
Un employé du Croissant-Rouge palestinien tué dans une frappe israélienne
Agence France-Presse
La frappe a provoqué l'incendie du premier étage du bâtiment, a ajouté le Croissant-Rouge palestinien dans un communiqué posté sur X.
Samedi, 32 Palestiniens ont été tués par de nouveaux tirs et bombardements israéliens, dont 14 qui attendaient de l'aide, selon la Défense civile à Gaza. De son côté, l'armée a annoncé avoir tué à Gaza un commandant de rang intermédiaire de la branche armée du Hamas.
La guerre a été déclenchée par l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a entraîné du côté israélien la mort de 1219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.
Les représailles d'Israël ont fait au moins 60 332 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

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4 hours ago
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La discrimination antipalestinienne jette un froid sur la liberté d'expression
« De nombreux Canadiens ont payé un prix injuste », a déclaré Nadia Hasan, professeure à l'Université York, lors d'une conférence de presse mercredi sur la colline du Parlement. (Ottawa) Les écoles et les employeurs associent la culture palestinienne au terrorisme et exercent des représailles contre ceux qui dénoncent la guerre à Gaza, selon un nouveau rapport. Dylan Robertson La Presse Canadienne « De nombreux Canadiens ont payé un prix injuste », a déclaré Nadia Hasan, professeure à l'Université York, lors d'une conférence de presse mercredi sur la colline du Parlement. Mme Hasan dirige le Centre de recherche sur l'islamophobie de l'université, qui a publié un rapport indiquant que les institutions publiques et privées violent le droit à la parole de ceux qui dénoncent la guerre israélienne à Gaza. Le rapport exhorte tous les ordres de gouvernement à reconnaître officiellement le racisme antipalestinien et à poursuivre la formation sur la détection et la prévention de la discrimination envers cette communauté. Le rapport cite des cas d'étudiants en droit, d'enseignants et de professionnels de la santé faisant l'objet d'enquêtes professionnelles ou de réprimandes pour avoir dénoncé la guerre à Gaza. Le rapport indique que bon nombre de ces personnes ont par la suite été blanchies. Il cite la décision de l'Université d'Ottawa de suspendre le Dr Yipeng Ge pour des postes qu'un collègue juif qualifiait de « sabotants » ; l'université l'a ensuite réintégré. « Le silence de plusieurs de nos dirigeants institutionnels a été vraiment préjudiciable, indique t-il. Il a donné le ton. Beaucoup l'ont interprété comme un seuil de tolérance sur leur lieu de travail et dans leurs espaces d'enseignement. » Jesse Robichaud, porte-parole de l'Université d'Ottawa, a expliqué dans un courriel qu'aucune suspension n'avait été prononcée, mais qu'un résident avait été « temporairement retiré » des milieux clinique et universitaire pendant l'examen des plaintes pour manquement au professionnalisme. « Ces mesures provisoires ne constituent pas des mesures disciplinaires, a expliqué M. Robichaud. Tous les efforts ont été déployés pour assurer un traitement rapide du dossier. Notamment, en attendant l'examen du dossier et la décision du sous-comité, le résident a continué de recevoir l'intégralité de son salaire et des avantages sociaux liés à son poste. » Une « exception palestinienne » Le rapport indique que des étudiants ont été victimes d'intimidation ou de sanctions officielles pour avoir porté un keffieh traditionnel ou affiché un drapeau palestinien sur les réseaux sociaux. « Les étudiants se voient refuser la possibilité de faire le deuil de leur famille, de pleurer la mort de leurs proches, simplement parce qu'ils sont Palestiniens, a expliqué Nihad Jasser, de l'Association des Canadiens d'origine arabe palestinienne. Nous voulons que nos enfants grandissent fiers de qui ils sont. Nous voulons qu'ils célèbrent leur héritage palestinien avec dignité et fierté. » Elle a ajouté qu'il semble y avoir une « exception palestinienne » en matière de politiques de diversité et d'inclusion. « Les institutions de notre société soutiendront tous les droits de la personne, à l'exception des droits des Palestiniens […] toutes les cultures, sauf la culture palestinienne », a expliqué Mme Jasser. Amira Elghawaby, représentante spéciale d'Ottawa pour la lutte contre l'islamophobie, a déclaré que la faible réaction des gouvernements face aux incidents de haine antimusulmane risque d'enhardir les personnes enclines à la violence. « Beaucoup de ces incidents sont choquants en soi. Pris ensemble, ils témoignent d'un système d'oppression, a-t-elle déclaré. Ces tendances dangereuses doivent être interrompues