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Sommet en Alaska : les Ukrainiens redoutent que leur avenir soit décidé sans eux

Sommet en Alaska : les Ukrainiens redoutent que leur avenir soit décidé sans eux

Le Figaro3 days ago
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DÉCRYPTAGE - Beaucoup en Ukraine s'accrochent à la solidarité de leurs alliés mais redoutent que Vladimir Poutine parvienne à manipuler Donald Trump.
Jusqu'à la toute dernière minute, les Ukrainiens ont nourri l'espoir ténu que leur président serait convié à la rencontre russo-américaine en Alaska, vue comme un ultime effort de Washington pour sauver l'option de pourparlers de paix. Mais Donald Trump avait tranché dès lundi, lors d'une conférence de presse : Volodymyr Zelensky ne sera pas à la table des négociations le 15 août pour représenter son pays et défendre ses intérêts. « Je pourrais dire qu'il peut venir, mais il a assisté à tellement de réunions… Il est là depuis trois ans et demi, rien n'a changé », a lâché Trump, ouvertement irrité par les positions de l'Ukraine, sur la défensive.
« C'est une violation du principe 'rien sur l'Ukraine sans l'Ukraine' », s'indigne le député du parti présidentiel Oleksandr Merejko, qui compare le sommet d'Anchorage à la conférence de Munich en 1938, où des puissances occidentales avaient décidé avec Hitler de l'avenir de la Tchécoslovaquie sans consultation des intéressés. « Quand…
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« Grand-mère ne pourra plus payer pour le retard » : un livre de bibliothèque rendu après 82 ans
« Grand-mère ne pourra plus payer pour le retard » : un livre de bibliothèque rendu après 82 ans

Le Parisien

time29 minutes ago

  • Le Parisien

« Grand-mère ne pourra plus payer pour le retard » : un livre de bibliothèque rendu après 82 ans

« Votre enfant, sa famille et ses amis », c'est le titre du livre écrit par Frances Bruce Strain, conseillère conjugale et familiale, qui a été rendu en juin dernier dans une bibliothèque de San Antonio, au Texas, 82 ans après avoir été emprunté, en juillet 1943, a rapporté AP. Celle qui avait emporté ce livre avec elle était originaire de l'Oregon, a indiqué la bibliothèque dans un communiqué de presse. « Après le décès récent de mon père, j'ai hérité de quelques cartons de livres qu'il avait laissés », a écrit la personne qui a finalement rendu le livre dans une lettre partagée par la bibliothèque sur Instagram et signée des initiales P.A.A.G. Ce livre était un guide destiné aux parents pour aider leurs enfants à gérer leurs relations personnelles. Il a été emprunté lorsque le père de la personne avait 11 ans. « Le livre a dû être emprunté par ma grand-mère, Maria del Socorro Aldrete Flores (Cortez) », a écrit la personne. « Cette année-là, elle a été mutée à Mexico pour travailler à l'ambassade des États-Unis. Elle a dû emporter le livre avec elle, et quelque 82 ans plus tard, il s'est retrouvé en ma possession. » Le livre vendu au profit de la bibliothèque Le livre avait fait l'objet d'articles dans différents journaux de l'époque. Le Cincinnati Enquirer le décrivait en juin 1943 comme un « guide complet des relations personnelles de l'enfant avec sa famille et le monde extérieur ». Le New York Times mentionnait un mois plus tard que Frances Strain était psychologue et mère de deux enfants, « connue pour sa présentation sage, sensible, mais dénuée de sentimentalisme, de l'éducation sexuelle ». [4/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter La personne qui a rendu le livre écrivait dans sa lettre : « J'espère qu'il n'y aura pas de frais de retard, car grand-mère ne pourra plus les payer. » La bibliothèque a annoncé dans un communiqué de presse avoir supprimé les amendes pour retard en 2021. L'intérieur de la couverture du livre comportait un avertissement indiquant que l'amende pour les livres en retard était de trois cents par jour. Hors inflation, la pénalité s'élèverait à près de 900 dollars (soit près de 770 euros). Selon le calculateur d'inflation du Bureau of Labor Statistics des États-Unis, trois cents en juillet 1943 équivalaient à 56 cents en monnaie actuelle. Cela représenterait donc plus de 16 000 dollars (soit 13 668 euros).

Guerre en Ukraine : ce que l'on sait des échanges entre Trump et Poutine au lendemain du sommet en Alaska
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Le HuffPost France

timean hour ago

  • Le HuffPost France

Guerre en Ukraine : ce que l'on sait des échanges entre Trump et Poutine au lendemain du sommet en Alaska

