
La canicule va tirer sa révérence dès dimanche en Suisse romande
Une petite bise va se mettre à souffler sur le Plateau et faire baisser les températures.
PATRICK MARTIN/A
Après des journées très chaudes, la tendance est désormais à la baisse en Suisse romande. Ce week-end, l'afflux d'air chaud par le sud-ouest sera interrompu, au profit d'air sec et plus froid. Cette configuration viendra mettre fin à la canicule.
La fin de l'avertissement de canicule est prévue pour dimanche soir pour le Plateau, l'arc lémanique et le Valais. Il est cependant possible que l'avis soit interrompu plus tôt entre samedi soir et dimanche matin, en fonction de l'arrivée de l'air plus froid.
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En attendant, ce vendredi sera en général ensoleillé, avec quelques orages isolés l'après-midi, principalement en montagne. En plaine, la température ne dépassera pas 34 degrés, en raison d'une petite bise sur le Plateau. En montagne, la limite du 0 °C redescend vers 4200 m d'altitude. Selon MétéoSuisse , les prévisions météorologiques sont quasi identiques pour samedi, dimanche et le début de la semaine prochaine.
En revanche, l'évolution à partir de mercredi est plus incertaine. Un temps plus nuageux, avec des averses et des baisses de température, est pressenti. Une canicule nocturne
La baisse des températures soulagera plus d'un Helvète après la semaine caniculaire écoulée . Depuis six jours, la température dans la plupart des régions de plaine du nord des Alpes a dépassé le seuil de danger de degré 3 pour une canicule fixé par MétéoSuisse, soit 25 degrés de température moyenne journalière pendant trois jours ou plus.
Cette vague de chaleur a démarré samedi en Suisse romande avec des températures maximales qui ont dépassé les 30 degrés , avec 36,1 à Payerne, 35,1 à Sion, 34,9 à Genève et 33,7 à Yverdon. Les deux journées suivantes ont été moins chaudes à la faveur d'un léger courant de nord-est plus frais. Malgré cette baisse temporaire de températures maximales, le seuil des 25 degrés de température moyenne a tout de même été atteint sur le bassin lémanique, en Valais et à Neuchâtel, grâce à des minimales nocturnes en hausse constante. Nuits tropicales en Suisse romande
Mardi et mercredi, la chaleur s'est fait ressentir avec un maximum de 36,1 degrés à Sion le mardi et des maximales de 36,5 à Payerne, 36,4 à Genève, 35 à Bière ou encore 34,5 à Fahy, le mercredi. Cependant, ce sont encore une fois les températures nocturnes qui ont le mieux illustré le réchauffement de la masse d'air. Les températures minimales durant la nuit de mardi à mercredi étaient tropicales dans de nombreuses stations, y compris en altitude.
Il n'a pas fait moins de 21,2 degrés à La Dôle durant cette nuit, seulement la troisième nuit tropicale enregistrée à cette station depuis 1973 (2019, 2025 et 2003). Au Chasseral, les 21,3 degrés enregistrés au plus «froid» de la nuit pourraient être un record de température minimale nocturne la plus élevée dans cette station depuis 1981.
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Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos
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24 Heures
2 hours ago
- 24 Heures
Neuf questions à se poser pour profiter du soleil sans brûler
Le Suisse présente l'un des taux de cancers de la peau les plus élevés du monde. Rappel des bonnes pratiques face aux rayons UV. Publié aujourd'hui à 08h57 La crème solaire doit protéger des rayons UVB et UVA et il est recommandé d'opter pour un indice 30, voire 50 pour les peaux les plus fragiles. Getty Images En bref: La Suisse est l'un des pays où le taux de cancers de la peau est le plus élevé. «Chaque année, on dénombre 3300 nouveaux cas de mélanome et plus de 25'000 autres cancers cutanés», rappelait récemment la Ligue contre le cancer . Des chiffres qui ont doublé ces trente dernières années. Malgré de nombreuses campagnes de sensibilisation, les mauvaises pratiques n'ont pas toutes disparu. Passage en revue des bons réflexes et des idées reçues avec le Pr Olivier Gaide, directeur médical du Centre des mélanomes et des tumeurs cutanées du CHUV. Faut-il éviter de s'exposer au soleil? «Les dermatologues ne sont pas contre le fait d'être dehors, ils sont contre le fait de faire l'idiot avec le soleil , démarre le spécialiste. Chez les personnes caucasiennes, le cancer de la peau est lié au vieillissement, à l'exposition aux ultraviolets (UV) et au hasard. La seule chose sur laquelle il est possible d'agir, c'est le soleil. Ça ne veut pas dire qu'il faut l'éviter à tout prix, mais qu'il faut être raisonnable. Il est tout à fait possible de faire du sport et de profiter de l'été sans brûler.» Être raisonnable, cela signifie d'abord rester à l'ombre lorsque le soleil est au zénith, soit entre 11 h et 15 h. «Mais attention, l'ombre ne protège