avant de causer davantage de dommages. » Le rapport appelle également Ottawa à sévir contre l'ingérence étrangère ciblant les musulmans au Canada. Ils ont pris note d'une analyse de mars 2024 réalisée par Meta, la société mère de Facebook, qui a révélé des preuves de « discours antimusulmans et islamophobes ciblant le public canadien » provenant d'Israël. Le gouvernement israélien a nié toute implication dans cette campagne, qui utilisait des photos de profil générées par l'IA et cherchait à obtenir une couverture médiatique canadienne susceptible de lier l'antisémitisme aux manifestations sur les campus. Le rapport de mercredi soutient également que les dirigeants d'entreprise ont omis de dénoncer les politiques israéliennes qui causent des morts massives et la faim à Gaza. Le rapport souligne que la Banque Royale du Canada a publié une déclaration de soutien aux Canadiens juifs après l'attaque du Hamas contre Israël en 2023, mais « n'a pas inclus l'augmentation des victimes civiles et le déplacement des Palestiniens de Gaza ». Une porte-parole de la banque a déclaré qu'elle « ne ferait pas d'autres commentaires ». Le rapport souligne également que la Banque Scotia a fait un don à l'Appel juif unifié et à l'intervention de la Croix-Rouge au Moyen-Orient, mais n'a pas pris en compte la situation des Palestiniens. La Banque Scotia a été sollicitée pour commenter. Les députés conservateurs ont repoussé l'idée de reconnaître officiellement le racisme antipalestinien. Le Comité de la justice de la Chambre des communes avait réclamé une telle mesure en décembre dernier. Les conservateurs ont déclaré que cette recommandation introduirait « de nouvelles catégories complexes qui risquent de compliquer le débat et de favoriser la division plutôt que l'unité ». Les conservateurs ont cité le Centre consultatif des relations juives et israéliennes (CIJA), qui a soutenu que le racisme antipalestinien pourrait servir de bouclier à des groupes appelant à la destruction de l'État d'Israël. « L'approbation de l'APR constitue une attaque contre l'identité juive et compromet l'important travail de lutte contre l'antisémitisme », a expliqué le CIJA. Mme Hasan a déclaré que le Canada devrait être en mesure de lutter contre la haine antijuive et antipalestinienne « par un engagement de bonne foi auprès des communautés touchées ».


La Presse
5 hours ago
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Trump prêt à rencontrer Poutine « très bientôt »
Donald Trump a donné la semaine dernière jusqu'à vendredi à la Russie pour qu'elle mette fin à son offensive en Ukraine, sous peine de nouvelles sanctions. (Washington) Dans une soudaine accélération diplomatique autour de la guerre en Ukraine, Donald Trump a évoqué mercredi une possible rencontre « très bientôt » avec Vladimir Poutine, tout en maintenant la menace de sanctions secondaires visant la Russie. 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Dans la foulée d'une visite jugée « productive » de son émissaire spécial Steve Witkoff à Moscou, le président américain a jugé mercredi qu'il y avait « une bonne chance qu'il y ait une réunion très bientôt », sans donner de précisions de date ou de lieu. Il répondait à une question sur une possible rencontre avec le président russe ainsi qu'avec le chef d'État ukrainien, Volodymyr Zelensky, pendant un échange avec la presse dans le bureau Ovale. Mais c'est bien entendu la perspective d'une réunion en chair et en os avec le maître du Kremlin qui retient le plus l'attention, à l'heure où la tension entre Washington et Moscou connaît une nette poussée. Selon la presse américaine, Donald Trump envisagerait de rencontrer le président russe en personne dès la semaine prochaine, avant une réunion à trois avec Volodymyr Zelensky. Le dernier sommet en bonne et due forme entre Russie et États-Unis remonte à juin 2021, quand Joe Biden avait rencontré son homologue russe à Genève. Le président démocrate a coupé les ponts avec la Russie suite à l'invasion de l'Ukraine en février 2022, mais Donald Trump a rétabli le dialogue à son retour au pouvoir depuis janvier, au travers de plusieurs échanges téléphoniques avec le président russe. « Beaucoup plus » Le républicain a menacé mercredi d'imposer « beaucoup plus de sanctions secondaires », c'est-à-dire des taxes sur les produits en provenance de pays qui commercent avec la Russie. Il a déjà annoncé jeudi porter à 50 % au lieu de 25 % les taxes sur les importations venues d'Inde, à cause des achats indiens de pétrole russe. L'objectif d'un tel mécanisme est de tarir les revenus de la Russie et ainsi d'enrayer la machine de guerre russe. La dernière rencontre en chair et en os entre le dirigeant américain et Vladimir Poutine a eu lieu en novembre 2018 en marge d'un sommet du G20 en Argentine, mais c'est surtout leur sommet de juillet 2018 à Helsinki qui reste dans les mémoires. Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a affirmé mercredi qu'il y avait « encore beaucoup de travail » avant une éventuelle nouvelle rencontre. Le regain d'activité diplomatique intervient à deux jours de l'expiration d'un ultimatum des États-Unis à la Russie, sommée de mettre fin au conflit en Ukraine. Dans l'immédiat, il n'est pas clair si cet ultimatum, au terme duquel Washington menaçait de déployer des droits de douane secondaires, c'est-à-dire visant les pays achetant du pétrole et de l'armement russes, est encore d'actualité. Donald Trump, qui voit dans les droits de douane un instrument à la fois diplomatique et économique inépuisable, a seulement indiqué jeudi que d'autres pays que l'Inde pourraient être visés, y compris la Chine, sans donner de calendrier précis. Witkoff à Moscou La réunion entre Vladimir Poutine et Steve Witkoff a duré « près de trois heures », selon l'agence de presse étatique russe TASS. Elle a été qualifiée de « très utile et constructive » par le conseiller diplomatique du chef de l'État russe, Iouri Ouchakov, et de « très productive » par le président américain sur sa plateforme Truth Social. PHOTO TIRÉE DU COMPTE TRUTH SOCIAL DE DONALD TRUMP Après cette rencontre, Donald Trump a parlé au téléphone avec Volodymyr Zelensky. Le premier ministre britannique, Keir Starmer, le chancelier allemand, Friedrich Merz, le président finlandais, Alexander Stubb, et le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, ont participé à cette conversation. Les relations entre la Russie et les États-Unis connaissent depuis la semaine dernière un pic de tensions avec l'annonce du déploiement de deux sous-marins nucléaires américains à la suite d'une dispute en ligne avec l'ancien chef de l'État russe, Dmitri Medvedev. Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 0:19 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. Advertisement Le président américain, qui a promis de mettre rapidement fin au conflit en Ukraine, exprime de plus en plus ouvertement sa frustration à l'égard du maître du Kremlin. Ce dernier, alors que l'offensive russe se poursuit, maintient ses exigences jugées inacceptables par Kyiv. La Russie réclame à l'Ukraine qu'elle lui cède quatre régions partiellement occupées (celles de Donetsk, Louhansk, Zaporijjia, Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu'elle renonce aux livraisons d'armes occidentales et à toute adhésion à l'Alliance atlantique.


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Cinq soldats blessés par un tireur sur une base militaire
« Fort Stewart est placé sous confinement en raison d'un évènement impliquant un tireur » et la police est en cours d'intervention, a écrit sur les réseaux sociaux la base de l'armée de terre située près de Savannah en Géorgie, près de la côte atlantique. Cinq soldats blessés par un tireur sur une base militaire (Washington) Cinq soldats ont été blessés mercredi sur une grande base militaire du sud-est des États-Unis par un tireur avant qu'il ne soit arrêté, ont annoncé les autorités militaires, qui maintiennent un confinement partiel. Agence France-Presse « Cinq soldats ont été touchés par des tirs d'arme à feu aujourd'hui lors d'un évènement impliquant un tireur », a écrit sur les réseaux sociaux Fort Stewart, base de l'armée de terre située près de Savannah en Géorgie, près de la côte atlantique. La police, appelée à 10 h 56 locale, a interpellé le tireur à 11 h 35 (heure de l'Est), précise le communiqué, ajoutant qu'une partie de la base fait toujours l'objet d'un confinement. « Il n'y a plus de danger actif », précise la base. L'état de santé des cinq blessés, soignés sur place, n'a pas été précisé. Dans une précédente alerte, les autorités de la base militaire appelaient les personnes à l'intérieur à la plus grande prudence : « Confinez-vous immédiatement, restez à l'intérieur et fermez toutes les portes et fenêtres ». Fort Stewart accueille environ 21 000 soldats, et quelque 10 000 personnes y résident, selon son site internet. Le gouverneur de Géorgie, Brian Kemp, s'est dit sur X « attristé par la tragédie d'aujourd'hui à Fort Stewart ». Le président Donald Trump a été tenu informé de la situation, a fait savoir sur X sa porte-parole, Karoline Leavitt. Avec plus d'armes à feu en circulation que d'habitants, les États-Unis affichent le taux de mortalité par arme à feu le plus élevé de tous les pays développés. En 2024, plus de 16 000 personnes, sans compter les suicides, ont été tuées par arme à feu, selon l'ONG Gun Violence Archive.