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Gaza : la branche armée du Hamas accuse Israël de bloquer les négociations sur une trêve et la libération des otages

Gaza : la branche armée du Hamas accuse Israël de bloquer les négociations sur une trêve et la libération des otages

Le Parisien2 days ago
Des négociations au ralenti. La branche armée du mouvement palestinien Hamas a accusé vendredi Israël de bloquer
les négociations en vue d'un accord sur un cessez-le-feu et la libération d'otages à Gaza
.
Des négociateurs des deux camps participent,
depuis le 6 juillet
, à des discussions indirectes au Qatar visant à conclure une trêve de 60 jours, qui permettrait notamment la libération de dix captifs.
Mais près de deux semaines après le début des pourparlers, aucun progrès n'a été enregistré et les deux parties s'accusent mutuellement de refuser de faire des concessions.
Israël exige le démantèlement du Hamas, dont l'attaque sans précédent le 7 octobre 2023 sur le sol israélien a déclenché la guerre. Le mouvement islamiste réclame, lui, des garanties sur une paix durable, le retrait total des troupes israéliennes de Gaza et un accès humanitaire accru.
Dans une déclaration vidéo vendredi, le porte-parole des Brigades Ezzedine al-Qassam, Abou Obeida, a affirmé que le Hamas avait « toujours proposé un accord global permettant le retour de tous les otages en une seule fois ». Mais Israël « a rejeté notre proposition », a-t-il ajouté, l'appelant à reconsidérer sa position.
« Si l'ennemi persiste dans son obstination lors de ce cycle de négociations, nous ne pourrons garantir un retour aux propositions d'accord partiel - y compris l'offre d'échange de 10 otages », a-t-il averti.
Le porte-parole du ministère qatarien des Affaires étrangères, Majed al-Ansari, a indiqué mardi que les pourparlers en étaient toujours à leur « première phase » et que les médiateurs intensifiaient leurs efforts pour parvenir à un accord. Il a refusé de parler d'impasse et précisé qu'aucun calendrier n'avait été fixé pour les négociations.
Le Premier ministre
israélien
Benyamin Netanyahou a déclaré qu'il serait prêt à discuter d'un cessez-le-feu de plus longue durée après l'instauration d'une trêve temporaire.
L'attaque du 7 octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1 219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.
Israël a juré de détruire le Hamas et a lancé en représailles une offensive destructrice dans laquelle au moins 58 667 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l'ONU.
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Gaza: 93 Palestiniens récupérant de l'aide humanitaire tués par des tirs israéliens

Un des convois du Programme alimentaire mondial (PAM) entré dimanche matin dans la bande de Gaza a rencontré, dans le secteur de Zikim, «d'immenses foules de civils affamés qui ont essuyé des tirs». La Défense civile de la bande de Gaza a affirmé que les forces israéliennes avaient tiré dimanche sur des Palestiniens qui tentaient de récupérer de l'aide humanitaire dans le petit territoire, tuant 93 personnes. L'ONU et des ONG font régulièrement état d'un risque de famine dans la bande de Gaza assiégée par Israël après plus de 21 mois de conflit. Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que 93 personnes avaient été tuées et des dizaines blessées à la suite de «tirs de l'occupation (Israël, NDLR) sur des personnes attendant de l'aide» en différents points du territoire. Selon lui, 80 personnes ont notamment péri dans la zone de Zikim, au nord-ouest de la ville de Gaza (nord). Publicité Le Programme alimentaire mondial (PAM) a déclaré qu'un de ses convois transportant de l'aide alimentaire était entré dimanche matin dans la bande de Gaza et avait rencontré, dans le secteur de Zikim, «d'immenses foules de civils affamés qui ont essuyé des tirs». Le PAM a jugé «totalement inacceptable» toute violence contre ces civils. «La faim et la malnutrition sévère» Sollicitée par l'AFP, l'armée a évoqué des «tirs de sommation pour écarter une menace immédiate qui pesait sur elle», face à un regroupement de «milliers» de personnes. Elle a démenti le bilan de la Défense civile. Celle-ci a fait état de 23 autres morts dans des bombardements dans le territoire palestinien. Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël, qui assiège Gaza, et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties. La Défense civile a en outre dit avoir constaté une augmentation du nombre de décès de nourrissons causés par «la faim et la malnutrition sévère», signalant au moins trois décès d'enfants au cours de la semaine dernière. L'appel du pape Léon XIV Dans ce contexte, l'armée israélienne a annoncé étendre ses opérations à la région de Deir al-Balah, dans le centre du territoire palestinien, où elle a sommé la population d'évacuer. Des familles entières ont été vues transportant quelques affaires, ou entassées sur des charrettes tirées par des ânes, se dirigeant en direction du sud. «L'ordre de déplacement massif émis par l'armée israélienne a porté un nouveau coup terrible aux lignes de vie déjà fragiles qui maintiennent les gens en vie dans la bande de Gaza», a déploré dans un communiqué le Bureau des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA). En près de 22 mois de guerre, la majorité des plus de deux millions de Palestiniens de la bande de Gaza ont été déplacés au moins une fois. Au Vatican, le pape Léon XIV a appelé à mettre fin immédiatement à la «barbarie» de la guerre à Gaza, quelques jours après une frappe israélienne meurtrière contre une église catholique dans le territoire palestinien. L'attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes également enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. Publicité Israël a juré de détruire le Hamas et a lancé en représailles une offensive destructrice dans laquelle au moins 58.895 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l'ONU.

