logo
Une perte accrue, mais une gamme d'été réussie

Une perte accrue, mais une gamme d'été réussie

La Pressea day ago
L'action de Canada Goose a clôturé jeudi en baisse de plus de 14 % à 15,15 $ à la Bourse de Toronto.
(Toronto) Canada Goose Holdings affirme que ses nouvelles gammes de vêtements printemps et été semblent trouver un écho auprès des consommateurs, malgré une perte nette plus importante au cours de son dernier trimestre.
Ritika Dubey
La Presse Canadienne
Le chef de la direction, Dani Reiss, a souligné que les vêtements tels que les t-shirts et les polos figuraient parmi les meilleures ventes de l'entreprise ces derniers mois, contribuant à changer l'image d'une marque exclusivement hivernale.
« La campagne printemps et été a insufflé à la marque une énergie nouvelle, ludique et pertinente, avec un message clair : nous sommes aussi là pour l'été », a déclaré M. Reiss aux analystes lors d'une conférence téléphonique jeudi.
La hausse des températures et des hivers plus doux ont poussé certains détaillants, dont Canada Goose, à repenser leur gamme de produits. En conséquence, l'entreprise a élargi son offre pour inclure des doudounes légères, des pulls, des vêtements coupe-vent et imperméables, des chaussures et même des lunettes ces dernières années.
Malgré l'optimisme des dirigeants concernant ces nouvelles gammes de produits, le fabricant de parkas de luxe a enregistré une perte nette plus importante de 125,5 millions au cours de son premier trimestre, comparativement à une perte de 74 millions au cours du même trimestre l'an dernier. Cette perte s'explique en partie par l'augmentation des dépenses en campagnes marketing et l'expansion de son réseau de vente au détail.
Sur une base ajustée, l'entreprise torontoise a déclaré une perte de 1,29 $ par action au cours du trimestre, contre une perte ajustée de 0,80 $ par action l'an dernier.
Si son résultat net a été affecté, les ventes ont progressé.
Le chiffre d'affaires du trimestre s'est élevé à 107,8 millions, en hausse par rapport à 88,1 millions il y a un an.
Le chiffre d'affaires direct aux consommateurs a totalisé 78,1 millions, en hausse de 22,8 % par rapport à l'année précédente, tandis que le chiffre d'affaires de gros a progressé de 11,9 % pour atteindre 17,9 millions.
Le directeur financier, Neil Bowden, a déclaré que l'élargissement de l'offre de l'entreprise au cours des 12 à 15 derniers mois avait porté ses fruits. « C'est pourquoi nous sommes optimistes quant à la durabilité de la situation, malgré un marché de consommation encore assez instable et difficile », a-t-il fait valoir aux analystes.
La confiance des consommateurs a été ébranlée cette année par les menaces tarifaires persistantes des États-Unis et le ralentissement économique, ce qui a incité de nombreux consommateurs à limiter leurs dépenses.
M. Bowden a soutenu que 75 % des produits de l'entreprise sont fabriqués au Canada et que la quasi-totalité d'entre eux sont conformes à l'Accord Canada-États-Unis-Mexique, ce qui les exonère des droits de douane américains. Cependant, l'entreprise paie un « droit de douane légèrement plus élevé » sur ses produits européens.
« Nous continuons de suivre l'évolution de la situation en ce qui concerne les nouveaux droits de douane américains potentiels sur les produits canadiens, ainsi que leurs éventuelles répercussions secondaires sur le consommateur », a déclaré M. Bowden.
L'action de Canada Goose a clôturé jeudi en baisse de plus de 14 % à 15,15 $ à la Bourse de Toronto.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Karl Malenfant sera interrogé à huis clos devant le commissaire Gallant
Karl Malenfant sera interrogé à huis clos devant le commissaire Gallant

