
Graphiques en main, Trump présente des statistiques économiques alternatives
Devant les journalistes, convoqués en toute hâte dans le Bureau ovale pour une annonce qualifiée de « majeure » par un haut responsable, le président républicain a exhibé plusieurs graphiques en compagnie de Stephen Moore.
Cet économiste travaillant avec le très conservateur centre de réflexion Heritage Foundation a affirmé que « durant les deux dernières années du gouvernement de Joe Biden, le Bureau des statistiques de l'emploi (BLS) avait surestimé les créations d'emploi de 1,5 million d'unités ». Face à cette « erreur gigantesque », le président républicain « a eu raison de demander à nommer un nouveau responsable » de cette agence fédérale, a assuré cet expert, conseiller de longue date de Donald Trump.
« Je ne pense pas que c'était une erreur. Je pense que ça a été fait volontairement », a commenté le président américain. « Ce sont des données incroyables. Nous allons très bien », s'est-il félicité.
Des chiffres « truqués » ?
Selon les calculs de Stephen Moore, « durant les cinq premiers mois de mandat de Donald Trump, le revenu moyen des foyers, ajusté de l'inflation, a progressé de 1 174 dollars ».
Le BLS revoit de manière régulière, à la hausse ou à la baisse, les données de l'emploi après la publication initiale, parfois de manière importante. La dernière révision d'importance, début août, a revu à la baisse de 258 000 emplois sur les deux derniers mois.
Cette rectification a provoqué la fureur de Donald Trump qui a décidé dans la foulée de limoger la responsable du Bureau, accusée d'avoir « truqué les chiffres de l'emploi avant l'élection pour augmenter les chances de victoires de Kamala » Harris, son adversaire démocrate lors de la dernière élection présidentielle.
Donald Trump avait voulu pendant son premier mandat nommer Stephen Moore à la Fed, la puissante banque centrale américaine. Il avait renoncé face à des critiques portant sur les qualifications de l'économiste ainsi que sur des commentaires sexistes émis par ce dernier.
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Selon l'Insee, le taux d'emploi des 50-64 ans en France a atteint des sommets, se rapprochant de celui des 15-64 ans. Les jeunes de 15-24 ans, de leur côté, pâtissent toujours d'un taux de chômage élevé. Les seniors travaillent… beaucoup plus qu'avant. Pointé du doigt par François Bayrou, le taux d'emploi est l'une des faiblesses de l'Hexagone par rapport à ses voisins. Celui «des jeunes et des seniors», en particulier, a été déploré par le premier ministre, en avril dernier. Une situation qui évolue toutefois peu à peu, selon les dernières données publiées ce vendredi 8 août. Selon l'Insee, en effet, le taux d'emploi des personnes âgés de 50 à 64 ans a atteint, au second trimestre 2025, 69,4%, son plus haut niveau depuis 1975, depuis que ces statistiques sont publiées. En hausse de 0,2 point sur le trimestre et de 1,2 point sur un an, ce taux se rapproche de celui des 15-64 ans, à 69,6 %. Plus précisément encore, les 55-64 ans sont de plus en plus nombreux à travailler, leur taux augmentant de 0,3 point sur trois mois et 1,7 point sur un an. Il atteint ainsi 61,8%, son niveau, là encore, le plus haut jamais atteint. Publicité Parallèlement, le taux d'activité des seniors bat lui aussi des records. Pour rappel, celui-ci correspond à la part des personnes actives dans la population totale d'une tranche d'âge. Il augmente ainsi de 0,2 point pour les 50-64 ans, atteignant son plus haut niveau historique. Le taux de chômage des 50 ans ou plus reste quant à lui faible, à 4,8%, un chiffre inférieur de 0,2 point à son niveau un an plus tôt... Et inférieur de près de trois points à celui de l'ensemble de la population active. Sur dix ans, chez les 50-64 ans, la hausse du taux d'emploi est importante, représentant quelque 14,5 points de pourcentage, contre 11,6 points chez les 55-64 ans. Une conséquence des réformes des retraites successives, ainsi que du vieillissement de la population française. Ces niveaux restent malgré tout insuffisants, selon l'exécutif, qui appelle à renforcer la production et l'emploi en France. À l'inverse, les jeunes sont plus nombreux au chômage Contrairement à leurs aînés, les jeunes de 15 à 24 ans pâtissent toujours d'un taux de chômage élevé. S'il diminue de 0,2 point en trois mois, le taux s'élève à 19,0% et demeure supérieur à son niveau d'un an auparavant de 1,2 point. Il est donc bien supérieur au taux de chômage des Français, toutes catégories d'âge confondues. En outre, au deuxième trimestre 2025, la part des jeunes de 15 à 29 ans qui ne sont ni en emploi, ni en formation, ni en études (NEET) est stable, à 12,8%. Le taux d'emploi des jeunes, quant à lui, est faible, à 35%. Un niveau peu étonnant, ceux-ci faisant, pour la majorité, leurs études. Enfin, sur le trimestre, le taux d'activité des jeunes est quasi stable, à 43,3%. La situation des jeunes sur le marché du travail reste donc un point noir, à améliorer.


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