pas toujours du rayonnement indirect dû à la réverbération de certaines surfaces telles que le sable, le béton ou la neige. Quant à l'eau, elle réfléchit les rayons UV et renforce leur action de 50% environ», précise la Ligue contre le cancer. De même, il est nécessaire de se protéger même par temps couvert puisque les nuages n'arrêtent pas suffisamment les UVA et les UVB. Enfin, face au rayonnement direct, les vêtements protègent efficacement et la crème solaire est le meilleur des compléments. Le soleil est-il inoffensif à faible dose? Non, s'exposer au soleil sans protection, même pour un café en terrasse, augmente déjà les risques. «Nous ne sommes pas tous égaux face au soleil. C'est comme pour le tabac: des gens vont en consommer toute leur vie sans attraper de cancer du poumon, d'autres en auront un simplement à cause de la fumée passive. Sauf que vous ne savez jamais dans quelle catégorie vous êtes», illustre Olivier Gaide. Les peaux claires sont tout de même plus à risque. La crème solaire est-elle le remède à tout? «Si vous restez toute la journée en plein soleil, même en mettant de la crème toutes les heures, ce n'est pas idéal, prévient Olivier Gaide. La crème solaire est efficace, mais la recommander comme seule mesure de protection reste controversé. Pour moi, ça doit rester un appoint.» Pour les grands principes: la crème doit protéger des rayons UVB et UVA , il est recommandé d'opter pour un indice 30 au minimum, voire 50 pour les activités prolongées en plein air, il ne faut pas lésiner sur la quantité et il faut en remettre régulièrement (surtout si l'on transpire). Même s'il est conseillé d'appliquer la crème vingt à trente minutes avant d'aller au soleil (afin qu'elle sèche sur la peau et résiste mieux), son action protectrice démarre instantanément. Le professeur Olivier Gaide est directeur médical du Centre des mélanomes et des tumeurs cutanées du CHUV. CHUV Qu'en est-il des enfants? «Une chose importante et encore peu connue: la peau des nourrissons est très immature et, avant l'âge de 1 an, ils ne doivent pas du tout être exposés au soleil», prévient Olivier Gaide. Plus la peau est jeune, moins elle est capable de se protéger, donc les parents doivent donner «le goût de l'ombre» à leurs enfants. Notons aussi que, jusqu'à 6 ans, des textiles anti-UV sont recommandés pour jouer dans l'eau, en plus des moyens de protection classiques (crème, lunettes, chapeau…). Les produits pour bronzer sont-ils dangereux? D'après le professeur Gaide, il y en a trois grands types. «Les compléments alimentaires, en général en capsules et censés faciliter le bronzage, sont souvent peu efficaces. L'autobronzant, qui s'apparente à de la peinture, ne protège pas et cela est clairement indiqué sur la bouteille. Enfin, tout ce qui accentue les UV, notamment la graisse à traire, augmente significativement le risque de cancers.» Quand faut-il consulter? Les spécialistes ne recommandent pas de consulter annuellement pour un check-up de la peau (sauf si cela résulte d'une discussion avec un médecin parce qu'il y a des antécédents familiaux ou une peau à risque). «On encourage plutôt l'autocontrôle. Les gens connaissent leur peau et sont capables de repérer quelque chose d'anormal. Il n'y a pas une forme ou une couleur problématique en soi, c'est plutôt les changements dans l'apparence qui doivent amener à consulter», explique le professeur. Pourquoi y a-t-il beaucoup de cancers de la peau en Suisse? Différents paramètres sont évoqués: la Suisse est un pays de montagnes, que la population fréquente volontiers et où le rayonnement UV est élevé; le pouvoir d'achat permet de voyager régulièrement dans des pays ensoleillés; les Suisses vieillissent bien et atteignent facilement un âge où les risques de cancers augmentent. Pourquoi les cas sont-ils en hausse? Plusieurs hypothèses cohabitent. Le vieillissement global de la population entraîne une augmentation du nombre brut de cas puisque les seniors sont les plus touchés. «Beaucoup de baby-boomers ont connu l'essor des vacances dans le Sud à une époque où se protéger du soleil n'était pas vraiment une préoccupation et où le fait de rentrer bronzé en Suisse était une manière d'afficher son pouvoir d'achat», ajoute Olivier Gaide. Le système de santé ayant beaucoup évolué, les cancers sont aussi mieux détectés. Quid des solariums? Ils sont fortement déconseillés puisqu'ils constituent une exposition supplémentaire aux rayons UV. Leur utilisation entraîne une augmentation du risque de cancers de la peau et du vieillissement cutané. «Des études montrent que les personnes qui ont fréquenté le solarium avant l'âge de 35 ans doublent pratiquement leur risque de développer un mélanome au cours de leur vie», relève la Ligue contre le cancer. Davantage sur la protection solaire Romaric Haddou est journaliste à la rubrique Vaud et régions depuis 2016. Il couvre en particulier le domaine de la santé. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