La Presse

time2 hours ago

  • La Presse

Karl Malenfant sera interrogé à huis clos devant le commissaire Gallant

Le commissaire Denis Gallant rejette la requête de l'ancien ​​ responsable de la transformation numérique à la SAAQ, Karl Malenfant, qui demandait d'échapper à un interrogatoire à huis clos dans le cadre de la commission sur le fiasco SAAQclic. L'avocat de M. Malenfant, Jean-François Bertrand, a entamé des démarches cette semaine pour casser la citation à comparaître que son client a reçue pour le 5 août. La commission, qui veut se servir de cette rencontre à huis clos pour préparer son témoignage, vient de rejeter cette demande. M. Malenfant demandait en fait que l'interrogatoire soit public afin de rectifier des faits et laver sa réputation. Depuis le début des travaux de la commission Gallant en avril, la gestion du projet SAAQclic par Karl Malenfant a été sévèrement critiquée. Contrairement aux audiences publiques, l'interrogatoire doit avoir lieu de façon confidentielle. Outre le commissaire Denis Gallant, seuls un enquêteur et un procureur seront présents pour rencontrer Karl Malenfant et son avocat. Dans sa décision de vendredi, le commissaire Denis Gallant rappelle que la « manière dont la Commission mène ses enquêtes relève de sa discrétion », précisant que l'entretien demandé s'inscrit dans le processus d'enquête et non des audiences de la Commission. M. Malenfant aura l'occasion de s'exprimer publiquement entre le 15 septembre et le 3 octobre. PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE Le commissaire Denis Gallant L'ancien dirigeant à la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) a rencontré pendant trois heures des enquêteurs au début du mois de mai, détaille M. Gallant : « Plusieurs sujets de son éventuel témoignage n'ont pas été couverts lors de cette première rencontre préliminaire ». Qui plus est, la situation a évolué depuis cette première rencontre avec M. Malenfant ; la Commission a colligé des témoignages et des informations – aussi bien de la SAAQ et que du gouvernement – qui méritent des éclaircissements. « C'est triste pour les Québécois [que l'audience soit à huis clos] », déclare à La Presse l'avocat de M. Malenfant, Jean-François Bertrand, en réaction à la décision. En agissant de la sorte, la Commission « pourra sélectionner ce qu'on va montrer au Québécois », selon lui. Il tient à rappeler que son client a déjà envoyé des milliers de pages de documents et que les informations recueillies lors d'un interrogatoire à huis clos ne peuvent servir dans le rapport final. M. Malenfant n'est pas le seul à devoir répondre aux questions d'enquêteurs devant le commissaire Denis Gallant. Dans les dernières semaines, jusqu'à six intervenants liés au Carrefour des services d'affaires (CASA) – dont faisait partie SAAQclic – ont été assignés à témoigner par le commissaire Denis Gallant, lors d'audiences à huis clos pour répondre aux questions d'enquêteurs. La Presse rapportait le 26 juillet que les firmes LGS et SAP, qui ont fourni la solution progicielle au cœur du fiasco à plus de 1,1 milliard, ont aussi été convoquées pour un tel interrogatoire en huis clos en vertu de l'article 59 qui octroie un pouvoir de contrainte au commissaire. Pouvoir de contrainte ARTICLE 59 : « La Commission peut utiliser ses pouvoirs de contrainte pour convoquer les témoins à une audience à huis clos dans la phase préliminaire de l'enquête publique. Si des éléments du témoignage sont pertinents, les témoins seront appelés à témoigner lors d'une audience publique. Uniquement le témoignage fait dans le cadre de l'audience publique sera considéré pour les fins du rapport. » Source : Règles de fonctionnement, de procédure et de conduite de la commission Gallant Avec Hugo Joncas, La Presse

Le soutien fédéral au pétrole et au gaz n'est pas encore clair, selon Enbridge
Le soutien fédéral au pétrole et au gaz n'est pas encore clair, selon Enbridge

