
Droits de douane : l'Europe suspendue au bon vouloir de Donald Trump
Après des mois de négociations intenses entre Washington et Bruxelles, le président américain rencontre ce dimanche à 17h30 la présidente de la Commission européenne. Parviendront-ils à éviter une guerre commerciale ?
C'est entre deux parties de golf en Écosse que Donald Trump a donné rendez-vous à la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, ce dimanche à 17h30 (heure de Paris). Comme toujours avec le président américain, la rencontre peut ne déboucher sur rien comme elle peut aboutir au pire ou au meilleur pour les 27. En attendant, à quelques jours du 1er août, nouvelle échéance fixée par POTUS pour trouver un accord dans la guerre commerciale qu'il a déclenché début avril avec ses partenaires commerciaux, la tension est à son comble pour l'UE. Comme pour des dizaines d'autres pays, qui espèrent aux aussi échapper à des droits de douane exorbitants.
Donald Trump entretient le suspense avec plaisir. Vendredi, il a négligemment annoncé, au départ de son voyage en Écosse où il comptait surtout pratiquer son sport favori, qu'il y avait «une chance sur deux, peut-être moins» pour que les 27 parviennent à une entente commerciale avec Washington, affirmant que Bruxelles souhaitait «absolument…
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« Pas mal, mais vieille et noire » : elle reçoit par erreur un mail raciste de l'entreprise pour laquelle elle a postulé
Une double discrimination . Quelques semaines après avoir postulé pour un cabinet comptable à Grimbergen (Belgique), en périphérie de Bruxelles, Natali Tshepupu a eu un retour du responsable RH à qui elle avait envoyé son CV ainsi que sa lettre de motivation en 2022. Contre toute attente, cette femme de 36 ans qui travaille pour une mutuelle et qui a étudié la comptabilité reçoit un e-mail qui ne lui était pas destiné. En lisant celui-ci, elle comprend que son profil ne correspond pas à celui attendu par le cabinet comptable, alors que le secteur est pourtant en pénurie. « Pas mal, mais vieille et noire », a écrit l'employé des ressources humaines au PDG de la boîte, dans ce mail qui était à la base destiné à ce dernier et non à la candidate visiblement indésirable en raison de son âge et de sa couleur de peau. En découvrant ce mail à 7 heures du matin, Natali Tshepupu raconte au média flamand De Standaard s'être immédiatement recouchée « le temps de s'en remettre ». « Ça m'a touchée surtout parce que j'avais toutes les compétences pour le job », explique la trentenaire. Résignée, elle décide de laisser couler jusqu'à ce qu'elle raconte cette histoire à ses amis, tout en leur montrant le fameux mail. « Ils ont réagi avec beaucoup d'indignation. Je me suis sentie entendue. Tu ne peux pas en rester là, porte plainte , m'ont-ils dit » , se souvient-elle. La femme s'est d'abord adressée à Actiris, le service bruxellois de l'emploi qui a encadré sa candidature, puis au centre pour l'égalité des chances Unia. Contactée par ce dernier, l'entreprise « a avancé l'argument qu'ils employaient d'autres personnes issues de l'immigration ». Une réponse peu satisfaisante pour l'association mais aussi pour le tribunal du travail, qui a conclu que Natali Tshepupu avait été victime de discrimination cumulative fondée sur sa couleur de peau et son âge. Grâce à cette conclusion, elle a reçu un double dédommagement. « Pour autant que nous le sachions, il s'agit de la première condamnation pour double discrimination », s'est félicité auprès de De Morgen Els Keytsman, la directrice d'Unia qui s'est rendue au tribunal avec Natali Tshepupu. L'entreprise a tenté de se défendre en affirmant que le mail n'était pas voué à fuiter en dehors de l'entreprise et que cela ne reflétait donc pas l'opinion de l'entreprise, ce que le juge n'a pas souhaité entendre. « Souvent, le racisme est si subtil qu'on ne peut pas le prouver et on reste avec ce sentiment désagréable. Maintenant, cela a pu être prouvé et il y a eu justice », se félicite la femme de 36 ans.


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Avec l'accord sur les droits de douane conclu dimanche entre Donald Trump et Ursula von der Leyen , la présidente de la Commission européenne a « limité les dégâts » face aux décisions du président américain. Mais selon Elvire Fabry, chercheuse senior en géopolitique du commerce à l'Institut Jacques-Delors, d'autres sujets de discorde entre l'Union européenne et les États-Unis pourraient inciter Donald Trump à ressortir l'arme de l'intimidation sur ce dossier des droits de douane. Quel jugement portez-vous sur cet accord négocié entre Donald Trump et Ursula von der Leyen ?