
Tissot, Richard Mille, Breitling, Tudor... Sur le Tour de France, des vélos et des montres
Au bout de l'effort, et parfois de la souffrance, les routes du Tour de France sont le juge de paix du talent cycliste. Sur la selle, les meilleurs coureurs se mesurent, et les champions se révèlent. Les montres également, que rien n'empêche de porter en pédalant pour les plus légères, ou d'arborer tels des hommages horlogers sur le bord des routes. Bien sûr, discrètement mais efficacement, les capteurs et montres connectées signés Garmin équipent bon nombre de coureurs avides de données précises sur leurs performances au quotidien. Le géant américain est d'ailleurs partenaire d'une bonne quarantaine d'équipes professionnelles à travers le monde. Mais dans l'Hexagone, depuis déjà quelques années et pour cette 112e édition, le chronométreur officiel et la montre officielle demeurent Tissot. Cette année encore, une PR100 Tour de France à quartz, au boîtier en acier de 40 mm de diamètre, est proposée à 495 euros.
Tissot PR100 Tour de France
Tissot
Humbert-Droz HD10 Romain Grégoire
Humbert-Droz
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Et dans la course ? On peut notamment repérer au poignet du cycliste français Romain Grégoire une HD10 en édition limitée numérotée à 100 exemplaires (890 €), imaginée par les Bisontins d'Humbert-Droz. Une montre automatique cœur ouvert en acier traité avec un revêtement PVD noir qui rend hommage à l'esprit combatif du coureur. Elle bat au rythme d'un mouvement automatique franco-suisse La Joux-Perret G1A0 assemblé à la main dans les ateliers de la marque à Besançon. Un mouvement proposant 68 heures de réserve de marche. Ses petits plus : sa masse oscillante décorée de la silhouette d'un cycliste, réalisée par Bailly Roland à Besançon, et son bracelet aux surpiqures bleues signé Jean-Rousseau. Cette édition limitée est en prévente sur le site de la marque pour 890 euros jusqu'à fin août 2025.
Humbert-Droz HD10 Romain Grégoire
Humbert-Droz
Au guidon des vélos comme dans les paddocks de F1, performance extrême oblige, Richard Mille est omniprésente. La marque est notamment partenaire depuis 2017 de l'UAE Team Emirates, qui a rejoint l'UCI WorldTour, le plus haut niveau du cyclisme professionnel. Avec à la clé victoire de Tadej Pogačar sur le Tour de France 2020, 2021 et 2024. Fin 2024, il devenait également champion du monde pour la première fois de sa carrière. En plus de porter les couleurs de la marque sur leurs vélos et leurs kits, les cyclistes de l'UAE Team Emirates portent également une montre RM 67-02 au poignet. Un miracle d'ergonomie pesant seulement 32 grammes grâce aux matériaux composites TPT et au titane grade 5 qui entrent dans sa composition. Il est associé à un bracelet spécial, totalement dépourvu de coutures, antidérapant et très élastique afin d'épouser parfaitement les contours du poignet de chaque porteur.
Une Richard Mille au poignet des coureurs de l'écurie UAE Team Emirates.
Richard Mille
Richard Mille compte également parmi ses ambassadeurs Mathieu van der Poel, véritable phénomène du cyclisme, qui a hélas dû abandonner sur le Tour cette année, après en avoir arboré le maillot jaune. Le sportif néerlandais champion du monde sur route 2023 a déjà remporté à deux reprises consécutives « l'Enfer du Nord », l'éprouvant Paris-Roubaix, considérée comme la plus rude des classiques du cyclisme. Bon sang ne saurait mentir pour le petit-fils de la légende française Raymond Poulidor et fils de l'ancien champion du monde de cyclo-cross Adrie van der Poel… Mais une autre star porte une montre Richard Mille : Alain Prost, partenaire de la marque depuis 2017, année durant laquelle a été dévoilée la RM 70-01 Tourbillon, conçue en collaboration avec le champion français et inspirée par sa passion (méconnue) pour le cyclisme. Cela fait en effet près de 25 ans que« le Professeur » s'est mis sérieusement au vélo.
