
EN DIRECT - Tour de France : suivez le contre-la-montre de la 13e étape entre Loudenvielle et Peyragudes
Tour de France : parcours, horaires, favoris et curiosités du contre-la-montre de la treizième étape
Tout ce qu'il faut savoir sur la course et ses à-côtés avec la treizième étape entre Loudenvielle et Peyragudes.
Le deuxième (et dernier) contre-la-montre individuel. Pour cette treizième étape, le Tour de France reste dans les Pyrénées, avec une épreuve contre le temps, courte, mais pentue : 10,9 kilomètres prévus...
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L'Équipe
3 hours ago
- L'Équipe
Tour de France 2025 : l'allongement des délais, un cadeau fait aux sprinteurs à Peyragudes ?
Dix minutes avant le premier départ, vendredi lors du contre-la-montre entre Loudenvielle et Peyragudes, l'organisation du Tour de France a allongé les délais de 33 à 40 %. Une décision qui a évité l'élimination à plusieurs sprinteurs, dont Tim Merlier, Biniam Girmay et Arnaud Démare. 13h01, vendredi à Loudenvielle. Jordi Meeus, avant-dernier du classement général, va s'élancer dans exactement 10 minutes. Il fait partie de la meute des sprinteurs que ce contre-la-montre en côte vers l'altiport de Peyragudes menace d'une arrivée hors délai. L'organisation du Tour de France a déjà fixé le délai à 33 %, mais cette rallonge par rapport aux chronos classiques ne calme pas leur angoisse. « Si j'étais inquiet ce (vendredi) matin ? Ah oui, ah bah oui oui ! », dira Arnaud Démare après l'arrivée. Les costauds du peloton ont noté que même Jonas Vingegaard a pris 2'10'' dans la vue face à Tadej Pogacar en douze kilomètres, la veille dans Hautacam. Alors, eux qui n'aiment pas la montagne et que la montagne n'apprécie guère, arriveront-ils à finir dans les sept à huit minutes de délai que l'on imagine ? À 13h01, donc, alors que Meeus rejoint la cabane de départ, un communiqué tombe et, avec lui, l'enjeu principal de ce début d'après-midi : « Les délais pour terminer seront étendus à 40 % du temps du vainqueur. » La fatigue du peloton et la perf de Pogacar la veille semblent avoir fait craindre un gros wagon d'éliminés à l'organisation. Une belle main tendue vers les sprinteurs, que critiquera Wout Van Aert après-coup : « Ça faisait des mois qu'on savait que la limite serait à 33 %, et 10 minutes avant le départ, ça change. J'ai trouvé ça décevant. » « Je me suis dit que c'était tant mieux, mais il fallait quand même que je fasse le chrono à bloc » Arnaud Démare, au sujet de la décision d'allonger les délais Dans le paddock, au moment de l'annonce, les sprinteurs hésitent, eux, à se sentir soulagés. « Je me suis dit que c'était tant mieux, mais il fallait quand même que je fasse le chrono à bloc », raconte Démare. Anthony Turgis (TotalEnergies), pourtant plus à l'aise dans les bosses que la plupart des grosses cuisses, dit que « le stress a diminué, mais seulement un tout petit peu. Sur un chrono, on ne peut pas se planquer dans les roues, on est rendus à nous-mêmes. » « Je n'étais pas trop inquiet, lance Alberto Dainese (Tudor), mais je me suis dit que certains allaient un peu plus profiter. » 13h11. Jordi Meeus dévale la rampe de départ. « Celui-là, il est grand », lâche un spectateur espagnol sur son passage. 1,90 m, pour 80 kg, pas le gabarit idéal pour avaler 635 m de dénivelé en 10,9 km. À son attitude, on ne perçoit pas de relâchement lié à l'allongement des délais. Le sprinteur belge se cale autour de 20 km/h, effectue de longues relances en danseuse dès que la route se cabre un peu plus. Dans le mur final, il a Mattéo Vercher en ligne de mire, mais ne voit sans doute pas le Français faire un wheeling. Il passe la ligne en 29'34''. Correct. Démare arrive au sommet de Peyragudes une douzaine de minutes après Meeus. Son chrono est moins bon : 30'59''. « Un beau chantier, sourit le coureur d'Arkea-B & B Hotels. J'ai poussé tout ce que je pouvais, j'étais quasiment sur les bases de mon record sur 30'. Mais j'étais un peu bloqué sur toutes les parties moins raides, là où il fallait mettre des dents de moins pour maintenir la puissance. » Son classement le rassure un peu, quand même. « J'ai vu que Merlier et Mezgec étaient derrière moi, donc a priori ça devrait aller. Mais c'est sur le vainqueur que les temps sont pris... » Il file regarder la fin du chrono à la télé. 6 coureurs sauvés par l'allongement des délais En zone mixte