La Presse

time6 hours ago

  • La Presse

Le soutien fédéral au pétrole et au gaz n'est pas encore clair, selon Enbridge

Enbridge a annoncé un bénéfice de 2,18 milliards pour le trimestre clos le 30 juin, en hausse par rapport à 1,85 milliard au même trimestre l'an dernier. Le soutien fédéral au pétrole et au gaz n'est pas encore clair, selon Enbridge (Calgary) Le chef de la direction d'Enbridge se dit encouragé par les discussions menées au Canada et aux États-Unis sur la construction de nouvelles infrastructures énergétiques, mais il reste à voir quelles mesures concrètes en découleront au pays. Ian Bickis La Presse Canadienne « Je suis optimiste quant à nos discussions en cours et à l'harmonisation que nous observons aujourd'hui des deux côtés de la frontière pour faire avancer les projets et la législation », a indiqué Greg Ebel lors d'une conférence téléphonique vendredi pour discuter des résultats du deuxième trimestre. Mais pendant que les deux gouvernements discutent, les plans de projets et la demande des clients sont davantage attirés par les États-Unis, a-t-il ajouté. « À l'heure actuelle, nos clients souhaitent vraiment se tourner vers le Sud, a expliqué M. Ebel. C'est le marché haut de gamme. » La société énergétique de Calgary a annoncé un bénéfice de 2,18 milliards pour le trimestre clos le 30 juin, en hausse par rapport à 1,85 milliard au même trimestre l'an dernier. M. Ebel a vanté la stabilité de ses rendements et son large éventail de projets potentiels. Alors qu'Enbridge achève l'expansion de sa capacité sur la côte américaine du golfe du Mexique, elle pourrait envisager des projets pour desservir la côte ouest canadienne, mais le soutien gouvernemental à ces projets reste incertain. « Le problème réside dans la politique gouvernementale qui définit les conditions nécessaires pour que les investissements se concrétisent. Soyons honnêtes, le gouvernement ne l'a pas encore fait, et il n'est pas certain qu'il ait l'intention de le faire, du moins de notre point de vue », a-t-il mentionné. Il a souligné que le plafond d'émissions des sables bitumineux et l'interdiction des pétroliers sur la côte ouest constituaient des obstacles à la construction d'un nouvel oléoduc. Un gazoduc aurait été légèrement plus simple, mais le problème est aussi que tout projet canadien devra concurrencer les projets américains en termes de rendement, a-t-il estimé. « Seuls les projets et les juridictions offrant de meilleurs rendements, c'est-à-dire des coûts de construction plus faibles, seront desservis, n'est-ce pas ? Je vous le dis donc dès maintenant : il est difficile d'en faire plus dans une région comme la Colombie-Britannique ou même l'Ontario par rapport à l'Ohio ou, disons, au Texas », a-t-il avancé. Les États-Unis disposent d'une capacité d'exportation accrue vers les marchés mondiaux, tandis que l'administration de Donald Trump s'efforce de supprimer les évaluations environnementales et d'ouvrir des zones protégées afin de stimuler la production pétrolière et gazière. Le gouvernement américain réduit également activement le financement et les permis pour les projets d'énergies renouvelables, mais M. Ebel a indiqué que ces mesures ne devraient pas affecter les projets déjà approuvés d'Enbridge. « La loi ' One Big Beautiful Bill Act ' ne devrait avoir aucun impact sur nos projets approuvés, mais nous continuerons de suivre l'évolution de la situation dans ce contexte politique en constante évolution », a-t-il précisé. Le bénéfice ajusté de l'entreprise a atteint 1,42 milliard pour le trimestre, en hausse par rapport à 1,25 milliard l'an dernier. Le bénéfice ajusté s'est établi à 65 cents par action ordinaire, ce qui représente une augmentation par rapport à 58 cents l'an dernier. Selon LSEG Data & Analytics, l'estimation moyenne des analystes tablait sur un bénéfice de 57 cents par action. D'après M. Ebel, une demande stable et des cadres commerciaux à faible risque ont permis d'obtenir des résultats prévisibles malgré la volatilité géopolitique et macroéconomique.

L'Impériale annonce un bénéfice de 949 millions
L'Impériale annonce un bénéfice de 949 millions

La Presse

time7 hours ago

  • La Presse

L'Impériale annonce un bénéfice de 949 millions

(Calgary) L'Impériale a déclaré un bénéfice net de 949 millions au deuxième trimestre, en baisse par rapport à 1,13 milliard un an plus tôt. La Presse Canadienne Le bénéfice par action s'est élevé à 1,86 $ sur une base diluée, ce qui représente une diminution par rapport à 2,11 $ pour la même période l'an dernier. La compagnie pétrolière de Calgary a annoncé un chiffre d'affaires total et autres revenus de 11,23 milliards au cours du trimestre, en baisse par rapport aux 13,38 milliards du même trimestre l'an dernier. La société a indiqué que sa production en amont a atteint 427 000 barils d'équivalent pétrole brut par jour, ce qui en fait la production la plus élevée du deuxième trimestre depuis plus de 30 ans. Le débit moyen des raffineries s'est établi à 376 000 barils par jour au cours du trimestre, en baisse par rapport aux 387 000 barils par jour un an plus tôt. Le président-directeur général de l'Impériale, John Whelan, a mentionné que la société avait réalisé son trimestre de redressement planifié le plus important, tant pour ses activités en amont qu'en aval.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store