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Une Québécoise de 9 ans retrouvée morte après une alerte AMBER

Une Québécoise de 9 ans retrouvée morte après une alerte AMBER

La Presse21-07-2025
La jeune Melina Frattolin, 9 ans, a été retrouvée morte à Ticonderoga, dans l'État de New York, selon les informations de la police de l'État. La jeune fille était recherchée depuis samedi et avait fait l'objet d'une alerte AMBER de l'autre côté de la frontière.
Selon la police de l'État de New York (NYSP), son père, l'entrepreneur montréalais Luciano Frattolin, a d'abord appelé le 911 samedi soir vers 22 h ; il a alors déclaré que sa fille était disparue et avait possiblement été enlevée près de la sortie 22 de l'Insterstate 87, à Lake George, une station touristique sise en plein cœur des Adirondacks, à 260 km au sud de Montréal.
Une alerte AMBER a été lancée par les autorités de l'État dimanche, vers 1 h du matin. Comme au Québec, l'alerte AMBER est déclenchée par la police lorsqu'on croit qu'un enfant a été enlevé et qu'il est sérieusement en danger.
Or, le bureau du shérif du comté de Warren, qui s'occupait d'abord de l'enquête, a rapidement identifié de nombreuses incohérences dans la version du père.
Les policiers ont ainsi mis à jour leurs informations ; rien n'indique désormais que l'enfant a bel et bien été enlevée, selon la NYSP, qui a hérité de l'enquête.
INFOGRAPHIE LA PRESSE
Pas d'arrestation
La jeune Melina a été retrouvée morte en fin d'après-midi dimanche à Ticonderoga, toujours dans l'État de New York, à une cinquantaine de minutes en voiture de Lake George. Ce sont des gardes forestiers, des chiens pisteurs et des unités aériennes qui ont retrouvé l'enfant, selon la NYSP.
Pour l'instant, ni suspect ni arrestation n'a été annoncé, mais le corps policier assure qu'il n'y a « pas de danger pour le public ».
La police n'a pas non plus précisé les causes de la mort ou le lieu exact de la découverte du corps de la jeune Melina. Une conférence de presse de la NYSP, portant sur sa disparition et sa mort, devrait avoir lieu ce lundi matin.
PHOTO TIRÉE DE LA PAGE LINKEDIN DE LUCIANO FRATTOLIN
Luciano Frattolin
Le père de la jeune fille, Luciano Frattolin, est un entrepreneur qui possède l'entreprise de café Gambella, dont le siège social est au centre-ville de Montréal. Sur le site de l'entreprise, on peut notamment lire que Melina est « la lumière de sa vie et son inspiration… pour à peu près tout ! ».
Dans les deux dernières années, son entreprise avait notamment commandé un documentaire promotionnel au studio montréalais CocoFilms. « Il adorait sa fille », a raconté, sous le choc, un employé du studio, à qui La Presse a appris la nouvelle et qui n'a pas voulu donner son nom. Le documentaire était presque terminé. « Elle était tellement charmante », se souvient l'employé.
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La police de l'immigration veut recruter 10 000 « patriotes »
La police de l'immigration veut recruter 10 000 « patriotes »

La Presse

time5 hours ago

  • La Presse

La police de l'immigration veut recruter 10 000 « patriotes »