passe justement Tim Merlier, qui ne lève pas la tête malgré les cris des enfants. Comme Luka Mezgec, le double vainqueur d'étapes sur ce Tour a été une trentaine de secondes plus lent que Démare. Dans la montée, il n'a pas pris le temps de saluer le public, contrairement à son collègue de sprint Biniam Girmay. Et pour cause : Merlier² était dans un « mauvais jour ». À la télé belge, il vient même d'avouer sa peur d'être hors délai. En début d'après-midi, Luke Plapp claque le premier temps de référence : 24'58''. Pour éliminer Merlier et Mezgec, il faudrait que le futur vainqueur aille 2'30'' (22'28'') plus vite que le rouleur australien. Ça paraît improbable. Mais quand Tadej Pogacar passe au deuxième temps intermédiaire, à 3,3 km de l'arrivée, avec 1'24'' d'avance sur Plapp, un doute surgit. Et si le Slovène écrasait tout dans la rampe finale ? Mais « Pogi » a des limites : quand le chrono fatidique de 22'38'' est atteint, il est à mi-montée de l'altiport. Merlier et Mezgec sont sauvés. L'augmentation du délai de 33 % à 40 % aura été décisive pour eux comme pour Mauro Schmid, Girmay (qui n'aurait sans doute pas fait coucou aux spectateurs avec un délai à 33 %), Démare et Elmar Reinders. Pour eux, la bataille des délais reprend ce samedi, en direction de Luchon-Superbagnères. À lire aussi Pogacar seul au monde Evenepoel, un gros raté et beaucoup d'inquiétude Coquard, dernière journée et dernière épreuve La bataille pour le podium, le nouveau kif de ce Tour ?

L'Équipe
3 hours ago
- L'Équipe
Étape en ligne ou chrono, visuellement comme au classement, Pogacar est seul au monde sur le Tour
Tadej Pogacar a mis un nouveau coup de pioche pour creuser l'écart face à Jonas Vingegaard, relégué à plus de 4 minutes désormais au général après la victoire du Maillot Jaune dans le contre-la-montre de Peyragudes. Il n'y a finalement aucune différence entre une étape en ligne ou un contre-la-montre, Tadej Pogacar est pareillement seul au monde, visuellement, au classement, une boule de feu qui brûle les ailes de ceux qui essaient de voleter trop près de lui. Vendredi, le Maillot Jaune a continué de débroussailler autour de lui, il a encore mis un éclat à son meilleur ennemi Jonas Vingegaard, 36 secondes en 10,9 km, dont 8 pour escalader le col de Peyresourde et grimper l'altiport de Peyragudes, quand le tarif pour la plupart des candidats au top 10 se fixait plutôt autour des deux minutes. La juxtaposition des images des deux rivaux racontait autant le gouffre que la différence chronométrique. Le Slovène avait choisi un vélo traditionnel, qu'il avait dépouillé au maximum pour chasser le moindre gramme, peinture grattée, pas de bidon ni de porte-bidon, pas même de guidoline. Il avait même décidé de partir sans oreillette, il préférait être seul avec lui-même, puisque c'est son destin, tellement sûr qu'il n'y aurait qu'à pousser à fond pour être devant. L'impression générale était aérienne, légère, même quand il attaqua la dernière rampe verticale de Peyragudes, où il dodelinait des épaules d'un rythme frénétique, encore bien en ligne et frais. Vingegaard s'est passé un peu de baume sur l'amour-propre Même sur la première partie, plate, du tracé, où on le vit ultra agressif dans les courbes, il alla plus vite que son rival. Le Danois avait pourtant opté de son côté pour sa machine de contre-la-montre, avec prolongateurs, et son casque aéro, protubérance à l'esthétique discutable. Mais c'est surtout le visage de Jonas Vingegaard qui faisait peur à voir, teint livide, traits cadavériques, yeux de zombie, qui étaient le signe que le leader des Visma était en train de puiser profond pour tenter de répondre présent après la débâcle de la veille, pour essayer de se rapprocher un peu de l'orbite du Maillot Jaune. À l'arrivée, il se félicita de sa performance, plus en adéquation avec son statut, avec sa condition actuelle, l'espère-t-il, que les deux minutes laissées sur les pentes d'Hautacam jeudi. Malgré les discours préfabriqués de son équipe sur ses chances dans ce Tour, qui est bien obligée d'essayer de sauver la face, le double vainqueur de la Grande Boucle sait bien qu'il ne pourra pas rivaliser, mais il s'est passé un peu de baume sur l'amour-propre avec ce chrono, il ne va pas déposer les armes pour autant et surtout il a remis ceux qui pensaient pouvoir le chatouiller à leur place. Lipowitz, candidat le plus solide à