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La vidéo de la destruction d'une statue à Alep provoque un tollé

La vidéo de la destruction d'une statue à Alep provoque un tollé

La Presse03-07-2025
La vidéo de la destruction d'une statue à Alep provoque un tollé
(Beyrouth) Une vidéo montrant la destruction d'une statue emblématique du centre d'Alep a suscité jeudi une vive polémique sur les réseaux sociaux, les autorités islamistes syriennes affirmant qu'il s'agissait d'une « erreur » survenue lors du transport de l'œuvre vers un musée.
Agence France-Presse
Sur les images filmées de nuit et massivement relayées en ligne, on voit une grue mobile tirer avec un câble métallique la « statue des Martyrs », représentés dévêtus, avant que sa partie supérieure ne se brise et s'effondre au sol.
Sur X, la militante syrienne Nissan Babelli a dénoncé un acte de « vandalisme et une atteinte flagrante à la mémoire et à l'identité de la ville, une insulte aux désirs de ses habitants, qui avaient refusé à plusieurs reprises tout déplacement ou modification de la statue ».
Dans un message publié sur X, le gouverneur d'Alep, Azzam al-Gharib, a affirmé qu'une « erreur » était survenue lors du déplacement de la statue, niant toute « motivation idéologique » derrière la décision.
Il a précisé que la statue devait être transférée dans un musée « dans le cadre d'un projet visant à réhabiliter la place et en faire un espace culturel dynamique ».
Après la chute du pouvoir de Bachar al-Assad, renversé par une coalition islamiste en décembre 2024, de nombreuses statues de son père, Hafez, avaient été déboulonnées.
Les islamistes radicaux interdisent les statues, assimilées à l'idolâtrie. Lors de son règne de terreur dans certaines zones en Syrie et en Irak entre 2014 et 2019, le groupe djihadiste État islamique avait détruit plusieurs statues.
Érigée en 1985 par le sculpteur syrien Abdel Rahmane Mouakkat, cette statue en pierre jaune était emblématique de la grande ville du nord de la Syrie.
M. Gharib a qualifié l'incident d'« inacceptable » et assuré que « l'entière responsabilité serait imputée à la partie exécutante, qui n'a pas respecté les normes techniques et structurelles convenues ».
Selon lui, cette décision répondait également à des demandes de certains habitants, qui associaient la statue à « une période douloureuse de l'histoire de la ville, marquée par des évènements et des pratiques du régime déchu entre 1982 et 1984 ».
« Ce n'est pas qu'une pierre qu'on détruit aujourd'hui, mais une partie de notre mémoire collective », a dénoncé un internaute sur Facebook.
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Sur quelque 3500 Syriens réfugiés et déplacés interrogés, un quart espèrent rentrer d'ici la fin de l'année et une autre tranche de 25 % d'ici cinq ans. Et ce, malgré les circonstances ardues. Les infrastructures du pays ont été largement détruites par les bombardements de l'armée syrienne et de la Russie ainsi que par le conflit civil qui s'est étiré sur plus de 12 ans. Près de 90 % de la population vit toujours sous le seuil de la pauvreté et fait face à une économie dévastée par la guerre et les sanctions. Les combats et les tensions sectaires, eux, se poursuivent dans certaines parties du pays, notamment dans le sud, où des affrontements entre des Bédouins, des membres de la minorité druze et l'armée syrienne ont fait plus de 350 morts depuis le début de la semaine. Et c'est sans mentionner les bombardements mercredi sur Damas de l'armée israélienne, qui dit se porter à la rescousse des Druzes. Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 0:38 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. Chef de bureau du HCR à Montréal, déployé en Syrie de la fin de février à la fin d'avril, Joey Hanna a été aux premières loges de ce grand mouvement de retour qui, selon lui, devrait s'accélérer pendant l'été. « Pour le moment, le HCR ne recommande pas le retour des Syriens. Pour plusieurs raisons. Notamment, la situation sécuritaire est très inégale à travers le pays. Par contre, si des Syriens viennent vers nous et nous disent : 'Je fais le choix libre et éclairé de rentrer en Syrie', le HCR facilite les retours ou, du moins, soutient les Syriens dans leur retour », explique M. Hanna. PHOTO LEO CORREA, ASSOCIATED PRESS Des Druzes de Syrie et d'Israël manifestent à la frontière israélo-syrienne, à Majdal Chams, dans le plateau du Golan contrôlé par Israël, mercredi. Comment ? En offrant du transport à la frontière, des petites allocations de retour de