logo
Une frappe israélienne fait un mort au Liban

Une frappe israélienne fait un mort au Liban

La Presse17 hours ago
Malgré un accord de cessez-le-feu, entré en vigueur après plus d'un an d'hostilités dont deux mois de guerre ouverte ayant fortement affaibli le Hezbollah, Israël bombarde régulièrement le Liban, principalement dans le sud.
(Beyrouth) Le ministère libanais de la Santé a annoncé qu'une personne avait été tuée vendredi par une frappe israélienne dans le sud du Liban, où Israël a dit avoir éliminé un responsable du Hezbollah pro-iranien.
Agence France-Presse
Malgré un accord de cessez-le-feu, entré en vigueur après plus d'un an d'hostilités dont deux mois de guerre ouverte ayant fortement affaibli le Hezbollah, Israël bombarde régulièrement le Liban, principalement dans le sud.
L'armée israélienne affirme viser le Hezbollah et accuse les autorités libanaises de ne pas agir suffisamment pour désarmer la formation pro-iranienne.
Selon le ministère de la Santé, « une frappe aérienne israélienne sur une voiture dans la localité de Baraachit a fait un mort » vendredi.
L'armée israélienne a indiqué avoir éliminé un responsable du Hezbollah pour le secteur de Bint Jbeil.
« Ali Qoutan participait à la réorganisation du groupe terroriste dans la région de Bint Jbeil, au sud du Liban, et œuvrait au recrutement de combattants durant la guerre », a ajouté l'armée israélienne.
Jeudi, l'armée israélienne avait déclaré avoir visé des stocks d'armes et des rampes de lancement de roquettes appartenant au Hezbollah dans le sud et « éliminé un terroriste du Hezbollah » à Aïta al-Chaab, près de la frontière avec Israël.
En vertu de l'accord de trêve, le Hezbollah devait retirer ses combattants au nord du fleuve Litani, à quelque 30 kilomètres de la frontière israélienne, seules l'armée libanaise et les forces de maintien de la paix des Nations unies devant être déployées dans le secteur.
Israël, qui devait de son côté retirer complètement ses troupes du Liban, les maintient toutefois dans cinq positions dans le sud du pays.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Un mort dans des frappes russes à Dnipro dans l'est de l'Ukraine
Un mort dans des frappes russes à Dnipro dans l'est de l'Ukraine

La Presse

time6 hours ago

  • La Presse

Un mort dans des frappes russes à Dnipro dans l'est de l'Ukraine

Un bâtiment de la ville de Dnipro, le 17 juillet 2025 Un mort dans des frappes russes à Dnipro dans l'est de l'Ukraine (Kyiv) Une personne a été tuée à Dnipro, dans l'est de l'Ukraine, dans des frappes russes qui ont visé dans la nuit de vendredi à samedi plusieurs régions du pays, selon des responsables ukrainiens. Agence France-Presse « La mort d'une personne a été confirmée » dans « un gratte-ciel haut de gamme », a annoncé le maire de Dnipro, Borys Filatov, sur Telegram. Il a déploré le « manque d'abris » tout en appelant la population à ne pas « rester dans les étages élevés » pendant les bombardements. Le gouverneur de la région de Kharkiv, dans le nord-est, a fait état de trois blessés dans les bombardements à Zmiiv. Un peu plus tôt, le maire de Kharkiv Igor Terekhov avait indiqué, sur Telegram, que sa ville était « la cible d'une attaque combinée depuis près de trois heures ». « L'ennemi s'est servi de plusieurs types d'armes simultanément-des bombes guidées, des missiles balistiques et des drones-suicides », a-t-il ajouté. A Zaporijjia (sud), plusieurs incendies ont été constatés dans la région à la suite d'attaques russes et une de ces frappes a touché un immeuble résidentiel, sans faire de victimes selon les premières informations, a pour sa part indiqué son gouverneur Ivan Fedorov. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré vendredi que des discussions avec Moscou sur une rencontre avec Vladimir Poutine avaient « commencé », le Kremlin jugeant de son côté qu'un tel entretien était « peu probable » dans les 30 prochains jours. Les rencontres entre les deux parties, aux demandes radicalement différentes, donnent jusqu'à présent peu de résultats. Moscou réclame que Kyiv lui cède quatre régions aujourd'hui partiellement occupées, en plus de la Crimée annexée en 2014, et que l'Ukraine renonce formellement à rejoindre l'OTAN. Des conditions inacceptables pour l'Ukraine qui exige le retrait complet des troupes russes de son territoire et des garanties de sécurité occidentales, dont la poursuite des livraisons d'armes et le déploiement d'un contingent européen, ce à quoi s'oppose Moscou.