Pour ajouter 10 000 policiers de terrain, enquêteurs et juristes aux 20 000 agents existants, elle a reçu du Congrès une enveloppe de 75 milliards de dollars, ce qui fait d'ICE la force de police fédérale la mieux dotée, devant le FBI. (Los Angeles) « L'Amérique a besoin de vous » : détournant le fameux dessin représentant l'Oncle Sam, le doigt tendu pour mobiliser durant la Première Guerre mondiale, la police de l'immigration de Donald Trump veut recruter 10 000 « patriotes » pour « se débarrasser » de millions de clandestins. Andrew MARSZAL, avec Nicolas REVISE à Washington Agence France-Presse La campagne agressive, lancée la semaine dernière sur les réseaux sociaux par ces forces de l'ordre connues sous leur acronyme ICE (Immigration and Customs Enforcement), use d'une rhétorique et d'une iconographie aux accents guerriers. Une offensive qui ravit les partisans d'une main de fer contre l'immigration autant qu'elle horrifie les défenseurs des droits de la personne. « L'Amérique est envahie de criminels et de prédateurs. Nous avons besoin de VOUS pour nous en débarrasser », exhorte sur son site internet la police de l'immigration, qui dépend du ministère à la Sécurité intérieure (DHS) dirigé par Kristi Noem, fidèle du président Trump. Des photos du milliardaire conservateur coiffé de son inséparable casquette et de jeunes femmes harnachées comme des paramilitaires sont barrées du slogan « Défendez la patrie. Rejoignez ICE aujourd'hui. » « Pour notre culture » « Pour notre pays, pour notre culture, pour notre mode de vie. Répondrez-vous à l'appel ? », enjoint encore le ministère sur son compte X. Pour ajouter 10 000 policiers de terrain, enquêteurs et juristes aux 20 000 agents existants, elle a reçu du Congrès une enveloppe de 75 milliards de dollars, ce qui fait d'ICE la force de police fédérale la mieux dotée, devant le FBI. De quoi promettre à ses recrues 50 000 dollars de prime de recrutement et autres avantages. Mercredi sur la télévision Fox News, Kriti Noem a annoncé l'extension des âges minimum et maximum pour postuler : dès 18 ans et au-delà de 40 ans. Depuis son retour au pouvoir le 20 janvier, Donald Trump met en œuvre de manière spectaculaire sa priorité absolue de campagne : la lutte contre l'immigration clandestine. À coups de descentes sur des stationnements de magasins de bricolage, dans des cuisines de restaurants ou sur des exploitations agricoles, des policiers en civil, armés et masqués, mènent une véritable chasse aux clandestins afin de les expulser des États-Unis. Ces personnes sans papiers, la plupart venues d'Amérique latine, sont estimées à quelque 11 millions, sur 41 millions d'immigrés au total aux États-Unis, selon l'association classée à gauche ACLU. « Cheval de Troie » En Californie, la justice fédérale a interdit fin juillet ces opérations coup de poing, que des associations de défense des droits de la personne et des avocats assimilent à des contrôles au faciès violents et illégaux. Mais cela n'a pas dissuadé ICE de mener mercredi à Los Angeles une opération spectaculaire pour arrêter quelques travailleurs sans-papiers sous les caméras de Fox News. Depuis l'arrivée de Donald Trump au pouvoir en janvier, le nombre d'entrées illégales via la frontière avec Mexique a drastiquement chuté. Dans le même temps, le nombre d'immigrés détenus des centres de rétention a atteint un niveau record en juin – 60 254 personnes contre 40 500 en janvier –, selon une analyse de l'AFP à partir de chiffres officiels. Des responsables du ministère ont assuré cette semaine dans la presse avoir déjà reçu 80 000 candidatures pour ICE, huit fois plus que le nombre de postes à pourvoir. La police de l'immigration a également une nouvelle recrue depuis mercredi : Superman. L'acteur Dean Cain, qui incarna le super héros dans une série télé des années 1990, Lois & Clark : The New Adventures of Superman, a annoncé avoir rejoint ICE, au nom de son engagement pour la politique du président Trump. « Tant de patriotes l'ont fait et je suis fier d'en faire partie », a déclaré le comédien dans une vidéo.

Le plan israélien aboutira au « sacrifice » des otages, avertit le Hamas
Le plan israélien aboutira au « sacrifice » des otages, avertit le Hamas