quelques centaines de dollars et en dirigeant ceux qui rentrent vers un des 105 centres communautaires mis sur pied par le HCR pour les aider à reprendre le fil de leur vie là où il a été abruptement coupé. Le HCR aide aussi les Syriens à rafistoler leurs logis, souvent retrouvé en mauvais état. « C'est symbolique. On peut aider à changer une serrure, à remplacer une fenêtre ou à réparer un toit qui coule, pas à refaire une fondation », dit M. Hanna. PHOTO MAHMOUD HASSANO, ARCHIVES REUTERS Paysage de dévastation à Alep, en Syrie, en juin dernier Une aide bien modeste qui reflète les moyens tronqués de l'agence onusienne depuis les coupes draconiennes de l'administration Trump dans l'aide humanitaire, imitées par certains pays européens. En Syrie, le HCR a dû remercier 30 % de ses employés depuis le début de l'année. Mais il n'y a pas que de mauvaises nouvelles, dit Joey Hanna. 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Plus de 350 morts dans les violences communautaires depuis dimanche
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Des membres des forces de sécurité marchent en groupe après des affrontements. (Damas) Les violences communautaires dans la province de Soueida, dans le sud de la Syrie, ont fait plus de 350 morts depuis dimanche, a déclaré jeudi une ONG, les autorités syriennes annonçant pour leur part le retrait de leurs forces de cette région après un appel en ce sens des États-Unis. Acil TABBARA, avec Bakr ALKASEM à Soueida et Delphine MATTHIEUSSENT à Jérusalem Agence France-Presse Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), 189 soldats et membres des forces de sécurité ont péri dans les combats, et 15 autres dans des frappes israéliennes en soutien à la communauté druze. Un total de 79 combattants druzes et 18 combattants bédouins ont également été tués, ainsi que 55 civils, dont 27 ont été victimes d'« exécutions sommaires par les membres des ministères de la Défense et de l'Intérieur », a affirmé cette ONG. Un correspondant de l'AFP à Soueida a vu mercredi matin une trentaine de corps gisant par terre, certains de membres des forces gouvernementales et d'autres de combattants en civil. Un journaliste local figure également parmi les personnes tuées, a précisé l'OSDH, une organisation basée à Londres qui s'appuie sur un très vaste réseau de sources à travers la Syrie. Les affrontements entre des tribus bédouines sunnites et des combattants druzes, une minorité ésotérique issue de la branche ismaélienne du chiisme, ont éclaté dimanche dans la province de Soueida après l'enlèvement d'un marchand de légumes druze. Les forces gouvernementales syriennes se sont déployées mardi dans la ville de Soueida, jusque-là tenue par des combattants druzes. Selon l'OSDH et des témoins, elles ont combattu aux côtés des tribus bédouines et exécuté des civils. Mercredi, le ministère syrien de l'Intérieur a annoncé un accord prévoyant « un arrêt total et immédiat de toutes les opérations militaires », et la présidence syrienne s'est engagée à « punir » les auteurs d'exactions. Le ministère de la Défense a pour sa part fait savoir, dans un communiqué, que ses forces avaient « commencé à se retirer de la ville de Soueida en application des termes d'un accord conclu après la fin des opérations de ratissage contre les groupes hors-la-loi ». Il n'a pas fait mention du retrait d'autres forces relevant du pouvoir déployées dans la ville. Bombardements israéliens Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 1:36 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. 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Les autorités syriennes ont fait état de trois morts. Des bombardements ont aussi visé près de Damas « les environs de l'aéroport militaire de Mazzé », selon les autorités syriennes. D'autres ont ciblé notamment Soueida et l'autoroute Damas-Deraa, d'après l'agence Sana. Israël affirme qu'il ne permettra pas une présence militaire du pouvoir islamiste syrien dans le sud de la Syrie, près de sa frontière. PHOTO JALAA MAREY, AGENCE FRANCE-PRESSE Les troupes israéliennes montent la garde sur la ligne de démarcation entre le plateau du Golan annexé par Israël et la partie syrienne. Mercredi, des soldats israéliens déployés sur le Golan syrien occupé ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser une foule de druzes massés à la clôture barbelée entre Israël et la Syrie en soutien aux membres de leur communauté dans la province de Soueida, a constaté un journaliste de l'AFP. 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