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La chanteuse Connie Francis s'éteint

La chanteuse Connie Francis s'éteint

La Presse6 days ago
(Los Angeles) La chanteuse américaine des années 1950 et 1960 dont les succès incluent Pretty Little Baby, Connie Francis, est morte à l'âge de 87 ans.
Associated Press
Sa mort a été annoncée jeudi par son ami et attaché de presse, Ron Roberts, qui n'a pas fourni de détails supplémentaires dans l'immédiat.
Francis était une artiste phare de l'ère pré-Beatles, rarement hors des classements entre 1957 et 1964. Capable de séduire aussi bien les jeunes que les adultes, elle a enregistré plus d'une dizaine de chansons classées au top 20, à commencer par Who's Sorry Now ?, et incluant les titres numéro 1 Don't Break the Heart That Loves You et The Heart Has a Mind of Its Own.
Comme d'autres vedettes adolescentes de son époque, elle a également joué dans plusieurs films, dont Where the Boys Are et Follow the Boys.
PHOTO ECKEHARD SCHULZ, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS
Connie Francis, en 2004
La chanteuse n'avait que 17 ans lorsqu'elle a signé un contrat avec MGM Records, après plusieurs apparitions dans des émissions de variétés télévisées. Ses premiers enregistrements ont été peu remarqués, mais elle a ensuite sorti sa version de Who's Sorry Now ?, une vieille ballade de Ted Snyder, Bert Kalmar et Harry Ruby.
Cette reprise a également connu peu de succès au départ, jusqu'à ce que Dick Clark la joue dans son émission American Bandstand en 1958. Francis a enchaîné avec des succès pour adolescents, tels que Stupid Cupid, Everybody's Somebody's Fool et Lipstick on Your Collar. Ses disques sont devenus des succès mondiaux, alors qu'elle a réenregistré ses chansons originales en italien et en espagnol, entre autres langues. Ses concerts à travers les États-Unis affichaient rapidement complet.
Concetta Rosemarie Franconero est née le 12 décembre 1937 à Newark, dans le New Jersey. Elle n'avait que trois ans lorsque son père lui a offert un accordéon pour enfant. L'année suivante, elle a commencé à chanter et à jouer de cet instrument lors de divers évènements publics.
À neuf ans, elle a commencé à apparaître dans des émissions de télévision, notamment Arthur Godfrey's Talent Scouts et The Perry Como Show. C'est Godfrey qui lui a suggéré de raccourcir son nom de famille.
PHOTO REED SAXON, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS
Dick Clark et Connie Francis, en 1980.
Dick Clark l'a présentée à plusieurs reprises dans American Bandstand, et elle a affirmé plus tard que sans son soutien, elle aurait abandonné sa carrière musicale.
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Pour Rick Hughes, c'est indéniable : même si Ozzy Osbourne était passé maître dans l'art d'attirer l'attention sur autre chose, sa voix à elle seule lui aurait permis de cimenter sa place parmi les géants du rock. Le chanteur de Sword raconte son admiration, ainsi que sa brève rencontre, avec le prince des ténèbres. Rick Hughes faisait des rénovations chez lui, mardi après-midi, quand sa fille est venue lui annoncer qu'un de ses héros, Ozzy Osbourne, avait rejoint l'éternité du royaume des ténèbres. « Et ça faisait longtemps que je n'avais pas pleuré en apprenant la mort d'une personnalité publique. » Bien qu'il soit davantage associé à Robert Plant, sans doute grâce à sa belle gueule, Rick Hughes a toujours également considéré Ozzy Osbourne comme un modèle. À l'époque où son groupe Sword jouait du mardi au dimanche à la Mustache, légendaire club hard rock situé à quelques pas du vieux Forum, il puisait dans trois répertoires : ceux de Led Zeppelin, d'AC/DC et de Black Sabbath. PHOTO ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Ozzy Osbourne en janvier 1985 au festival Rock in Rio au Brésil Et c'est dans les toilettes de la Mustache que Rick Hughes aura eu l'occasion d'exprimer au prince de la noirceur toute son admiration. « Disons qu'à cette époque-là, on était beaucoup à passer