La Presse

time6 hours ago

  • La Presse

Le plan israélien aboutira au « sacrifice » des otages, avertit le Hamas

Des Palestiniens marchent dans une rue de Gaza près de bâtiments détruits, le 8 août 2025. (Jérusalem) Israël se prépare à commettre un « nouveau crime de guerre » avec son plan de prendre le contrôle de la ville de Gaza, « une aventure criminelle qui lui coûtera cher » et aboutira au « sacrifice des otages », a affirmé vendredi le Hamas. Michael BLUM Agence France-Presse « L'approbation par le cabinet sioniste des plans visant à occuper la ville de Gaza et à évacuer ses habitants constitue un nouveau crime de guerre que l'armée d'occupation souhaite commettre contre la ville et ses près d'un million d'habitants », a réagi le mouvement islamiste palestinien. « Cette aventure criminelle coûtera cher et ne sera pas un voyage facile » pour l'armée israélienne, ajoute ce communiqué diffusé sur Telegram. La décision d'occuper la ville de Gaza, annoncée vendredi matin à l'issue d'une réunion du cabinet de sécurité du premier ministre israélien, confirme que Benyamin Nétanyahou et son gouvernement « ne se soucient pas du sort de leurs otages ». « Ils ont compris que l'extension de l'agression signifie leur sacrifice, révélant leur imprudence envers la vie des prisonniers pour des objectifs politiques ayant déjà échoué », soutien le mouvement islamiste, qui retient toujours 49 otages, dont 27 sont présumés morts, depuis son attaque sanglante le 7 octobre 2023 depuis Gaza en territoire israélien. Le cabinet de sécurité israélien a approuvé dans la nuit de jeudi à vendredi un plan présenté par Benyamin Nétanyahou pour « vaincre » le Hamas et « prendre le contrôle » de la ville de Gaza, dévastée par la guerre et en proie à une grave crise humanitaire. Le plan « visant à une prise de contrôle militaire complète de la bande de Gaza occupée doit être immédiatement stoppé », a réagi vendredi le Haut-Commissaire aux droits de l'homme Volker Türk dans un communiqué. La veille, le premier ministre israélien avait annoncé sur Fox News qu'Israël avait « l'intention » de prendre le contrôle de l'enclave, mais « pas [de] la gouverner » ou de la « garder », disant vouloir ensuite « passer le relais à des forces arabes qui y gouverneront […] correctement sans nous menacer et en offrant une vie agréable aux habitants ». Selon le plan validé dans la nuit, l'armée israélienne « se prépare à prendre le contrôle de la ville de Gaza tout en distribuant une aide humanitaire à la population civile en dehors des zones de combat », indique un communiqué des bureaux du premier ministre. Lisez « Israël veut contrôler toute la ville de Gaza » « Le cabinet de sécurité – par un vote à la majorité – a adopté cinq principes pour conclure la guerre : le désarmement du Hamas ; le retour de tous les otages – vivants et morts – ; la démilitarisation de la bande de Gaza ; le contrôle sécuritaire israélien dans la bande de Gaza ; l'établissement d'une administration civile alternative qui ne soit ni le Hamas ni l'Autorité palestinienne », ajoute le texte. « Faillite diplomatique » Actuellement, l'armée israélienne occupe ou opère au sol dans près de 75 % de la bande de Gaza, principalement depuis ses positions permanentes dans le territoire le long de la frontière. Elle bombarde partout où elle le juge nécessaire. La décision du cabinet « signifie abandonner les otages, tout en ignorant complètement les avertissements répétés de la direction militaire et la volonté claire de la majorité du public israélien », a déploré le Forum des familles, principale organisation des proches d'otages israéliens. La diffusion la semaine dernière par le Hamas et le Djihad islamique de vidéos de propagande montrant deux d'entre eux, très affaiblis et amaigris, a suscité colère et émotion. PHOTO BASHAR TALEB, AGENCE FRANCE-PRESSE Des Palestiniens transportent des bidons et des seaux alors qu'ils marchent dans une rue détruite de Gaza, le 8 août 2025. Le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, a fustigé sur X une « catastrophe qui va entraîner beaucoup d'autres catastrophes », amener « la mort des otages, celle de nombreux soldats, coûter des dizaines de milliards aux contribuables israéliens et [provoquer] une faillite diplomatique ». « Les plans de Nétanyahou […] confirment sans l'ombre d'un doute son désir de se débarrasser des otages et de les sacrifier dans la poursuite de ses intérêts personnels et de son agenda idéologique extrémiste », a réagi jeudi le Hamas, qui retient toujours 49 otages, dont 27 sont présumés morts. Dénonçant « un revirement flagrant du processus de négociation […] malgré la proximité d'un accord final », le mouvement islamiste assure que « toute escalade […] ne sera pas une promenade de santé et aura un coût élevé et douloureux » pour Israël. À Gaza, des habitants disent craindre le pire. « Ils nous disent d'aller au sud, puis de revenir au nord, et maintenant ils veulent encore nous envoyer au sud. Nous sommes des êtres humains, mais personne ne nous entend ni ne nous voit », dit à l'AFP Maysa Al-Chanti, 52 ans, mère de six enfants. La presse israélienne annonçait depuis plusieurs jours un plan visant « à conquérir l'ensemble de la bande de Gaz […], une opération de plusieurs mois qui nécessitera une mobilisation massive de réservistes. Elle s'est fait aussi l'écho des réserves, voire de l'opposition du chef d'état-major de l'armée, qui aurait mis en garde contre un » piège « tendu par le Hamas. Selon la radio publique Kan, une « grande majorité des ministres du cabinet de sécurité a estimé que le plan alternatif présenté par l'armée n'atteindrait pas l'objectif de vaincre le Hamas et de libérer les otages ». « Ultimatum de facto » « Le plan approuvé est structuré en plusieurs étapes, et certains ministres ont même trouvé qu'il était trop long : d'abord conquérir la ville de Gaza, dont les habitants seront évacués dans les deux prochains mois en direction des camps de réfugiés situés dans le centre de la bande de Gaza et d'autres endroits. Ensuite, les troupes encercleront la ville et opéreront à l'intérieur », détaille la radio. Pour le quotidien Israel Hayom, ce plan « sert de facto d'ultimatum au Hamas : accepter l'accord sur la table ou laisser Israël conquérir toute la bande de Gaza ». Après 22 mois d'une guerre dévastatrice, déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien depuis Gaza, le petit territoire palestinien est menacé d'une « famine généralisée », selon l'ONU, et dépend totalement de l'aide humanitaire, distribuée en quantités largement insuffisantes d'après les humanitaires. Amjad Al-Chawa, directeur du Réseau des ONG palestiniennes à Gaza, explique à l'AFP que les procédures d'inspection aux points d'entrée ralentissent l'acheminement de l'aide : « Entre 70 et 80 camions par jour, transportant uniquement certains types de marchandises », indique-t-il, alors que l'ONU estime les besoins à au moins 600 camions d'aide par jour. Quelque 2,4 millions de Palestiniens vivent au quotidien sous les bombes dans ce territoire qui longe la Méditerranée. Les représailles israéliennes y ont déjà fait 61 258 morts, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU. Du côté israélien, l'attaque du Hamas a entraîné la mort de 1219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Israël avait déjà occupé Gaza en 1967 et implanté un ensemble de 21 colonies israéliennes, démantelées en 2005 avec le retrait unilatéral décidé par le premier ministre d'alors, Ariel Sharon.

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