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Brésil : le parquet requiert la condamnation de Bolsonaro pour «coup d'État»

Brésil : le parquet requiert la condamnation de Bolsonaro pour «coup d'État»

Le Figaro3 days ago
Le parquet brésilien a réclamé mardi 15 juillet la condamnation de l'ancien président, Jair Bolsonaro, ainsi que de sept autres accusés, pour «coup d'État» et «association criminelle armée».
Le parquet général du Brésil a requis mardi 15 juillet la condamnation de l'ancien président Jair Bolsonaro et de sept autres accusés pour «coup d'État» et «association criminelle armée», selon un communiqué.
L'ex-président d'extrême droite encourt jusqu'à 40 ans de prison à l'issue de son procès devant la Cour suprême du Brésil. Il est accusé d'être le «leader d'une organisation criminelle» ayant conspiré pour son maintien au pouvoir quel que soit le résultat de l'élection présidentielle d'octobre 2022, remportée par l'actuel chef de l'État de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.
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«Après avoir vérifié l'implication des individus dans les faits», le procureur général a conclu qu'il était «nécessaire qu'ils soient condamnés (...) pour organisation criminelle armée», «tentative d'abolition de l'État démocratique», «coup d'État» ainsi que pour d'autres délits en lien avec des dommages causés aux biens publics, a précisé le parquet.
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«La loi séparatisme a été une catastrophe pour nous»: le combat de Cécile pour continuer d'instruire ses trois filles à la maison
«La loi séparatisme a été une catastrophe pour nous»: le combat de Cécile pour continuer d'instruire ses trois filles à la maison

Le Figaro

time22 minutes ago

  • Le Figaro

«La loi séparatisme a été une catastrophe pour nous»: le combat de Cécile pour continuer d'instruire ses trois filles à la maison