INTERNATIONAL - Ils auront échangé durant trois heures, mais aucun accord n'a été trouvé. Après le sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska vendredi 15 août, l'avenir de la guerre en Ukraine reste toujours aussi incertain, malgré l'assurance des deux dirigeants d'« avancées » et de « points d'accord » pour parvenir à la paix. Après un accueil chaleureux sur la base militaire d'Anchorage − offrant au passage des images historiques de la fin de l'isolement diplomatique du président russe − les deux hommes se sont entretenus avec leurs conseillers durant plusieurs heures. Mais que ce sont-ils vraiment dit ? Et comment les autres dirigeants impliqués dans le conflit ont-ils réagi à cette réunion historique ? Sachant qu'à la sortie de cette entrevue, aucun accord de cessez-le-feu n'a été officialisé lors de la courte conférence de presse des deux hommes. · Pas de cessez-le-feu, mais… De retour en Russe, Vladimir Poutine a déclaré ce samedi 16 août avoir discuté des moyens de mettre fin au conflit en Ukraine « sur une base équitable » lors de sa rencontre en Alaska avec son homologue américain. S'adressant à de hauts responsables à Moscou, le chef du Kremlin a souligné que le sommet avec Donald Trump était « opportun » et « très utile ». Donald Trump s'est montré un peu plus bavard en indiquant sur son réseau Truth Social qu'il a jugé avec Vladimir Poutine « que la meilleure façon de mettre fin à la guerre (...) est d' aller directement à un accord de paix, qui mettrait fin à la guerre, et non à un simple accord de cessez-le-feu, qui souvent ne tient pas ». C'est ce que réclame Vladimir Poutine depuis le début du conflit, estimant que seul ce cadre permettra de traiter les « causes profondes » de la guerre, à commencer par la volonté de l'Ukraine d'adhérer à l'Otan. · Le dilemme de Donetsk Si les deux dirigeants semblent satisfaits de leur premier échange malgré l'absence d'avancées sur les questions territoriales, de premiers échos de leur discussion laissent entendre que Vladimir Poutine a proposé à Donald Trump que Kiev cède à la Russie la région de Donetsk (déjà contrôlé à plus de 70 % par l'armée russe), comme le rapporte notamment The Telegraph. En échange, le Kremlin serait même prêt à des concessions territoriales encore inconnues au bénéfice de l'Ukraine. Comme le précise Le Parisien, ce choix stratégique de Moscou s'expliquerait par la richesse des sols de l'oblast de Donetsk que la Russie convoite. · Vers une réunion tripartite ? Grand absent des discussions d'Anchorage, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a publié une courte déclaration ce samedi, après un échange téléphonique avec Donald Trump. Une discussion de plus d'une heure et demie où le locataire de la Maison Blanche a convié Volodymyr Zelensky a Washington lundi « pour discuter de l'ensemble des détails pour mettre fin aux tueries et à la guerre ». « Si tout marche bien, nous programmerons alors une rencontre avec le président Poutine ». · Une première garantie pour Kiev Au téléphone, Donald Trump a également informé Volodymyr Zelensky des « principaux points » de sa conversation avec Moscou, avant que les dirigeants européens ne soient invités à rejoindre la conversation. Et selon The Telegraph, Donald Trump aurait alors informé son interlocuteur de la proposition russe concernant l'oblast de Donetsk. Une proposition qui sera dure à accepter pour Zelensky, compte tenu de l'importance économique de cette région. Et du symbole de résistance ukrainienne que représente cette région depuis le début de la guerre. Donald Trump a aussi proposé à l'Ukraine une garantie de sécurité inspirée de celle de l'article 5 de l'Otan, mais sans adhésion formelle à l'Alliance atlantique, a indiqué une source diplomatique qui a requis l'anonymat. « Comme une des garanties de sécurité pour l'Ukraine, la partie américaine a proposé une garantie de type article 5, hors de l'Otan, avec l'accord a priori de (Vladimir) Poutine », souligne cette source. · « C oalition des volontaires » Dans ces conditions, les principaux dirigeants de l'UE ont convenu ce samedi que les pays de la « coalition des volontaires » alliés de Kiev se réuniraient dimanche en visioconférence afin de préparer les prochaines étapes des discussions de paix sur l'Ukraine. Annoncée par l'Élysée, la réunion présidée par Emmanuel Macron, Keir Starmer et Friedrich Merz doit porter sur les garanties de sécurité accordées à Kiev dans le cadre d'un éventuel accord de paix. Ils devraient également, selon des diplomates, examiner ce que pourraient être les contours d'un tel accord entre l'Ukraine et la Russie. Loin d'être confiant, Emmanuel Macron a appelé ce samedi à maintenir « la pression » sur la Russie tant « qu'une paix solide et durable respectueuse des droits de l'Ukraine n'a pas été conclue ». Et il a surtout jugé « essentiel de tirer toutes les leçons de ces 30 dernières années, et en particulier de la propension bien établie de la Russie à ne pas tenir ses propres engagements ».

La paix en Ukraine contre l'oblast de Donetsk : comment ce choix cornélien imposé par Trump et Poutine met la pression sur Zelensky
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Le Parisien

time2 hours ago

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La paix en Ukraine contre l'oblast de Donetsk : comment ce choix cornélien imposé par Trump et Poutine met la pression sur Zelensky

Le deal est déjà sur la table. En Alaska, vendredi, Vladimir Poutine aurait proposé à Donald Trump de mettre fin à la guerre en Ukraine si Kiev cédait la totalité de l'oblast de Donetsk à la Russie, une partie de la région avec l'oblast de Louhansk plus connue sous le nom de Donbass, ont révélé plusieurs médias anglophones, dont le quotidien britannique The Telegraph.

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