beaucoup de temps dans les toilettes », raconte en riant celui qui a mis une croix sur l'alcool et la drogue il y a maintenant 22 ans. C'est le 27 avril 1984 que s'arrêtait au Forum de Montréal la tournée Bark at the Moon, un spectacle que Rick n'allait certainement pas manqué. Mais le soir d'avant, c'est à la Mustache que vous pouviez trouver le jeune homme, pour la simple et bonne raison qu'il s'agissait de son deuxième salon. Et aussi, ce n'est pas un détail, parce que la rumeur voulait qu'Ozzy et ses mauvais compagnons viennent faire un tour. Une rumeur fondée : le 26 avril 1984, un Oz très intoxiqué-son état naturel à l'époque-massacre quatre tounes avec l'aide de son guitariste Jake E. 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Le prix des billets ? 2 $ IMAGE TIRÉE DE LA PAGE FACEBOOK ARCHIVES DE MONTRÉAL L'affiche du spectacle de Black Sabbath à Montréal en 1971 Dans les pages de La Presse, le journaliste René Homier-Roy se montre moins enthousiaste que le reste des quelque 25 000 spectateurs. « Sur scène, les membres de Black Sabbath rappellent de façon un peu caricaturale les Stones d'une autre époque, écrit-il au sujet de ceux avec qui Ozzy a inventé la musique métal. « Mais leur soliste, qui bouge mal et malencontreusement, n'arrive pas à la cheville d'un showman aussi étonnant que Mick Jagger. Ses mouvements se bornent d'ailleurs à souligner de façon dramatique et comme au crayon noir les accents plus intenses du texte ou de la musique. Qui l'un et l'autre s'en passeraient. » Une vraie voix Était-ce sa réputation aussi sulfureuse que surfaite de dégustateur de chauve-souris ? Ou, celle, caricaturale, de papa gâteux incapable de parler autrement qu'en lettres attachés ? Chose certaine, le personnage d'Ozzy avait fini, dans l'œil des néophytes du moins, par occulter l'artiste novateur et visionnaire. Ozzy Osbourne est « un grand chanteur », insiste pourtant Rick Hughes. Et pour appuyer ses propos, notre interlocuteur nous offre au bout du fil, à pleins poumons, les premières mesures de Symptom of the Universe, tiré du sixième album de Black Sabbath, Sabotage (1975). Extrait de Symptom of the Universe de Black Sabbath Video Player is loading. Play Video Play Skip Backward Skip Forward Mute Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Fullscreen This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. 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T'essaieras de chanter Diary of a Madman, tu vas voir. » Extrait de Diary of a Madman d'Ozzy Osbourne Video Player is loading. Play Video Play Skip Backward Skip Forward Mute Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Fullscreen This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. 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Nul autre que le trio historique qui appuyait Ozzy sur son disque live Speak of the Devil : Brad Gillis à la guitare, Rudy Sarzo à la basse et Tommy Aldridge à la batterie. PHOTO TIRÉE DE LA PAGE FACEBOOK DE BRAD GILLIS Tommy Aldridge, Rick Hughes, Brad Gillis et Rudy Sarzo « Je ne sais quoi te dire d'autre que je capotais ben raide, conclut le rockeur québécois. Et que pendant que j'étais avec eux, je pensais à Ozzy. » Lisez notre décryptage sur le dernier concert de Black Sabbath

« Ozzy, c'était un grand chanteur »
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C'est en avril 1984 que s'arrêtait au Forum de Montréal la tournée Bark at the Moon, un spectacle auquel Rick avait assisté avec ses chums avant de traverser à la Mustache, parce qu'il s'agissait de leur deuxième salon, mais aussi parce que la rumeur voulait qu'Ozzy et ses mauvais compagnons viennent faire un tour. « Il avait fini par arriver vers 2 h du matin, se souvient Rick. J'ai tout fait pour le rencontrer et à un moment donné, je l'ai croisé aux toilettes. Évidemment que moi, autant que lui, on volait haut comme des cerfs-volants, mais je me rappelle lui avoir dit qu'il était mon idole. 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