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Montbéliard : un homme mis en examen pour corruption de mineure de moins de 15 ans

Montbéliard : un homme mis en examen pour corruption de mineure de moins de 15 ans

Le Figaro4 days ago
L'homme âgé de 55 ans pensait avoir proposé un rendez-vous à une jeune fille de 14 ans mais il échangeait en réalité avec des enquêteurs.
Un homme de 55 ans a été placé mardi en détention provisoire pour avoir convenu d'un rendez-vous avec proposition sexuelle auprès d'une mineure de 14 ans après des échanges en ligne, a-t-on appris auprès du procureur de Montbéliard (Doubs). Le suspect a été mis en examen pour «corruption de mineur de moins de 15 ans par communication en ligne en état de récidive» et «proposition sexuelle à un mineur par un moyen de communication en ligne, suivi de rencontre», a indiqué Paul-Édouard Lallois, procureur de la République de Montbéliard, lors d'une conférence de presse.
L'homme, résidant à Belfort, a été interpellé lundi matin à Montbéliard alors qu'il allait à la rencontre de l'adolescente avec qui il croyait correspondre depuis le 3 août. Derrière le profil de cette fille de 14 ans se cachait en réalité un enquêteur de la brigade de recherche de la gendarmerie de Montbéliard opérant sous pseudonyme. L'homme a avoué en garde à vue qu'il voulait «aller jusqu'au bout» s'il avait pu rencontrer cette adolescente.
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Déjà condamné pour corruption de mineurs
«Sans faire aucune proposition, cet enquêteur a été abordé par cet homme», a indiqué le procureur, «très rapidement il (le suspect, NDLR) a posé des questions d'ordre sexuel puis a proposé une rencontre». Ce mode d'opération, la gendarmerie de Montbéliard veut le développer et souhaite former plus de gendarmes à cette pratique. Ils sont pour le moment trois enquêteurs sous pseudonyme (ESP). Cette possibilité existe depuis 2007 et a été étendue par deux lois en 2019 et 2023.
Ce quinquagénaire avait déjà été condamné en 2022 à un an de prison pour corruption de mineurs de moins de 15 ans, pour avoir échangé des messages sexuels avec une mineure, bien réelle cette fois-ci. Il avait aussi été suivi pendant 18 mois pour une addiction à l'alcool et avait donné tous les signes pour la fin de la procédure.
Le procureur décrit l'homme comme étant quelqu'un de «lambda». La perquisition à son domicile de Belfort n'a montré aucune possession de documents pédopornographiques. Le suspect comparaîtra le 7 octobre devant le tribunal correctionnel de Montbéliard, il risque jusqu'à sept ans de prison et une inscription au fichier des auteurs d'infractions sexuelles.
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