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Flottille pour Gaza : le collectif dénonce des « tentatives de sabotage » du Handala avant son départ

Aux cris de « Free Palestine », drapeaux vert, blanc, noir et rouge dans le vent, le Handala a mis les voiles . Six semaines après le départ du Madleen , le premier navire humanitaire à destination de Gaza , une seconde embarcation s'est élancée ce dimanche matin. Le départ a été donné d'Italie, et plus précisément de Gallipoli, dans les Pouilles. Initialement programmé vendredi, il a finalement été reporté en raison des « derniers préparatifs techniques » nécessaires à la navigation. Mais l'embarcation aurait pu ne jamais quitter le port transalpin. Selon Emma Fourreau, eurodéputée insoumise et membre de cette nouvelle expédition, le Handala a subi des « tentatives de sabotage » avant de prendre la mer. Ce que confirme la Flottille pour la libération de Gaza dans un communiqué publié ce dimanche soir. D'abord, au cours de la matinée du départ, « une corde solidement serrée autour de l'hélice du bateau a été découverte ». Puis, un petit peu plus tard, un camion devant transmettre un stock d'eau fraîche au bateau est arrivé. « Cependant, le réservoir indiquait acide sulfurique et contenait en fait une substance chimique corrosive, pointe le collectif humanitaire. Un membre de l'équipage a reçu une projection sur la jambe et soufre de brûlures. Un autre membre d'équipage, détectant une forte odeur de produits chimiques, a ouvert le réservoir et s'est brûlé à la main. » La Flottille pour la libération de Gaza dénonce « deux incidents alarmants », pour lesquels « une investigation complète est nécessaire, mais dont les circonstances sont profondément troublantes. » « Ce pourrait être des tentatives délibérées de nous faire du mal ou d'interrompre notre mission », s'interroge-t-elle plus loin dans le communiqué. Le collectif lance un « appel urgent à la responsabilité » et demande qu'on lui garantisse de pouvoir voguer en toute sécurité. Mais prévient : « Nous ne serons pas intimidés. Nous naviguons pour les enfants de Gaza, contre le siège, la famine et le massacre. Nous naviguons contre le blocus illégal d'Israël et pour donner de l'aide et de l'espoir ». Emma Fourreau, qui a embarqué aux côtés de Gabrielle Cathala, députée insoumise du Val-d'Oise, fustige « des tentatives désespérées pour priver les enfants de Gaza de lait infantile et de nourriture ». « Honte aux complices du génocide ! », s'indigne-t-elle encore. En attendant que la lumière soit faite sur cette affaire, l'ancien chalutier battant pavillon norvégien, chargé de matériel médical, de nourriture, d'équipement pour enfants et de médicaments, a commencé à parcourir les quelque 80 km qui le séparent des côtes de Gaza. Une semaine de trajet sur la mer Méditerranée attend l'équipage. Sur le navire, une bâche clame : « Pour les enfants de Gaza ». D'autres messages, parfois à même les murs du Handala, invitent le pouvoir israélien à « arrêter le génocide » et le monde à « plus d'amour s'il vous plaît ». Emma Fourreau dit elle aussi vouloir « briser le blocus illégal organisé par Israël ». « Ce bateau, il est pour les enfants de Gaza, en première ligne du génocide organisé par Netanyahou », soutient l'élue. Le Madleen, parti le 1er juin avec la militante écologiste Greta Thunberg et l'eurodéputée insoumise Rima Hassan à son bord n'avait pas atteint les côtes de l'enclave. Il avait été intercepté à environ 185 km à l'ouest de Gaza par les forces israéliennes. L'eurodéputée franco-palestinienne avait ensuite été détenue pendant 72 heures avant de pouvoir regagner la France. À son retour, elle avait promis « autant de bateaux que nécessaire » face au blocus.

Maroc : des dizaines de milliers de personnes manifestent contre la situation « insoutenable » à Gaza
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Maroc : des dizaines de milliers de personnes manifestent contre la situation « insoutenable » à Gaza

Ils étaient plusieurs dizaines de milliers. Un grand nombre de Marocains a manifesté ce dimanche à Rabat contre la situation humanitaire « insoutenable » des Palestiniens dans la bande de Gaza et la normalisation des relations entre Israël et leur pays . Les manifestants ont défilé sur l'une des principales avenues du centre-ville de la capitale en brandissant des drapeaux palestiniens et des pancartes appelant notamment à la fin du blocus israélien à Gaza. « C'est une honte, Gaza est sous le feu », « Levez le blocus », « Maroc, Palestine, un seul peuple » et « Non à la normalisation », ont scandé les manifestants, réunis à l'appel de différentes organisations, notamment une coalition regroupant le mouvement islamiste Al Adl Wal Ihssane et des partis de gauche. Les quelque deux millions de Palestiniens assiégés par Israël à Gaza sont au bord de la famine après plus de 21 mois de conflit, déclenché par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023. « Les Palestiniens sont affamés et tués sous les yeux du monde entier. Il est de notre devoir de dénoncer cette situation dramatique insoutenable », a déclaré l'un des manifestants, Jamal Behar, à l'Agence France-Presse (AFP). Pour la jeune Hibattallah Rifqat, « Israël commet un nettoyage ethnique à Gaza. Ma participation à cette manifestation est une manière d'amplifier la voix des Palestiniens », a-t-elle dit. « Dénoncer le drame à Gaza est la moindre des choses. Il est crucial que ça cesse. Et (…) nous sommes contre toute forme de normalisation (avec Israël) », confie une manifestante, Hasna Ouazzani. Plusieurs manifestations de grande ampleur ont eu lieu dans le royaume depuis le début de la guerre à Gaza, en soutien aux Palestiniens mais également pour réclamer l'abrogation de la normalisation des relations entre le Maroc et Israël, actée fin 2020. Le Maroc a officiellement appelé « à l'arrêt immédiat de la guerre israélienne sur Gaza », sans remettre en question la normalisation.

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