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Paris : la première des 10 statues féminines de la cérémonie des JO installée rue de la Chapelle

Paris : la première des 10 statues féminines de la cérémonie des JO installée rue de la Chapelle

Le Parisien18-07-2025
Dix statues de femmes illustres
, dont Gisèle Halimi, visibles lors de
la cérémonie d'ouverture des JO de Paris 2024
, sont en cours d'installation rue de la Chapelle, un quartier du nord de la capitale en cours de réaménagement.
Sur la promenade nouvellement aménagée rue de la Chapelle, la statue dorée de
Gisèle Halimi
, mesurant quatre mètres de haut, a déjà été installée vendredi matin, attirant les regards curieux des passants.
Elle sera rejointe par neuf autres statues, surgies de la Seine lors de la cérémonie des Jeux, le long de l'avenue du XVIIIe arrondissement. L'inauguration est prévue le 26 juillet, un an après le coup d'envoi des JO de Paris.
Ces dix statues de femmes illustres comprenant Christine de Pizan, Jeanne Barret, Olympe de Gouges, Louise Michel, Alice Guy, Alice Milliat, Paulette Nardal, Simone de Beauvoir, Simone Veil et Gisèle Halimi avaient auparavant été exposées à l'Assemblée nationale.
Couleur or et en acier, elles ont dû être recouvertes d'une résine ultrarésistante pour « les préparer à la vie en extérieur », explique Michèle Zaoui, conseillère de la maire de Paris en charge de l'architecture et de l'espace public.
« C'est bien qu'ils les recyclent et qu'ils les posent quelque part », témoigne Thomas Marcel, 29 ans, un artisan qui travaille depuis 6 ans dans le quartier. Il déplore toutefois « un pansement sur la précarité qu'il y a dans le quartier ». « Ça donne de la vie », tempère Youssef El Gouhari, 18 ans, étudiant en prépa de commerce, habitant du quartier depuis toujours.
Le quartier de la porte de la Chapelle
, l'un des plus défavorisés de Paris, a été réaménagé à l'occasion des JO, avec l'ouverture de l'Adidas Arena, salle de concerts et d'événements sportifs, où se sont déroulées plusieurs épreuves olympiques et paralympiques.
La voirie de la rue de la Chapelle a ainsi été rénovée, avec un espace de promenade, des pistes cyclables, et une végétalisation de l'espace.
« On cherchait le lien entre un quartier très positivement impacté par l'accueil des Jeux à Paris et aussi un message de féminisation de l'espace public », a expliqué Pierre Rabadan, adjoint aux sports à la maire de Paris.
Les statues vont rester dans le quartier encore plusieurs années, d'après Michèle Zaoui. « On a pour l'instant une date fixée : celle des JO de Los Angeles en 2028 », a livré la conseillère, qui anticipe un « relais symbolique » fait avec la ville de Paris.
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L'étape des Champs-Élysées a été le théâtre sublime d'une bataille exceptionnelle, où Tadej Pogacar a fait honneur à son Maillot Jaune et à sa quatrième victoire dans le Tour de France, mais où Wout Van Aert a été le plus fort. Allez, c'est bon, on oublie tout, on a emporté dimanche dans la nuit le frisson de cette dernière journée, les images de cette foule joyeuse, de cette course totale, et cela suffira à notre bonheur. Le cyclisme ramené à sa simplicité, à son fondement, un départ, une ligne d'arrivée, seul le vainqueur qui compte, pas de calcul, pas de stratégie, pas de tentative d'expliquer telle chose par des théorèmes savants alors qu'on en sait fichtre rien, pas de blablatage. Vous avez un bémol à apporter à ce petit bijou de Wout Van Aert, vous ? 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