Ne pas aller à l'école, c'est le rêve de beaucoup d'enfants. La solution ? Faire l'école à la maison. Mais qu'on ne s'y méprenne pas, cela ne veut pas dire que l'instruction n'est pas au rendez-vous. «On a commencé à le faire par commodité», raconte Cécile, illustratrice, qui habite Toulon avec son mari. Depuis toujours, Cécile fait l'école à la maison pour ses trois filles, Emi, Mây-Lan et Jun. «Au début, on pensait faire comme tout le monde et mettre notre aînée à la crèche. Mais on n'a pas eu de place et on a fini par la garder à la maison. Je travaille de chez moi, donc ça ne posait pas problème. Peu à peu, j'y ai pris goût». Cécile poursuit alors l'éducation de sa fille lorsqu'elle atteint l'âge de la maternelle, et accouche de son deuxième enfant. «On s'est alors rendu compte que ce n'était pas l'école qui était obligatoire en France, mais l'instruction. On s'est demandé si l'on prenait un risque, puis on a décidé de se faire confiance !» Aujourd'hui, les trois filles sont âgées de 14, 11 et 9 ans. Pour l'heure, aucune n'a été scolarisée. Pour préparer ses cours, leur mère s'aide d'Internet et des sites d'éducation comme Eduscol, site officiel d'information et d'accompagnement des professionnels de l'éducation. «Beaucoup d'enseignants fournissent aussi des exercices en ligne. Et il y a beaucoup d'échanges avec la communauté de parents qui font l'école à la maison. On est très nombreux (30 644 enfants en 2024-25, contre 72 369 enfants en 2021-2022 selon la Cour des comptes, ndlr)», explique-t-elle. Loi séparatisme : «Une vraie catastrophe pour nous» Cécile se qualifie d'ailleurs d'autodidacte et affirme qu'elle est passionnée par l'apprentissage, le sien mais aussi celui des autres. «Pour enseigner à mes filles, je me suis renseignée sur les méthodes existantes. On a commencé par la méthode Montessori , qui repose sur l'autonomie et la pratique, que je trouve adaptée pour les petits. Je suis aussi adepte de la méthode Mason, qui consiste à apprendre grâce à des livres et des histoires. C'est bien sûr un support qui accompagne la méthode d'apprentissage traditionnelle, mais c'est efficace. Néanmoins, mon aînée passera le brevet l'année prochaine, donc il faudra s'adapter et la former aux attentes spécifiques de cet examen.» Concernant le programme, elle affirme que jusqu'à la fin du collège, «c'est plutôt relax», et que ce n'est pas une source d'angoisse pour elle, même si «le chapitre sur les probabilités en maths, c'était un peu complexe !». En revanche, en prévision de l'arrivée au lycée d'Emi, la grande, ses parents envisagent peut-être de recourir à des écoles d'enseignement à distance, notamment ceux du cours Sainte-Anne et du cours Griffon, en complément des enseignements à la maison. Alors que les familles sont de plus en plus nombreuses à opter pour l'école à la maison, elles font face à des règles strictes depuis la rentrée 2022. Jusqu'alors, elles n'étaient pas obligées d'obtenir une autorisation de l'éducation nationale. Il suffisait de faire une déclaration annuelle. Mais lorsque la loi du 24 août 2021, dite «loi séparatismes», et le décret du 15 février 2022 entrent en vigueur, la donne change. L'école à la maison devient alors très surveillée. Ainsi, dès la rentrée 2022, les parents doivent obtenir une autorisation d'instruction auprès du directeur académique des services de l'éducation nationale. La famille est aujourd'hui en désobéissance civile «Cette loi a été une catastrophe pour nous, raconte Cécile. On a pu y échapper au début car on avait de l'ancienneté, mais il a ensuite fallu faire la demande pour nos trois filles. Ils ont accepté pour l'aînée et la benjamine, mais pas pour la cadette, sans aucune explication. On a contesté la décision, mais ils n'ont pas changé d'avis». Mais la famille a choisi de ne pas scolariser leur fille pour autant et de se placer, de fait, en situation d'illégalité depuis la rentrée 2024. «On a décidé de ne pas faire la demande d'autorisation, on a simplement déclaré que l'on faisait l'école à la maison, comme les années précédentes.» La famille reçoit ensuite une proposition de classement sans suite, sous condition de faire un stage parental. «C'était comme s'il fallait prouver qu'on est des bons parents. On a accepté de le faire, pour montrer notre bonne foi. Mais on n'a pas donné de preuve de scolarisation, donc on va tomber sous le coup de la loi, sauf si le procureur est magnanime, ce qui m'étonnerait». Le rectorat a donc fait une déclaration de non-scolarisation, même si la jeune fille est scolarisée à la maison. «L'an prochain, il y aura sûrement une accusation de récidive et le procureur va nous convoquer», confie ainsi Cécile. La famille fait d'ailleurs partie de l'association «Enfance Libre» depuis l'an dernier. Elle regroupe des familles en «désobéissance civile» et revendique le retour à un régime déclaratif pour l'école à la maison. De leur côté, les trois jeunes filles vivent très bien leur situation atypique. «Même si elles n'y ont jamais été, elles sont très contentes de ne pas aller en classe. Elles se rendent compte de la chance qu'elles ont en discutant avec leurs amis qui doivent se lever tôt, faire leurs devoirs le soir...», explique Cécile. Et le travail au quotidien ? «On sent parfois qu'il y a de la réticence, qu'on les force un peu à travailler. C'est à nous de trouver comment leur donner envie. Mon aînée est bonne élève mais elle n'aime pas la rédaction. Pourtant, elle lit beaucoup et écrit des textes personnels. Mais quand on l'oblige à écrire quelque chose, ça peut coincer. Malgré tout, c'est essentiel de leur imposer une discipline». L'une des remarques qui revient souvent lorsque l'on parle d'école à la maison, c'est la question de la vie sociale de l'enfant. Pour beaucoup, un enfant instruit en famille aura du mal à sociabiliser à l'avenir. Une idée reçue à laquelle s'oppose Cécile, qui explique : «Beaucoup d'enfants sont en détresse à l'école. Personnellement, j'ai souffert de phobie scolaire mais on n'en parlait pas à l'époque. On m'a parfois demandé si je craignais que mes filles fassent de la phobie sociale, mais je ne pense pas que l'école garantisse automatiquement une vie sociale épanouie». À bas les notes ! Son mari, assure-t-elle, est du même avis : «Lui a décroché en seconde, même s'il était bon élève. Il ne trouvait plus de sens à l'école. Selon nous, les enfants ne sont pas tous adaptés au système scolaire». Qu'en est-il du ressenti d'Emi, Mây-Lan et Jun ? «Tout dépend de la personnalité de l'enfant. Mon aînée vit très bien le fait de voir ses copines de temps en temps, la deuxième a moins besoin de voir du monde, et la dernière est très sociable !», précise Cécile. Les parents ont choisi d'inscrire leurs filles dans des activités collectives, comme le sport et la musique. «C'est là qu'elles ont rencontré leurs amis. Et puis il y a aussi les enfants de nos amis, avec qui elles s'entendent très bien». Comme quoi, il n'y a pas que l'école pour faire des relations. Pour ce qui est des notes, Cécile a choisi de ne pas s'en servir pour évaluer ses filles. «Elles ont eu leurs premières notes au Conservatoire de musique ! Lorsque je les évalue, je leur montre les notions qu'elles n'ont pas intégrées, et elles en sont d'ailleurs conscientes d'elles-mêmes. Je pense qu'il faut surtout mettre l'accent sur la compréhension». L'une d'entre elles sera-t-elle scolarisée un jour ? «Les deux premières ne semblent pas en ressentir le besoin, mais la troisième est moins réticente. On s'adaptera, car il faut aussi écouter les envies de l'enfant», conclut Cécile.