19 hours ago
- 24 Heures
Les difficultés d'accès à une psychothérapie en Suisse inquiètent ces professionnels
Un collectif organise une manifestation samedi à Berne pour réclamer des soins accessibles, efficaces et abordables pour tout le monde. Publié aujourd'hui à 16h02 Le collectif dénonce des délais d'attente «excessivement longs» pour obtenir une place en psychothérapie, en particulier dans la psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent (photo prétexte). Getty Images La prise en charge de la santé mentale en Suisse inquiète certains professionnels. Le samedi 16 août, leurs revendications résonneront dans les rues de Berne lors d'une manifestation nationale organisée par le collectif Santé mentale pour touxtes . Ce groupement est composé de psychothérapeutes, d'étudiants et de personnes engagées. Leur objectif: dénoncer la dégradation de l'accès aux soins psychiques qu'ils constatent dans le pays. «La psychothérapie est un élément essentiel des soins de base. Elle doit être accessible et abordable pour tous», rappellent les organisateurs dans un communiqué. Ils exigent une meilleure solidarité avec les personnes concernées, des tarifs adéquats couvrant les coûts, réalistes et équitables, une réduction de la charge administrative, des places de formation financièrement accessibles, ainsi que de meilleures conditions de travail pour les thérapeutes. Leur objectif est de garantir des soins accessibles, efficaces et abordables pour toute la population. Dans l'attente d'une psychothérapie Le collectif met notamment en avant les délais d'attente jugés «excessivement longs» pour obtenir une place en psychothérapie, en particulier dans la psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent. «Or, des études montrent clairement que sans traitement précoce, le risque de maladies chroniques augmente considérablement», peut-on lire dans le communiqué. Selon une enquête menée par le collectif entre juillet et août 2025 auprès de 411 personnes, 18% des patients attendent au moins trois mois et 12% patientent six mois ou plus pour être pris en charge. «Un grand nombre de personnes reçoivent immédiatement une réponse négative, les listes d'attente ne sont pratiquement plus tenues.» Les organisateurs de la manifestation critiquent également le fonctionnement du modèle de prescription en Suisse, entré en vigueur en 2022. Ce dernier «devrait faciliter l'accès à la psychothérapie via l'assurance de base». Le collectif dénonce cependant «des réglementations éloignées de la pratique, des négociations difficiles avec les caisses maladie [qui] compliquent considérablement le traitement des personnes souffrant de troubles psychiques», tout en ajoutant que 76% des professionnels interrogés estiment la charge administrative trop lourde. Quel tarif pour une psychothérapie? Autre point d'alerte pour le collectif: la volonté des caisses maladie de réduire les tarifs provisoires des prestations psychothérapeutiques – fixés par la plupart des cantons à 154 fr. 80 de l'heure. Une mesure qui, selon le collectif, «met les psychothérapeutes sous pression financière» et pourrait, d'après leur enquête, inciter 51% d'entre eux à privilégier les patients privés, capables de payer eux-mêmes, au détriment de ceux dépendant de l'assurance de base. De plus, 83% estiment déjà que le tarif actuel «ne couvre pas les coûts réels» de leur activité. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Interpellé sur ces revendications, l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) réagit: «Nous partageons l'avis selon lequel une charge administrative raisonnable et de bonnes conditions de travail sont importantes pour garantir une longue durée d'exercice de la profession chez tous les professionnels de la santé et de la psychologie.» L'administration fédérale précise que l'Observatoire suisse de la santé (Obsan) prépare un rapport national «sur la situation en matière de prise en charge et les facteurs qui influencent la santé psychique», attendu en septembre 2025. Il sera suivi d'une analyse sur la pénurie de psychothérapeutes, prévue pour décembre 2025. Et ces travaux seront complétés par un suivi de la santé mentale des enfants et des adolescents (étude HBSC) et par la définition de priorités de prévention. Rapports sur la santé mentale Sur le modèle de prescription, «la réalisation des objectifs et les effets du changement sur le modèle de prescription font actuellement l'objet d'une évaluation approfondie», répond l'OFSP. Cette dernière sera présentée «au cours du premier semestre 2026». À ce sujet, l'OFSP précise que la fixation de ce tarif relève «de la compétence des partenaires tarifaires», à savoir: la FSP, l'ASP et l'ASPAS, ainsi que H+ et Et dit suivre «attentivement l'évolution» tout en étant «en contact régulier avec les partenaires tarifaires». Pour le collectif, le message reste clair avant la manifestation de samedi: «Nous appelons les responsables politiques, les caisses maladie et les professionnels à assumer ensemble leurs responsabilités: pour des soins psychothérapeutiques efficaces, pour plus d'égalité des chances et pour la santé mentale de toutes et tous en Suisse.» En 2024, plus des deux tiers de la population suisse se disaient fatigués et épuisés, selon une étude mandatée par la caisse maladie CSS . Manifestation en faveur de la santé mentale, le samedi 16 août à Berne, Waisenhausplatz, dès 14 h. Plus sur la santé mentale en Suisse Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Sonia Imseng est journaliste au sein de la rédaction numérique. Elle couvre l'actualité, la société et la culture. Elle a aussi travaillé pour Femina, la RTS, Le Temps, Le Courrier. Plus d'infos @SoniaImseng Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
21 hours ago
- 24 Heures
Climat en Espagne: Alerte canicule et risque d'incendie «très élevé à extrême»
Tout le pays est en alerte vendredi, pour le treizième jour de suite, dont la Cantabarie, région du nord jusque-là épargnée. Publié aujourd'hui à 14h21 Les gens se protègent de la chaleur à l'ombre d'un arbre pendant la vague de chaleur extrême qui frappe Séville, où les températures dépassent les quarante degrés, le 12 août 2025. AFP/CRISTINA QUICLER Toute l'Espagne se trouve vendredi en alerte canicule et le front des incendies continue d'inquiéter les autorités, d'autant que l' agence météorologique a émis un avis de risque «très élevé à extrême» pour une grande partie du pays. Toute la péninsule reste en alerte canicule pour le treizième jour consécutif, et même la Cantabrie, région du nord, jusque-là épargnée, va connaître un pic des températures pouvant dépasser les 40 degrés, a indiqué l'agence météorologique nationale Aemet, mettant en garde contre le risque d'incendies «très élevé ou extrême dans la majeure partie du pays (…) jusqu'à lundi inclus». Le pays connaît une saison des incendies très intense avec 157 501 hectares déjà réduits en cendres depuis le début de l'année selon les données du Système européen d'information sur les feux de forêt (EFFIS). Pour autant, on est encore bien loin des 306 000 ha partis en fumée en 2022. L'Espagne, qui a déjà enregistré trois décès dans ces incendies, dont deux jeunes volontaires trentenaires qui ont péri en tentant d'éteindre le feu en Castille-et-Leon (nord-ouest) a reçu jeudi matin le renfort de deux Canadair envoyés par la France. C'est là qu'une grande partie de l'attention se porte car la région compte une douzaine de feux très actifs. Ligne de train et routes coupées La ligne de train reliant Madrid à la Galice (nord-ouest) reste toujours coupée, ainsi qu'une dizaine d'axes routiers dans le pays. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez a averti que «la journée d'aujourd'hui sera à nouveau très difficile, avec un risque extrême de nouveaux incendies. Le gouvernement reste mobilisé avec toutes les ressources pour contenir les flammes. Merci, éternellement, à ceux qui luttent en première ligne pour nous protéger», a-t-il écrit sur X. Les incendies sont au coeur du débat politique ces derniers jours, les deux principaux partis, socialistes du PSOE et conservateurs du PP, s'écharpant sur leur gestion dans un pays où l'extinction des feux de forêt relève en principe de la compétence des régions, et non pas au gouvernement central qui n'intervient qu'en cas de sinistre de grande ampleur, et peut mobiliser l'armée, en l'occurrence l'Unité militaire d'urgence (UME), très sollicitée ces derniers jours et appelée en renforts dans de nombreuses régions du pays. Le PP accuse le gouvernement d'avoir réduit le nombre de moyens aériens, tandis que le PSOE s'en défend et critique les leaders de l'opposition «absents» du terrain en plein incendie, reprochant à certains d'être en vacances alors que leur région est en proie aux flammes. Améliorations en Grèce En Grèce, qui fait face elle aussi à une vague d'incendies, la situation s'est améliorée sur la majorité des fronts en raison d'une baisse des températures et de l'intensité du vent, ont indiqué les pompiers. Ces derniers sont toutefois mobilisés autour de Patras – troisième ville du pays qui compte 250 000 habitants – face à des foyers «épars» et restent vigilants quant à d'éventuelles reprises de feux. Le feu le plus actif reste celui de l'île de Chios, dans le nord-est de la mer Egée. Huit avions sont toujours déployés pour tenter d'y mettre fin. Au sud de la mer Egée, en Attique et dans le Péloponnèse, le risque d'incendies reste très élevé, a averti la protection civile vendredi. Incendies en Europe Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.