
« Au final, le marché de l'emploi résiste » : pourquoi le chômage n'augmente pas… pour l'instant

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Le Figaro
24 minutes ago
- Le Figaro
Pourquoi la mine de lithium d'Imerys dans l'Allier ouvrira deux ans plus tard que prévu
Réservé aux abonnés Les réserves de minerai sont largement revues à la hausse. Mais la mise en service est désormais prévue pour 2030, contre 2028 auparavant sans qu'il n'y ait de retard technique ou politique. « Le cours du lithium a beaucoup baissé. » Le constat a été fait par Sébastien Rouge, le directeur financier d'Imerys, à l'occasion de la présentation des résultats semestriels du groupe le 31 juillet. Le lithium est passé sous les 10 euros le kilo, quand il s'envolait au-dessus de 60 euros en 2022. Et le cours de ce métal intéresse beaucoup Imerys, une société française qui exploite des minéraux à usage industriels, car elle travaille sur un projet de mine en France. La faiblesse du prix du lithium est l'une des raisons pour lesquelles il a décidé de décaler de deux ans sa mise en service, de 2028 à 2030. Dans l'Allier, à Beauvoir, le groupe exploite depuis plusieurs décennies une carrière de kaolin, une argile blanche permettant de fabriquer de la porcelaine mais également utilisée dans les industries du papier, du verre ou de la cosmétique. Et sous cette carrière, Imerys a trouvé en 2022 un énorme gisement de lithium, ce métal désormais bien connu qui entre dans la fabrication des…


Le Parisien
3 hours ago
- Le Parisien
Vous hésitez à prendre un abonnement Vélib ? Hâtez-vous si vous ne voulez pas payer plus cher
« J'suis dégoûté par les nouveaux tarifs. N'essayez même pas de justifier en disant que ça rendra plus accessible les vélibs bleus (…) Ciao Vélib. » Ce tweet rageur, posté dès la fin juillet, résume bien le sentiment d'agacement qui a gagné une partie du demi-million d'abonnés Vélib'après l'annonce du relèvement des tarifs du « service public » francilien de location de vélos en libre-service au cœur de l'été.


Le HuffPost France
4 hours ago
- Le HuffPost France
Jours fériés : François Bayrou donne des détails sur cet « effort demandé aux actifs » et les économies espérées
POLITIQUE - François Bayrou persiste sur cette mesure, pourtant bien loin d'être populaire. Le gouvernement a confirmé viser un rendement de 4,2 milliards d'euros dès 2026 pour le budget de l'État avec la suppression de deux jours fériés, invitant les partenaires sociaux à dire s'ils sont prêts à négocier d'ici le 1er septembre. Matignon a envoyé un document d'orientation à ce sujet aux partenaires sociaux, que l'AFP a pu consulter dimanche. Dans cette lettre révélée par le quotidien économique Les Echos, le gouvernement souhaite « porter en projet de loi de finances pour 2026 une mesure de suppression du caractère férié de deux jours, le lundi de Pâques et le 8 mai », pour les salariés du secteur privé comme du public, ajoutant que le choix des deux jours concernés peut encore être « discuté ». « Les salariés mensualisés et les agents publics ne seront pas rémunérés davantage pour ces nouvelles heures de travail » et « en contrepartie, les employeurs du secteur privé s'acquitteront d'une contribution qui sera affectée au budget de l'État », un dispositif calqué sur celui de la journée de solidarité. « Un effort demandé aux actifs » « C'est un effort demandé aux actifs » qui doit « nous permettre de réduire notre déficit d'activité et de production », souligne le chef du gouvernement dans une lettre accompagnant le document. Le gouvernement invite les partenaires sociaux à lui faire savoir « d'ici au 1er septembre » s'ils souhaitent engager une négociation, qui devra le cas échéant se conclure « au plus tard le 30 septembre ». Les modalités de la mise en œuvre de cette mesure, présentée comme un levier pour augmenter le volume annuel de travail, produire davantage et renforcer la compétitivité de la France, doivent encore être précisées. Il s'agira notamment de définir jusqu'où les entreprises peuvent disposer de flexibilité dans l'organisation de ces deux journées de travail supplémentaires, par exemple pour les salariés qui travaillent déjà le lundi de Pâques et le 8 mai. Le document envisage d' « éventuelles spécificités à prévoir pour l'Alsace, la Moselle et Saint-Pierre-et-Miquelon » où la loi de 1905 de séparation de l'Église et de l'État ne s'applique pas. « Le choix des jours fériés identifiés peut également être discuté » à condition que « le rendement de la mesure soit préservé », selon le texte. « Revenir sur 70 ans de luttes et d'acquis sociaux » Plus de 20 ans après la conversion du lundi de Pentecôte en « journée de solidarité », travaillée mais non payée, la suppression programmée de deux autres jours fériés fait bondir les syndicats qui dénoncent « une volonté explicite de revenir sur 70 ans de luttes et d'acquis sociaux ». « L'article L1 du Code du Travail s'inscrit dans une volonté, par la négociation, de maintenir un équilibre et une cohésion au sein de la société. Avec une négociation supprimant deux jours fériés, le projet du gouvernement vise exactement l'inverse », a réagi dans un communiqué l'intersyndicale (CGT, FO, CFDT, CFE-CGC, CFTC). Les syndicats et le patronat ont reçu le document d'orientation en même temps que la lettre de cadrage sur l'assurance chômage datée du 8 août, visant à atteindre « 2 à 2,5 milliards d'euros » d'économies par an de 2026 à 2029. Une nouvelle réforme qui doit intervenir alors que les partenaires sociaux ont conclu un accord en novembre 2024, avec de nouvelles règles pour quatre ans, entrées en vigueur pour la plupart au 1er avril de cette année. Au micro de franceinfo, le secrétaire national de la CFDT, Olivier Guivarc'h a estimé dimanche que « rien ne justifie que le gouvernement demande de renégocier six mois plus tard, ou même un an plus tard ». La décision de participer aux négociations sera « prise collectivement au cours du mois de septembre, sans doute lors de la première quinzaine », a-t-il ajouté. Les organisations syndicales ont prévu de se réunir le 1er septembre pour définir ensemble « les moyens de réagir ».