La Richard Mille RM 70-01 d'Alain Prost.
franz j. venzin
Le totaliseur inédit de cette RM 70-01 en carbone TPT, une édition limitée à 30 pièces, affiche simplement la distance globale parcourue avec leurs différents vélos. Le poussoir situé à 2 heures permet de sélectionner l'un des 5 rouleaux du compteur kilométrique, dont l'indication est donnée dans une fenêtre en titane. Une pression sur le poussoir situé à 10 heures permet de faire passer le rouleau sélectionné au chiffre supérieur. Le seul effort requis de la part de l'utilisateur consiste à ajouter la distance du jour au total antérieur. Sur cette pièce, les clins d'œil à l'univers du cyclisme sont omniprésents : dans les vis Allen en titane qui fixent les ponts, dans le rocher du barillet, qui rappelle les rayons d'une roue de vélo, sans oublier la cage tourbillon ou la couronne dynamométrique, qui évoque un pédalier de vélo.
Tudor Pelagos FXD Chrono
Tudor
De son côté, la manufacture suisse Tudor a poussé l'intérêt pour le cyclisme jusqu'à désormais posséder sa propre équipe. Elle a ainsi créé le Tudor Pro Cycling Team, qui a déjà remporté de nombreuses victoires. Avec elle, Tudor a lancé un nouveau modèle sportif, hommage au champion suisse Fabian Cancellara, champion olympique et champion du monde. La nouvelle Pelagos FXD Chrono (5490 €), au boîtier de 43 mm mariant fibres de carbone et titane, est produite à seulement 300 exemplaires d'une série dont le numéro 7, nombre fétiche de Fabian Cancellara, lui a été réservé. Signe particulier de ce modèle : une échelle tachymétrique adaptée non pas à la vitesse d'une voiture mais à celle d'un cycliste. Elle propose une graduation en spirale sur le rehaut incliné à 45° sur le pourtour du cadran, permettant d'établir la vitesse moyenne sur une distance donnée. Son calibre Manufacture MT5813, certifié par le Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres (COSC) possède une réserve de marche de 70 heures. Ici, son bracelet en tissu d'une seule pièce est tissé de manière artisanale sur des métiers Jacquard à navette du XIXe siècle par l'entreprise Julien Faure, dans la région de Saint‑Étienne.
Fausto Coppi et Gino Bartali
ArchiviFarabola
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Chez Breitling, dont le président George Kern est un véritable passionné de deux roues et pratiquant émérite, on rend cette année hommage à deux légendes du cyclisme et anciens ambassadeurs de la marque : Fausto Coppi et Gino Bartali. Il faut dire qu'au milieu du XXe siècle, Breitling a été le chronométreur lors des événements cyclistes les plus importants du monde, notamment le Tour de France, le Giro d'Italia, le Milano San Remo et la Flèche Wallonne. La marque dévoile ainsi deux chronographes Top Time de 41 mm animés par le Calibre B01, offrant une précision certifiée COSC et une réserve de marche d'environ 70 heures. Des éditions limitées à 750 pièces aux couleurs éclatantes inspirées des vélos et des maillots des champions de jadis. « Coppi et Bartali ont entretenu l'une des plus grandes rivalités de l'histoire du sport, déclare Georges Kern. Ils se sont mutuellement poussés vers le haut. Ces montres ravivent ainsi une histoire des plus inspirantes. »
Breitling Top Time Fausto Coppi et Gino Bartali
Breitling
La Top Time B01 Fausto Coppi arbore des compteurs turquoise sur un cadran blanc, avec une aiguille des secondes en forme d'éclair orange faisant écho aux couleurs du vélo de Coppi. La Top Time B01 Gino Bartali présente quant à elle un cadran bleu aux accents jaunes, inspirés de son maillot. Ces deux éditions limitées de 750 pièces arborent les surnoms des légendaires cyclistes sur l'échelle tachymétrique : « Il Campionissimo » (le champion des champions) pour Coppi et « L'Intramontabile » (l'intemporel) pour Bartali. Leurs signatures à six heures ajoutent une touche encore plus personnelle. Ces chronographes de 41 mm sont équipés du calibre manufacture 01 de Breitling, à la précision certifiée COSC, proposant une réserve de marche d'environ 70 heures.
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