
Enquête du FBI, témoignages, audio… Que contiennent les archives sur l'assassinat de Martin Luther King ?
plus de 230 000 pages d'archives
classifiées sur l'assassinat de Martin Luther King en 1968.
Ces derniers mois, à la suite
d'un décret signé par le milliardaire républicain dès janvier
, le gouvernement a déjà dévoilé des archives concernant les meurtres de John F. Kennedy et de son frère, Robert F. Kennedy. C'est cette fois ceux du célèbre défenseur des droits civiques qui ont été rendus publics.
Les 230 000 pages dévoilées ce lundi portent sur l'enquête du FBI, la police fédérale, sur la traque internationale de l'assassin présumé de
Martin Luther King
- James Earl Ray - ou encore sur le témoignage d'un codétenu de ce dernier.
Certains portent sur des demandes faites par telle ou telle personne (des membres de la CIA par exemple) de consulter un document ou une photo, d'autres réclament de ne pas détruire les dossiers entourant la mort de MLK. Ces centaines de milliers de pages comptent aussi des articles de presse ou des résumés de publications parues à l'étranger au sujet de la mort du révérend.
Un fichier audio a également été dévoilé. Il s'agit d'un extrait d'interrogatoire du frère du principal suspect, qui ne croit d'ailleurs pas à la culpabilité de James Earl Ray.
Selon le
New York Times
, les historiens n'ont, pour l'heure, pas trouvé grand-chose dans ces nombreux documents. Certains sont encore classifiés et ne seront dévoilés qu'en 2027.
Si les enfants de Martin Luther King n'étaient pas favorables à la publication de l'intégralité des archives, c'est qu'ils craignent un possible détournement pour « attaquer sa postérité ou les réalisations du mouvement ». Comme ils le rappellent, de son vivant, le défenseur des droits civiques était visé par une « campagne de désinformation et de surveillance » orchestrée par
le directeur du FBI de l'époque
, le puissant J. Edgar Hoover, destinée à « discréditer sa réputation et plus généralement celle du mouvement pour les droits civiques ».
Un avis partagé par le professeur Larry J. Sabato, directeur du Centre politique de l'université de Virginie. Interrogé par le New York Times, il se dit très « septique » de tout ce qui provient du FBI à propos de Martin Luther King, accusant les agents de l'époque d'avoir exagéré, voire créé des preuves contre lui, pour plaire à leur tout-puissant patron, qui voulait « salir » le défenseur des droits, « ses mouvements et ses associations ».
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Figaro
2 hours ago
- Le Figaro
L'éditorial de Patrick Saint-Paul : «Guerre en Ukraine, Donald Trump l'Apprenti»
Réservé aux abonnés Le président américain a enfin compris ce qui était une évidence pour tous : il se faisait manipuler. En Ukraine, Vladimir Poutine veut tout. En affaires comme en politique, Donald Trump a toujours observé une règle, essentielle dans son manuel du « winner ». Ne jamais admettre ses torts. Y compris lorsqu'il opère une volte-face spectaculaire. Énième président américain à avoir tenté un « reset » avec Vladimir Poutine, Trump n'a retenu aucune des leçons de ses prédécesseurs. Son « calcul géopolitique » - offrir au maître du Kremlin une victoire aux frais de l'Ukraine en espérant une réconciliation tout en l'arrachant au giron de la Chine - paraissait pour le moins hasardeux. Quant à sa méthode - faire des cadeaux (pas d'entrée de l'Ukraine dans l'Otan, reconnaissance de la Crimée, annexion de facto des territoires conquis par la force) en attendant des cadeaux russes en échange –, elle était bien naïve face à un ancien espion rompu à l'art du mensonge. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Qu'importe ! « Il a dupé Clinton, Bush, Obama, Biden. Il ne m'a pas dupé », a claironné Donald Trump. Et d'expliquer dans son langage fleuri : « Poutine…


Le Parisien
3 hours ago
- Le Parisien
« C'est un héros » : un père sauve son fils de 4 ans de l'attaque d'un puma dans un parc américain
« Je ne pense pas que ce gamin aurait survécu sans l'intervention de son père », estime Steve Murrow. Cet Américain qui randonnait dans l'Olympic national park, dans l'État de Washington (nord-ouest), a entendu les cris d'un enfant qui venait de se faire mordre par un puma dimanche 20 juillet, raconte CBS News . En s'approchant des cris, l'homme a vu une mère tenant son enfant, tous deux entourés d'un groupe de personnes. D'après son récit des événements, c'est le père de famille qui a réussi à tenir le puma éloigné. « C'est un héros », estime-t-il auprès du média américain. Selon les premiers éléments communiqués par le service des parcs nationaux américain, l'enfant marchait sur un sentier populaire du parc, sur Hurricane Ridge, quand il a été attaqué. Les gardes forestiers ont été prévenus de l'incident vers 15h15. Les secours ont pris en charge l'enfant de quatre ans. « Les ambulanciers du District d'incendie n°2 du comté de Clallam et le personnel du parc sont intervenus sur les lieux de l'incident et ont transféré la victime par hélicoptère LifeFlight vers un centre de traumatologie de niveau 1 », détaille le communiqué . Le jeune patient était toujours pris en charge dans un hôpital de Seattle lundi. Dans un état satisfaisant, il est depuis sorti, selon la chaîne KIRO-TV. « Afin de protéger sa vie privée, aucune information permettant son identification ne sera divulguée pour le moment », précise le service des parcs nationaux. Peu après l'attaque , les gardes forestiers se sont mis à la recherche du puma, rejoints par une équipe canine. L'animal a été abattu le lendemain et ne présente plus de « danger » pour le public. L'incident fait toujours l'objet d'une enquête.


Le Figaro
3 hours ago
- Le Figaro
Guerre en Ukraine : les raisons du revirement de Trump face à Poutine
Réservé aux abonnés ANALYSE - Le président américain avait rêvé d'un deal avec Poutine au risque de sacrifier les intérêts de l'Ukraine. Après un virage à 180 degrés, il semble se résoudre à l'exercice du rapport de force. Dans son livre L'Art du deal, daté de 1987, qui révèle sa manière d'aborder ses combats, Donald Trump résume ainsi l'essence de « sa méthode » : « Mon style de négociation est assez simple. Je vise très haut, et puis je ne cesse de pousser, pousser et pousser encore pour obtenir ce que je recherche », écrit-il à propos des âpres batailles qu'il a menées pendant des années à Manhattan. « Dans l'immobilier new-yorkais, on est confronté à certains des gens les plus brillants, les plus durs et les plus vicieux de la terre. J'aime aller contre ces types, et les battre », poursuit-il. Clairement, cette propension à l'escalade, qui a accompagné sa montée en puissance dans le marécage d'hubris des requins capitalistes de la « Grande Pomme », a été délibérément mise en sourdine face à la Russie pendant le début du deuxième mandat du milliardaire. Comme si Poutine méritait un traitement d'exception. « C'est sans doute l'homme qu'il admire et redoute le plus sur la scène internationale »