La Thaïlande et le Cambodge à couteaux tirés
La Thaïlande et le Cambodge à couteaux tirés

La Presse

time13 hours ago

  • La Presse

La Thaïlande et le Cambodge à couteaux tirés

Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos La Thaïlande et le Cambodge à couteaux tirés Le gouvernement thaïlandais a prévenu vendredi que l'affrontement militaire en cours à sa frontière avec le Cambodge pourrait mener à « la guerre », alors que les appels au calme se multipliaient au niveau international. Les deux pays ont continué à se rejeter la responsabilité des hostilités des derniers jours, qui ont fait une vingtaine de morts et forcé le déplacement de dizaines de milliers de civils. Le premier ministre de Thaïlande, Phumtham Wechayachai, a indiqué que les affrontements ayant débuté jeudi s'étaient étendus et touchaient une douzaine de points différents de la frontière commune aux deux pays, dont le tracé est contesté depuis des décennies. « Nous avons tenté de trouver un compromis parce que nous sommes voisins, mais nous avons donné l'instruction à l'armée thaïlandaise d'agir immédiatement en cas d'urgence », a-t-il dit dans une déclaration relayée par l'Agence France-Presse. PHOTO LILLIAN SUWANRUMPHA, AGENCE FRANCE-PRESSE L'artillerie cambodgienne a causé des dégâts dans une station-service dans la province frontalière thaïlandaise de Sisaket, le 25 juillet 2025. Le premier ministre du Cambodge, Hun Manet, a demandé que le Conseil de sécurité des Nations unies intervienne pour « faire cesser l'agression thaïlandaise », tout en insistant sur le fait que son pays « n'avait pas le choix » pour l'heure de répondre par la force. Alexandre Veilleux, spécialiste de la Thaïlande rattaché à la Fondation Asie-Pacifique du Canada, a déclaré vendredi que la crise actuelle rappelait par son ampleur un affrontement survenu en 2011 qui avait duré une semaine avant de se résorber. Les tensions avec le Cambodge ont été relancées en juin lorsqu'un soldat a été tué à la frontière. La première ministre Paetongtarn Shinawatra avait alors échangé par téléphone avec l'ancien homme fort du Cambodge, Hun Sen, qui est le père de Hun Manet, dans le but de résorber la crise. PHOTO CHALINEE THIRASUPA, ARCHIVES REUTERS La première ministre thaïlandaise Paetongtarn Shinawatra Elle s'était retrouvée sur la défensive après que son interlocuteur eut fait circuler dans les médias un enregistrement de leur entretien dans lequel elle se montrait conciliante avec lui tout en critiquant l'armée thaïlandaise pour son attitude belliqueuse. Ses propos ont suscité l'indignation d'élus conservateurs proches de l'armée et de la monarchie, toujours très puissantes dans le pays, qui l'ont accusée d'avoir manqué à ses obligations. La Cour constitutionnelle l'a suspendue en attendant de trancher sur le fond, ouvrant la voie à la nomination de Phumtham Wechayachai début juillet. M. Veilleux note que le nouveau dirigeant thaïlandais est étroitement lié à la famille Shinawatra, qui demeure aux commandes même si la coalition sur laquelle reposait le gouvernement a été fragilisée par le départ d'un important parti. Les manœuvres de Hun Sen, longtemps considéré comme un ami de la famille, ont alimenté sa colère et pèsent dans la manière dont le pays gère la situation à la frontière, note le chercheur. Du côté cambodgien, les affrontements des derniers jours offrent l'occasion au premier ministre de se faire valoir auprès de la population en montrant qu'il est « capable de défendre les Cambodgiens ». PHOTO HENG SINITH, ASSOCIATED PRESS Des Cambodgiens se déplacent derrière un véhicule militaire pour évacuer la province d'Oddar Meanchey, le 25 juillet 2025. Les tensions ont été relancées de plus belle mercredi après qu'un soldat a été tué en marchant sur une mine antipersonnel près de la frontière. La Thaïlande a accusé le Cambodge d'avoir miné la zone et a rompu les liens diplomatiques avec le pays, ouvrant la porte à un nouvel affrontement militaire. L'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), qui a lancé un appel au calme, pourrait être appelée à agir comme médiateur pour résoudre la crise. Le premier ministre de Malaisie, Anwar Ibrahim, qui préside actuellement l'organisation, a dit espérer que les deux pays cesseraient leurs attaques afin de permettre la tenue de négociations. Les États-Unis, la France et l'Union européenne ont tous réclamé la fin du conflit. La Chine, qui entretient des liens particulièrement étroits avec le Cambodge, a aussi appelé au calme en blâmant les puissances coloniales responsables du tracé historique de la frontière pour la situation. L'évolution du conflit pourrait donner l'occasion aux forces politiques opposées à la famille Shinawatra de repasser à l'offensive. La défection d'un autre parti de la coalition qui précipiterait la chute du gouvernement et la tenue d'élections demeure plus que jamais d'actualité, note M. Veilleux. Un coup d'État de l'armée n'est pas non plus exclu, prévient le chercheur. Thaksin Shinawatra, l'influent père de la première ministre suspendue, ainsi que la sœur du politicien avaient été chassés du pouvoir par les militaires.

