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Justice: Le Royaume-Uni va accélérer l'expulsion d'étrangers condamnés

Justice: Le Royaume-Uni va accélérer l'expulsion d'étrangers condamnés

24 Heures10-08-2025
Le Royaume peut désormais expulser vers 23 pays des ressortissants étrangers sans attendre qu'ils purgent leur peine de prison dans le pays.
Publié aujourd'hui à 00h12
Keir Starmer, le 31 juillet 2025 en Angleterre.
AFP
Le Royaume-Uni va accélérer l'expulsion d'étrangers condamnés en étendant son programme «expulser maintenant, faire appel plus tard» à 15 nouveaux pays, soit désormais 23 pays au total, a annoncé dimanche le ministère de l'Intérieur.
Ce programme, qui permet au Royaume-Uni d'expulser des ressortissants étrangers sans attendre qu'ils purgent leur peine de prison dans le pays, tout en leur permettant de faire appel dans leur pays d'origine, était en place avec huit pays dont la Tanzanie, l'Estonie ou le Belize. Quinze nouveaux pays
Désormais, il sera étendu à quinze nouveaux pays parmi lesquels l'Angola, le Botswana ou le Liban. Des discussions avec plusieurs autres pays sont en cours, a précisé le communiqué du Home Office.
Le premier ministre Keir Starmer a fait de la réduction de l'immigration, légale comme illégale, une priorité, au moment où l'extrême droite gagne du terrain dans le pays.
«Pendant bien trop longtemps, des criminels étrangers ont exploité notre système d'immigration restant au Royaume-Uni pendant des mois, voire des années, pendant que leurs appels s'éternisaient. Cela doit cesser», a déclaré la ministre de l'Intérieur Yvette Cooper, citée dans le communiqué. Expulsions en hausse
Selon le gouvernement britannique, une place en prison coûte en moyenne 54'000 livres par an (soit plus de 58'000 francs). Depuis juillet 2024, date de l'arrivée au pouvoir des travaillistes, près de 5200 étrangers condamnés ont été expulsés, soit une hausse de 14% sur un an, selon le Home Office.
En pratique, la décision de savoir si ces personnes purgeront leur peine à l'étranger dépendra du pays vers lequel elles sont envoyées, a indiqué le ministère de la Justice à la BBC. Concrètement, cela signifie que certains d'entre eux pourraient être libres dès leur arrivée dans leur pays de destination.
Les quinze nouveaux pays sont l'Angola, l'Australie, le Botswana, Brunei, la Bulgarie, le Canada, le Guyana, l'Inde, l'Indonésie, le Kenya, la Lettonie, le Liban, la Malaisie, l'Ouganda, la Zambie.
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Accueil | Opinion | Courrier des lecteurs | Opinion Retrouvez ici votre courrier des lecteurs du 20 août Commentaire 24 heures / lecteurs Publié aujourd'hui à 06h53 Depuis des décennies, les Suisses observent avec consternation la gabegie qui règne dans le monde, se félicitant que leurs institutions et surtout l'intégrité de leurs autorités rendent une telle situation impossible dans notre pays. Partout, le niveau sanitaire décline: le coût des remèdes et des assurances médicales devient exorbitant. D'innombrables personnes ne peuvent plus se payer un logement à cause de la spéculation foncière. Les employés sont licenciés avant l'âge de la retraite pour faire place à des remplaçants plus jeunes et meilleur marché. De la part des gouvernements, aucune volonté, aucune autorité, aucune responsabilité; les yeux au ciel, ils invoquent les exigences de la divine loi du marché. Ils paient des fortunes à des «consultants» exotiques au lieu de tenir compte des remarques de leurs employés et des citoyens usagers. Partout, les dettes nationales sont ruineuses et les riches paient de moins en moins d'impôts. Paysans, artisans, entrepreneurs et leurs employés sont étouffés par les procédures et la paperasse. La qualité de vie des peuples est sacrifiée au profit de sociétés multinationales et de leurs sous-traitants. Récemment, dans un petit pays, une des deux grandes banques a fait faillite sans que l'organe officiel de contrôle ne sanctionne ses directeurs ni que le ministre de tutelle n'avertisse le gouvernement, probablement par pur patriotisme. Nul n'ignore l'avanie de cet autre État où, pour renforcer sa quincaillerie volante militaire, le gouvernement a imposé le choix d'un engin inachevé, dangereux, et dont les coûts ne cessent de croître, alors que ses experts recommandaient l'avion bien existant et fonctionnel vendu par un pays voisin. Dieu merci, nous ne subissons rien de tout ça en Suisse, car nos dirigeants agissent comme toujours avec honnêteté et prévoyance, dans le plus profond respect du peuple souverain. Lausanne Il est du devoir de la Municipalité de Lausanne de trouver un équilibre entre le développement urbain et la survie économique du tissu commerçant local, surtout dans les quartiers affectés par des chantiers lourds, longs et souvent mal coordonnés. Et ce n'est pas en créant des postes de «délégué à…» à tout va que le problème va se résoudre. Ce qu'il faut, c'est un ensemble de mesures concrètes et réalisables pour atténuer l'impact des chantiers sur les commerçants. En voici quelques-unes: créer une cellule de coordination interservices (mobilité, architecture, entreprises, etc.) pour éviter les chantiers successifs ou qui se chevauchent inutilement dans une même rue, et limiter les durées de chantiers par des appels d'offres intégrant des pénalités de retard et des bonus pour achèvement anticipé. Il faut prévoir aussi la mise en place d'un fonds de compensation temporaire (sous condition d'une baisse objectivable du chiffre d'affaires) pour les commerces durement touchés, des allègements fiscaux ou exonérations temporaires de certaines taxes locales (terrasses, publicité, déchets), la mise en place de bons d'achat ou rabais municipaux à dépenser dans les commerces impactés. Autres mesures: une campagne de communication municipale positive autour des commerces concernés, la mise en place de signalétique visible et attrayante (banderoles, stickers au sol, totems) pour guider les clients vers les commerces, la création d'une application ou carte interactive indiquant les commerces ouverts malgré les travaux. Sans oublier de prévoir des animations pendant les travaux. Chantiers partout, clients nulle part? Soutenons nos commerçants, évitons l'asphyxie du commerce local. Mieux planifier, mieux informer, mieux compenser. C'est maintenant ou jamais. José Martinho, coprésident Le Centre Lausanne Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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