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L'éditorial de Philippe Gélie : « Israël-Hamas, chantage à la faim »

L'éditorial de Philippe Gélie : « Israël-Hamas, chantage à la faim »

Le Figaro12 hours ago
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Jamais l'État hébreu, dans sa légitime défense après une agression sans précédent, n'aurait dû s'abaisser à ce point d'inhumanité qui permet à son ennemi de se prétendre au même niveau.
Les images honteuses d'otages israéliens squelettiques diffusées par le Hamas confirment la barbarie absolue du mouvement terroriste, déjà coupable du massacre innommable du 7 octobre 2023. Il est aussi consternant qu'Israël en soit réduit à nier toute équivalence avec ces islamistes sans foi ni loi, et contraint de se renvoyer la balle avec les tortionnaires dans une propagande sinistre pour savoir qui affame le plus l'autre. Jamais l'État hébreu, dans sa légitime défense après une agression sans précédent, n'aurait dû s'abaisser à ce point d'inhumanité qui permet à son ennemi de se prétendre au même niveau.
À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié
« Pas de traitement de faveur » pour la vingtaine d'otages encore en vie, dit le Hamas, tant que des « couloirs humanitaires » ne seront pas ouverts pour acheminer la nourriture nécessaire aux 2 millions de Palestiniens de l'enclave. Les largages de colis ne font que souligner la pénurie, sans la combler, tandis que 1 200 camions restent bloqués à l'extérieur du territoire…
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Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - D'anciens patrons du Mossad et du Shin Beth appellent Donald Trump à mettre fin à la guerre dans l'enclave palestinienne. La liste est impressionnante : Ehoud Barak, ancien chef d'état-major et premier ministre, Danny Yatom et Ephraïm Halévy, ex-patrons du Mossad, mais aussi des anciens dirigeants du Shin Beth comme Ami Ayalon, Yaakov Peri ou Carmi Gillon : au total, près de 600 anciens responsables des légendaires services de sécurité, extérieure (Mossad) et intérieure (Shin Beth), de l'État d'Israël appellent Donald Trump à faire pression sur leur premier ministre, Benyamin Netanyahou, pour mettre fin à la guerre à Gaza, qui dure depuis vingt-deux mois. « Arrêtez la guerre à Gaza ! », exhorte ce courrier du mouvement des Commandants pour la sécurité d'Israël, composé non pas de « colombes » détachées de la dure réalité du vieux conflit israélo-palestinien, mais bien souvent d'anciens faucons durant leur période d'activité, aujourd'hui convaincus que « cette guerre a cessé d'être une guerre juste et conduit l'État d'Israël à perdre son identité », comme le proclame Ami Ayalon…

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Fervente critique de Benyamin Netanyahou, Gali Baharav-Miara s'était opposée à l'éviction du chef du renseignement israélien Ronen Bar, en mai dernier. Le gouvernement israélien a voté lundi à l'unanimité en faveur du limogeage de la procureure générale Gali Baharav-Miara, une critique virulente du premier ministre Benyamin Netanyahou, mais cette décision a été immédiatement suspendue par la Cour suprême après des recours. Le ministre de la Justice, Yariv Levin, a annoncé la décision du cabinet, votée le jour même lors d'un conseil des ministres, et adressé une lettre à Gali Baharav-Miara, l'avertissant qu'elle «ne devait pas chercher à s'imposer à un gouvernement qui n'a pas confiance en elle et ne peut pas travailler efficacement avec elle». Publicité Enquête sur des proches de Netanyahou Gali Baharav-Miara est en conflit avec le gouvernement contestant la légalité de certaines décisions prises par Benyamin Netanyahou, notamment sa tentative, en mai dernier, de limoger le chef du Shin Bet, Ronen Bar. La procureure générale de l'État qui est aussi conseillère juridique du gouvernement, lui avait pourtant interdit de le limoger en arguant qu'il était en situation de «conflit d'intérêts». En cause : une enquête du Shin Bet diligentée par Ronen Bar et visant des proches de Benyamin Netanyahou soupçonnés d'avoir touché des pots-de-vin du Qatar. Immédiatement après la décision du cabinet de limoger la procureure générale, le parti d'opposition Yesh Atid ainsi que des ONG ont déposé en urgence des recours devant la Cour suprême pour en stopper l'application. En réponse, la Cour a émis une injonction suspendant la décision, empêchant le gouvernement de nommer un remplaçant. Les recours seront examinés dans un délai de 30 jours, a précisé la Cour.

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