
Les 800 gardes nationaux sont sur place
(Washington) Les 800 gardes nationaux mobilisés par Donald Trump pour « nettoyer » Washington, selon les termes du président américain, sont dans la capitale américaine, a indiqué jeudi le Pentagone.
Agence France-Presse
« À ce stade, les 800 membres de la Garde nationale ont été mobilisés […] et ils trouvent désormais ici, dans notre capitale », a déclaré à des journalistes Kingsley Wilson, porte-parole du ministère de la Défense.
Ils « aideront la police de Washington et ses partenaires fédéraux chargés de l'ordre public à assurer la sécurité des monuments, à effectuer des patrouilles de sécurité dans les quartiers, à protéger les installations et les agents fédéraux » et à contrôler la circulation, a-t-elle ajouté.
Ces militaires de réserve « resteront sur place jusqu'à ce que l'ordre public soit rétabli dans la ville, comme décidé par le président » Donald Trump.
Le président américain a annoncé lundi placer le maintien de l'ordre à Washington sous le contrôle de son administration et déployer la Garde nationale. Des mesures exceptionnelles pour cette ville qu'il dit « envahie par des gangs violents » et qu'il veut « nettoyer ».
Les statistiques officielles montrent pourtant une baisse de la criminalité violente dans la capitale.
Donald Trump avait déjà mobilisé en juin la Garde nationale en Californie, contre l'avis du gouverneur démocrate Gavin Newsom, affirmant vouloir ainsi rétablir l'ordre à Los Angeles après des manifestations contre des arrestations musclées d'immigrés par la police fédérale de l'immigration (ICE).
À l'inverse des 50 États américains, la municipalité de Washington opère dans le cadre d'une relation particulière avec l'État fédéral qui limite son autonomie.
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16 minutes ago
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Washington a proposé à Kyiv des « garanties de sécurité » inspirées de celles de l'OTAN
Washington a proposé à Kyiv des « garanties de sécurité » inspirées de celles de l'OTAN (Kyiv) Les États-Unis ont proposé samedi à l'Ukraine une garantie de sécurité inspirée de celle de l'article 5 de l'OTAN, mais sans adhésion formelle à l'Alliance atlantique, a indiqué une source diplomatique qui a requis l'anonymat. Agence France-Presse « Comme une des garanties de sécurité pour l'Ukraine, la partie américaine a proposé une garantie de type article 5, hors de l'OTAN, avec l'accord a priori de [Vladimir] Poutine », a souligné cette source. Elle ajoute que cette proposition a été faite à Kyiv samedi lors de l'appel téléphonique entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky et « réitérée » ensuite lors de la poursuite de cet appel avec des dirigeants européens. La première ministre italienne, Giorgia Meloni, qui a participé à l'appel, a également affirmé que le président américain avait soulevé cette idée, qu'elle soutient depuis plusieurs mois. Dans un communiqué, Mme Meloni a indiqué samedi qu'il s'agirait pour commencer de définir « une clause de sécurité collective qui permettrait à l'Ukraine d'obtenir le soutien de tous ses partenaires, y compris des États-Unis, prêts à agir dans le cas où elle serait attaquée à nouveau ». L'article 5 du traité de l'Alliance Atlantique pose le principe de défense mutuelle : si un pays membre est attaqué, tous les autres se portent à son secours. En mars, devant le Sénat italien, Giorgia Meloni avait insisté sur le fait qu'une réponse des alliés de Kyiv en cas d'attaque n'impliquerait pas forcément d'entrer en guerre contre la Russie. L'article 5 de l'OTAN dispose que « l'usage de la force est une possible option, mais ce n'est pas la seule option », avait-elle souligné. Aucun détail Une autre source au fait du dossier, également sous couvert d'anonymat, a confirmé à l'AFP que l'idée d'une protection inspirée de celle de l'OTAN avait été évoquée lors de l'appel de samedi. « Mais personne ne sait en détail comment cela fonctionnerait et pourquoi [Vladimir] Poutine accepterait cela s'il est catégoriquement contre l'OTAN et qu'il est évidemment contre toute garantie effective de la souveraineté de l'Ukraine », a nuancé cette source. Selon cette source, cette question pourrait être évoquée lors de la rencontre prévue lundi à Washington entre MM. Trump et Zelensky. L'organisation d'une possible rencontre trilatérale entre MM. Poutine, Trump et Zelensky, « le rôle de l'Europe » dans un processus de paix, les garanties de sécurité « et leur efficacité », ainsi que la question territoriale figurent parmi les « nombreuses » autres questions qui doivent être abordées. « [Vladimir] Poutine a vraiment réussi à pousser l'idée que les Ukrainiens quittent le Donbass », dans l'est de l'Ukraine, a ajouté cette source, une possibilité à laquelle s'oppose M. Zelensky. Officiellement, l'Ukraine aspire de longue date à rejoindre l'OTAN, mais Donald Trump a rejeté cette possibilité après son retour à la Maison-Blanche en janvier. Kyiv demande des « garanties de sécurité » solides pour prévenir la Russie de l'attaquer à nouveau après un éventuel cessez-le-feu sur le front. Pour sa part, la Russie s'oppose à toute adhésion de l'Ukraine à l'OTAN, qu'elle présente comme une menace existentielle à sa sécurité. Si la proposition faite à l'Ukraine était prise « au pied de la lettre, elle pourrait fournir l'ingrédient essentiel à un accord de paix durable que les puissances européennes réclament », a déclaré samedi à l'AFP Keir Giles, chercheur au sein du groupe de réflexion britannique Chatham House, qui juge cette idée « intrigante ». Mais sans plus de détails, « il est impossible de dire pour l'instant s'il s'agit d'une contribution significative à un accord de paix ou d'une nouvelle formulation potentiellement trompeuse qui pourrait donner l'apparence d'une garantie de sécurité alors qu'elle n'offrirait en réalité aucune protection contre la Russie », a-t-il averti.


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