils n'auront eu que peu de temps pour récupérer entre deux courses. Ils se rendent dès ce week-end en République tchèque, à Brno, dans un état physique qui se sera à peine amélioré en une semaine. Ainsi, Álex Márquez, qui a souffert avec sa main, appréhendait quelque peu l'enchaînement, dimanche dernier: «Ma main a bien réagi, même si je ne peux pas dire que je suis à 100%. Mais ce sera plus ou moins les mêmes conditions à Brno…» Plus d'actualité sur la MotoGP Newsletter «Euro 2025» Vous ne voulez rien rater de l'Euro? En vous inscrivant à cette newsletter, vous serez informé·e à temps des performances de l'équipe de Suisse et des grands moments de cette compétition. Autres newsletters Julien Culet est responsable de la rubrique Suisse-Monde-Economie. Il a rejoint la rubrique Suisse en 2018 en tant que correspondant à Genève pour «Le Matin Dimanche». Il a auparavant travaillé durant 5 ans au sein de la rédaction du «20 minutes». Plus d'infos @JulienClt Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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