Limogeage d'une procureure dans l'affaire Epstein, fille d'un ex-chef du FBI bête noire de Trump
Limogeage d'une procureure dans l'affaire Epstein, fille d'un ex-chef du FBI bête noire de Trump

Le Figaro

time7 hours ago

  • Le Figaro

Limogeage d'une procureure dans l'affaire Epstein, fille d'un ex-chef du FBI bête noire de Trump

Une procureure américaine impliquée dans la procédure pénale contre le financier américain Jeffrey Epstein, mort en prison avant d'être jugé pour crimes sexuels, affaire qui met Donald Trump en porte à faux avec sa base, a été limogée, rapportent des médias américains jeudi 17 juillet. Maurene Comey est par ailleurs la fille de James Comey, l'ancien directeur du FBI, brutalement limogé par Donald Trump en 2017 lors de son premier mandat et actuellement visé par une enquête de la police fédérale. En poste au parquet fédéral de New York, Maurene Comey a été licenciée mercredi sans préavis, précisent les médias. Sollicité par l'AFP, le ministère de la Justice s'est refusé à tout commentaire. Maurene Comey faisait partie de l'équipe de procureurs qui instruisait le dossier contre Jeffrey Epstein. La mort du sulfureux homme d'affaires, retrouvé pendu dans sa cellule à New York le 10 août 2019, a alimenté d'innombrables théories complotistes selon lesquelles il aurait été assassiné pour empêcher des révélations embarrassantes sur toute une série de personnalités de premier plan. La semaine dernière, le ministère de la Justice et le FBI ont annoncé n'avoir découvert aucun élément nouveau dans ce dossier qui justifierait la publication de nouveaux documents. Publicité Dans un memorandum conjoint, le ministère et le FBI confirment le suicide en prison de Jeffrey Epstein et affirment n'avoir découvert, lors d'un examen approfondi de la totalité du dossier, ni «liste de clients» de son réseau d'exploitation sexuelle ni «preuves crédibles qu'il aurait fait chanter des personnes puissantes». Ces conclusions ont ulcéré une partie de la base de Donald Trump, qui espérait des révélations explosives avec son retour au pouvoir, son administration s'étant engagée à «lever le voile» sur cette affaire «répugnante». Visiblement agacé de ne pas parvenir à éteindre cette polémique venant de son propre camp, Donald Trump a accusé mercredi «quelques républicains stupides et idiots» de faire le jeu de ses opposants démocrates en émettant ces critiques.

