
Gaza : la crise humanitaire et le calvaire des otages accentuent la pression sur Netanyahou
DÉCRYPTAGE - D'anciens patrons du Mossad et du Shin Beth appellent Donald Trump à mettre fin à la guerre dans l'enclave palestinienne.
La liste est impressionnante : Ehoud Barak, ancien chef d'état-major et premier ministre, Danny Yatom et Ephraïm Halévy, ex-patrons du Mossad, mais aussi des anciens dirigeants du Shin Beth comme Ami Ayalon, Yaakov Peri ou Carmi Gillon : au total, près de 600 anciens responsables des légendaires services de sécurité, extérieure (Mossad) et intérieure (Shin Beth), de l'État d'Israël appellent Donald Trump à faire pression sur leur premier ministre, Benyamin Netanyahou, pour mettre fin à la guerre à Gaza, qui dure depuis vingt-deux mois.
« Arrêtez la guerre à Gaza ! », exhorte ce courrier du mouvement des Commandants pour la sécurité d'Israël, composé non pas de « colombes » détachées de la dure réalité du vieux conflit israélo-palestinien, mais bien souvent d'anciens faucons durant leur période d'activité, aujourd'hui convaincus que « cette guerre a cessé d'être une guerre juste et conduit l'État d'Israël à perdre son identité », comme le proclame Ami Ayalon…

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