
Emmanuel Macron retrouve son pouvoir de dissolution et tente d'éviter la disparition
DÉCRYPTAGE - Recadrage du gouvernement, intervention surprise à un meeting partisan, réunions sur le budget ou l'entrisme islamiste… Le chef de l'État s'active de nouveau sur tous les fronts.
Dans l'entourage d'Emmanuel Macron, on appelle ça pompeusement le « réarmement institutionnel ». À partir de ce lundi 7 juillet, date anniversaire du second tour des élections législatives anticipées qu'il a provoquées l'an dernier, le président retrouve son pouvoir de dissoudre l'Assemblée nationale, selon l'interprétation que font la plupart des constitutionnalistes de l'article 12 du texte fondamental. Loin d'exclure d'emblée cette perspective, il compte bien en profiter pour tenter de retrouver un peu d'influence dans le jeu politique national, alors qu'il s'est déployé sur plusieurs fronts ces derniers jours.
Une nouvelle dissolution ? C'est la hantise de nombre de députés, qui labourent leur circonscription en cas de nouveau coup de tonnerre, ce qui vide un peu plus les bancs de l'Hémicycle, y compris lors de votes décisifs. L'opinion publique, elle, est très partagée : 50 % des Français souhaitent de nouvelles élections législatives et 50 % ne les souhaitent pas, selon…
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Le Parisien
an hour ago
- Le Parisien
Près de Lyon, un détenu s'évade de prison en se cachant dans le sac de son codétenu
Une invasion insolite. Un détenu de 20 ans s'est évadé vendredi de la prison de Corbas , près de Lyon (Rhône), en se cachant dans le sac de son codétenu qui, en fin de peine, sortait de l'établissement, a-t-on appris samedi de sources concordantes. Dans un communiqué, l'administration pénitentiaire a précisé que le jeune homme exécutait alors « plusieurs peines » d'emprisonnement. Il a « profité de la libération de son codétenu pour se dissimuler dans son paquetage et sortir » de la prison, explique-t-elle, confirmant une information de BFMTV . Le fugitif faisait l'objet « d'un mandat de dépôt dans le cadre d'une information judiciaire liée à la criminalité organisée, a indiqué le parquet de Lyon, qui a ouvert une enquête pour « évasion en bande organisée et association de malfaiteurs ». Cette dernière a été confiée à la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) du Rhône, selon la même source. En outre, une enquête interne a été lancée pour « faire toute la lumière » sur les circonstances de cette évasion dont le parquet et les forces de l'ordre ont été « immédiatement » informés, selon l'administration pénitentiaire qui « prendra toutes les mesures disciplinaires qui s'imposent ».


Le Figaro
2 hours ago
- Le Figaro
Rhône: il s'évade caché dans le sac de son co-détenu libérable
Un détenu de 20 ans s'est évadé vendredi de la prison de Corbas, près de Lyon, en se cachant dans le sac de son codétenu qui, en fin de peine, sortait de l'établissement, a appris l'AFP samedi de sources concordantes. Dans un communiqué transmis à l'AFP, l'administration pénitentiaire a précisé que le jeune homme, exécutait alors «plusieurs peines» d'emprisonnement. Publicité Il a «profité de la libération de son codétenu pour se dissimuler dans son paquetage et sortir» de la prison, précise-t-elle, confirmant une information de BFMTV. Il faisait l'objet «d'un mandat de dépôt dans le cadre d'une information judiciaire liée à la criminalité organisée», a indiqué pour sa part à l'AFP le parquet de Lyon, qui a ouvert une enquête pour «évasion en bande organisée et association de malfaiteurs». Cette dernière a été confiée à la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) du Rhône, selon la même source. En outre, une enquête interne a été lancée pour «faire toute la lumière» sur les circonstances de cette évasion dont le parquet et les forces de l'ordre ont été «immédiatement» informés, selon l'administration pénitentiaire qui prendra toutes les mesures disciplinaires qui s'imposent.


Le Figaro
2 hours ago
- Le Figaro
Macron et Bayrou en légère remontée, mais 42 % des Français souhaitent une nouvelle dissolution
Le président et son premier ministre connaissent un léger mieux dans le baromètre Ipsos-La Tribune Dimanche de juillet, avec respectivement trois et deux points de hausse. Mais leur popularité reste faible, sur fond de défiance persistante envers l'exécutif. Emmanuel Macron et François Bayrou grappillent respectivement trois et deux points de mieux concernant leur action en juillet, même si le niveau de satisfaction à leur endroit reste faible, selon un sondage Ipsos pour La Tribune Dimanche . Avec 24% d'opinions favorables, le chef de l'État regagne un peu d'oxygène dans ce baromètre mensuel, même si sa cote végète dans des étiages similaires à ceux de la crise des gilets jaunes fin 2018. Un regain attribuable notamment à une popularité en hausse chez les sympathisants écologistes (+15%) selon cette enquête, alors que le chef de l'État a fait la promotion ces dernières semaines de son bilan vert. Publicité À quelques jours de présenter ses orientations budgétaires, marquées par un net tour de vis pour tenter de redresser les comptes, François Bayrou reprend aussi quelques couleurs, après un printemps en chute libre. Mais avec 19% d'opinions favorables, il pâtit toujours d'une popularité bien inférieure à celle de tous ses prédécesseurs sous la Ve République. Le RN en tête Si Bruno Retailleau reste le ministre le plus apprécié - 36% des sondés jugent que le locataire de Beauvau est le meilleur du gouvernement - sa cote de présidentiable recule de quatre points par rapport à juin. Ils ne sont plus que 25% des personnes interrogées à se dire satisfaites en cas d'élection de l'actuel ministre de l'Intérieur en 2027, contre 27% à Édouard Philippe, et 33% au duo à la tête du Rassemblement national, Marine Le Pen et Jordan Bardella. Enfin, un an après la précédente, 42% des sondés se disent favorables à une nouvelle dissolution, et 31% contre - le reste n'ayant pas d'avis sur le sujet. Parmi les plus allants à un chamboulement au Palais Bourbon : les sympathisants RN, qui plaident à 51% pour... quand bien même leur chef de file Marine Le Pen serait interdite de se représenter par la justice. Ce sondage a été réalisé en ligne du 9 au 10 juillet 2025 sur un échantillon de 1000 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur entre 0,6 et 3,1 points.