Bordeaux : relaxe partielle pour un couple soupçonné d'avoir voulu «sacrifier» son fils dans le Sahara
Bordeaux : relaxe partielle pour un couple soupçonné d'avoir voulu «sacrifier» son fils dans le Sahara

Le Figaro

time10 hours ago

  • Le Figaro

Bordeaux : relaxe partielle pour un couple soupçonné d'avoir voulu «sacrifier» son fils dans le Sahara

Le couple avait été arrêté en compagnie de leur fils en décembre 2023 en Espagne, alors qu'ils embarquaient pour le Maroc, où ils souhaitaient exorciser l'enfant de 5 ans. Le tribunal correctionnel de Bordeaux a relaxé partiellement jeudi soir un couple de professeurs de musique girondins soupçonnés d'avoir voulu «sacrifier» leur fils de cinq ans dans le désert marocain, tout en leur retirant l'autorité parentale. Le ministère public avait requis six ans d'emprisonnement à l'encontre du père et quatre ans de la mère pour association de malfaiteurs, mais la présidente du tribunal a jugé «qu'aucun élément ne pouvait caractériser» cette infraction. Ils ont toutefois été tous deux condamnés à 18 mois de prison pour avoir failli à leurs obligations légales en tant que parents, peine assortie d'un sursis probatoire de deux ans et d'une injonction de soins pour le père. «En aucun cas, je n'ai voulu faire du mal à mon fils», a assuré Florian L., 42 ans, qui comparaissait dans un box vitré, car il était en détention provisoire, mais est ressorti libre. Le couple avait été interpellé le 21 décembre 2023 par la Guardia civil, la gendarmerie espagnole, à Algésiras alors qu'il allait embarquer à bord d'un ferry pour Tanger, au Maroc. «Ils abandonnent leur école, leur logement, sans vraiment prendre de vêtements. Tout ça était bien prévu, bien organisé, a lancé le procureur Olivier Bonithon. Ils jettent leur téléphone portable et tablette pour éviter possiblement d'être géolocalisés. Ils voulaient exorciser leur fils au Maroc, le sacrifier le jour de Noël pour qu'il ressuscite comme Jésus. Ça ne s'invente pas quand même!». Publicité «Une partie de démon lui» Quelques jours avant leur interpellation, la sœur de la mère de l'enfant avait fait un signalement au parquet après avoir eu connaissance du projet du père de «créer une nouvelle religion», car «80% de la population allait mourir». Lors d'une soirée au domicile d'une proche, Florian L. lui avait demandé de «s'agenouiller» devant lui et lui avait confié que son garçon avait «très certainement une partie de démon en lui», selon elle. «Il va falloir que je sacrifie mon propre fils», avait-il ajouté, toujours selon cette femme. A l'audience, Florian L., a indiqué avoir rencontré Dieu en novembre 2023, nu dans la forêt du Médoc, un jour de tempête, et qu'il lui avait demandé d'être son «bras armé». «Ce qui régit ma vie, c'est l'amour, la chrétienté», a assuré l'homme féru de «croyances mystiques» et pour qui la «Terre est plate». Retrouvé par les gendarmes, il avait été interné en hôpital psychiatrique à la suite de «bouffées délirantes» mais ne souffre pas de pathologie mentale selon les experts. «On voulait prendre des vacances pour partir au calme, rechercher la paix, la tranquillité», a assuré d'une voix douce la mère, Marie L, ajoutant qu'elle ne serait «jamais restée stoïque s'il avait tenu de tels propos». «Un départ précipité ne montre pas la préparation d'un projet mortifère», a déclaré l'avocate du père, Me Audrey Bousillon, pour qui «la montagne accouche d'une souris».

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