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Finistère : trois agents de la ville de Brest poursuivis pour violence avec arme

Finistère : trois agents de la ville de Brest poursuivis pour violence avec arme

Le Figaro16-07-2025
Trois agents de la brigade de tranquillité urbaine (BTU) de la ville de Brest, soupçonnés d'avoir agressé une personne sans domicile, seront jugés en correctionnelle pour violence avec arme en réunion, a indiqué le parquet mercredi. Le 30 juin, trois agents de cette unité censée lutter contre les incivilités sont soupçonnés d'avoir agressé la victime avec une bombe lacrymogène, plusieurs heures après une intervention s'étant mal passé, selon le quotidien Le Télégramme qui a révélé l'affaire.
Ils ont été placés en garde à vue le 9 juillet et sont convoqués devant le tribunal correctionnel le 24 novembre, où ils seront également jugés pour faux en écriture, a confirmé le parquet à l'AFP. En attendant leur procès, les agents ont été placés sous contrôle judiciaire avec interdiction d'exercer leur profession.
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Suspension de fonctions des agents
La ville de Brest a précisé avoir pris «un arrêté de suspension de fonctions des agents en cause à titre conservatoire, en attente des conclusions judiciaires» dès qu'elle a eu «connaissance de l'information relative à la convocation au commissariat». «À l'issue de la décision du tribunal, en cas de culpabilité de l'un ou plusieurs de ces agents, la ville de Brest engagera immédiatement une procédure disciplinaire conformément aux règles de la fonction publique», a-t-elle ajouté dans un communiqué transmis à l'AFP.
Seule grande ville française dépourvue de police municipale, la municipalité PS de Brest a lancé en novembre 2022 cette brigade de tranquillité urbaine aux pouvoirs limités. Les missions de la BTU sont «la dissuasion des incivilités à travers une présence active sur les espaces publics, une présence rassurante pour lutter contre le sentiment d'insécurité et en créant un lien renforcé avec les habitants et les commerçants», avait décrit la responsable du service stationnement et tranquillité urbaine de la ville de Brest lors de la création de la brigade.
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Elle était réclamée par la FNSEA et la Coordination rurale (2e syndicat), notamment pour les producteurs de betteraves sucrières qui affirment n'avoir aucune solution pour protéger efficacement leurs cultures. Les producteurs redoutent la concurrence d'importations de sucre produit avec des pesticides interdits en France. Publicité Le texte adopté au Parlement prévoyait (article 2) une réintroduction «pour faire face à une menace grave compromettant la production agricole», sans limite dans le temps ni de restriction sur les produits concernés, mais avec une clause de revoyure «à l'issue d'une période de trois ans, puis chaque année». Les Sages ont estimé que «faute d'encadrement suffisant» sur la durée, le type ou la technique de traitement et sur les filières concernées, cette mesure était contraire à la Charte de l'environnement. Cette dernière a valeur constitutionnelle et affirme notamment «le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé» ainsi que le «devoir de prendre part à la préservation et à l'amélioration de l'environnement». Ils ont en revanche déclaré conforme l'article 1 qui acte la fin de la séparation entre la vente de produits phytosanitaires et le conseil quant à leur utilisation dispensée par les distributeurs aux agriculteurs. À lire aussi Loi Duplomb : ce que dit l'UE sur l'acétamipride, interdit en France mais toujours autorisé par Bruxelles Le rôle de l'Anses Le texte prévoyait initialement la possibilité pour le gouvernement d'imposer des «priorités» dans les travaux de l'agence sanitaire, mandatée depuis 2015 pour évaluer la dangerosité des pesticides, mais aussi autoriser leur mise sur le marché. Élus de gauche comme scientifiques avaient dénoncé une atteinte à l'indépendance de l'Anses. 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