Une frappe israélienne fait un mort au Liban
Une frappe israélienne fait un mort au Liban

La Presse

time17 hours ago

  • La Presse

Une frappe israélienne fait un mort au Liban

Malgré un accord de cessez-le-feu, entré en vigueur après plus d'un an d'hostilités dont deux mois de guerre ouverte ayant fortement affaibli le Hezbollah, Israël bombarde régulièrement le Liban, principalement dans le sud. (Beyrouth) Le ministère libanais de la Santé a annoncé qu'une personne avait été tuée vendredi par une frappe israélienne dans le sud du Liban, où Israël a dit avoir éliminé un responsable du Hezbollah pro-iranien. Agence France-Presse Malgré un accord de cessez-le-feu, entré en vigueur après plus d'un an d'hostilités dont deux mois de guerre ouverte ayant fortement affaibli le Hezbollah, Israël bombarde régulièrement le Liban, principalement dans le sud. L'armée israélienne affirme viser le Hezbollah et accuse les autorités libanaises de ne pas agir suffisamment pour désarmer la formation pro-iranienne. Selon le ministère de la Santé, « une frappe aérienne israélienne sur une voiture dans la localité de Baraachit a fait un mort » vendredi. L'armée israélienne a indiqué avoir éliminé un responsable du Hezbollah pour le secteur de Bint Jbeil. « Ali Qoutan participait à la réorganisation du groupe terroriste dans la région de Bint Jbeil, au sud du Liban, et œuvrait au recrutement de combattants durant la guerre », a ajouté l'armée israélienne. Jeudi, l'armée israélienne avait déclaré avoir visé des stocks d'armes et des rampes de lancement de roquettes appartenant au Hezbollah dans le sud et « éliminé un terroriste du Hezbollah » à Aïta al-Chaab, près de la frontière avec Israël. En vertu de l'accord de trêve, le Hezbollah devait retirer ses combattants au nord du fleuve Litani, à quelque 30 kilomètres de la frontière israélienne, seules l'armée libanaise et les forces de maintien de la paix des Nations unies devant être déployées dans le secteur. Israël, qui devait de son côté retirer complètement ses troupes du Liban, les maintient toutefois dans cinq positions dans le sud du pays.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store