la 3e marche du podium Derrière, le contre-la-montre de Peyragudes a été pour l'essentiel un miroir de ce qu'on avait vu dans la première étape des Pyrénées, à peu près la même hiérarchie, d'où ce peu d'enseignements assez logique. Primoz Roglic s'est un peu rebecté avec sa 3e place à 1'20'' de Pogacar, mais l'exercice lui convenait parfaitement - il n'y avait qu'à voir sa position allongée impeccable dans la pente -, son expérience lui permet de doser avec précision ses efforts, d'autant plus quand il n'a qu'à s'occuper de lui-même, mais ce beau chrono ne présage pas forcément d'une renaissance, car son problème en montagne face à cette meute de jeunes affamés reste entier. Son équipier Florian Lipowitz (4e à 1'56'') a confirmé qu'il était pour l'instant le candidat le plus solide à la troisième marche du podium, qu'occupe toujours Remco Evenepoel, mais le Belge, seulement 12e à 2'39'' vendredi, a l'air en dégringolade, sur un siège éjectable, et les six secondes d'avance qu'il conserve au général sont bien maigres devant le programme du jour jusqu'à Superbagnères. Coquard parti dans le respect de l'épreuve plutôt que sur un doigt d'honneur Oscar Onley (7e à 2'06'') sera un adversaire plus coriace pour Lipowitz, alors que Kévin Vauquelin a bien bataillé mais il paraît également un peu en sursis, désormais 6e du général. Le Normand avance à tâtons, il découvre les frontières de ses possibilités et il faudra voir comment il encaisse l'enchaînement des étapes de montagne, mais un top 10 est toujours dans ses cordes, ce qui serait une belle validation de ses capacités à jouer le général d'un grand Tour. Pour le reste, ce contre-la-montre de grimpeur n'a pas causé les dégâts redoutés par les sprinteurs et même Bryan Coquard, auriculaire fracturé dans l'étape de la veille, a fini dans les temps. Cette blessure oblige le sprinteur de poche à quitter la route du Tour, mais il tenait à disputer ce chrono, pour partir dans le respect de l'épreuve plutôt que sur un doigt d'honneur. Il faut dire aussi que les commissaires avaient décidé au dernier moment d'allonger les délais, de 33 à 40 % du temps du vainqueur. Les conséquences furent anecdotiques puisque seuls six coureurs profitèrent de cette largesse, même si cela permit à Tim Merlier, avant-dernier de l'étape, de se la couler douce et dans la bataille des sprinteurs, l'équipe du Maillot Vert Jonathan Milan a dû grogner que le Belge puisse économiser ses forces. Mais on peut avant tout regretter que la règle change de la sorte au dernier moment, alors que tous les encadrements avaient établi des feuilles de route précises pour que leurs grosses cuisses finissent à l'heure. Comme si l'on venait de découvrir que le parcours était très dur et que Tadej Pogacar était monstrueux. Comme s'il était devenu interdit d'éliminer un coureur du Tour de France. Il ne devrait pas y avoir de bidouillage ce samedi dans le dernier volet du triptyque pyrénéen, où les sprinteurs vont devoir s'employer pour rentrer à temps à l'écurie, avec les ascensions du Tourmalet, d'Aspin, de Peyresourde et de Superbagnères, où le Tour de France n'est plus monté depuis 1989 et une victoire de Robert Millar. Tadej Pogacar n'a aucune raison de chasser dès ce samedi une cinquième victoire dans cette édition, mais cela ne change rien, la bataille pour l'échappée promet de plonger tout le monde une nouvelle fois très vite dans le rouge. À lire aussi Mais qu'est-ce qui pourrait faire vaciller Pogacar ? L'allongement des délais, un cadeau fait aux sprinteurs ? Evenepoel, un gros raté et beaucoup d'inquiétude Coquard, dernière journée et dernière épreuve


Le Parisien
5 hours ago
- Le Parisien
« Blasé non, résigné oui » : l'ultra-domination de Tadej Pogacar, entre fascination et manque de suspense
Après le coup de massue, le coup de marteau . C'est moins lourd mais ça fait toujours aussi mal. Tadej Pogacar a encore remporté une étape, sa 4e déjà, dans ce Tour de France . L'écart est certes moindre sur Jonas Vingegaard , le premier des autres, ce vendredi à Peyragudes (36 secondes) que la veille à Hautacam (2 minutes 10). Le Danois jure d'ailleurs qu'il veut « continuer à essayer » de titiller le Slovène. Mais avec plus de 4 minutes d'avance au général , le maillot jaune semble intouchable, quoi qu'il arrive. « Tadej était le plus fort aujourd'hui, il méritait de gagner », finit par reconnaître son rival.