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Ukraine : Zelensky choisit le remaniement pour relancer son action

Ukraine : Zelensky choisit le remaniement pour relancer son action

Le Figaro20 hours ago
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ANALYSE - Une première ministre va diriger le nouveau gouvernement ukrainien, l'ancienne vice-ministre étant nommée à Washington.
Depuis quelques jours, le quartier gouvernemental de Bankova à Kiev dort peu. Ce n'est pas l'écho des bombardements russes qui trouble le sommeil des habitants, mais l'effervescence politique autour du vaste remaniement engagé par le président ukrainien, le plus important depuis 2022. Pour Volodymyr Zelensky, ce changement représente une rare opportunité d'impulser un second souffle à son action, alors que la loi martiale interdit tout scrutin et que son mandat s'est achevé en mai 2024. Depuis plusieurs mois, la présidence préparait discrètement le départ de Denys Chmyhal, surnommé le « premier ministre éternel », technocrate loyal et discret, en fonction depuis plus de cinq ans. Ce plan avait toutefois été mis en suspens après l'élection de Donald Trump à la Maison-Blanche.
Dans le système semi-présidentiel ukrainien, le président propose le nom du premier ministre, qui doit ensuite obtenir l'aval du Parlement. Le premier ministre suggère à son tour la composition de son cabinet, sous…
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À Paris, cette élection vire à la guerre entre Rachida Dati et Michel Barnier, on vous raconte
À Paris, cette élection vire à la guerre entre Rachida Dati et Michel Barnier, on vous raconte

Le HuffPost France

time14 minutes ago

  • Le HuffPost France

À Paris, cette élection vire à la guerre entre Rachida Dati et Michel Barnier, on vous raconte

POLITIQUE - Tout a commencé il y a une semaine jour pour jour. Et c'est une décision du Conseil constitutionnel qui a allumé la mèche, déclarant inéligibles trois députés, lesquels ont été contraints de démissionner. Parmi ces élus déchus de leur mandat : le député Renaissance de la 2e circonscription de Paris Jean Laussucq. Son siège, jugé imperdable pour la droite, est désormais vacant, et fera donc l'objet d'une élection législative partielle, qui devra se tenir au plus tard le 11 octobre. Logiquement, cette opportunité attise des convoitises chez Les Républicains. C'est dans cette perspective que Michel Barnier s'est manifesté dans la semaine, pour se porter candidat dans cette circonscription cossue de la rive gauche, dans laquelle il habite par ailleurs. L'ex-Premier ministre a au passage obtenu le soutien du président de son parti, Bruno Retailleau, ainsi que de la fédération LR de Paris. Dans un communiqué diffusé le 16 juillet, et signé par la patronne de la droite parisienne Agnès Evren accompagnée d'une cohorte de grands élus de la capitale, la candidature de Michel Barnier est décrite comme « une chance » pour Les Républicains. Dans n'importe quel autre parti, on pourrait se dire que le match est plié, et que le parti de Bruno Retailleau a déjà son candidat. Mais ce serait oublier deux choses : 1. La capacité de la droite parisienne à s'auto-saboter, et 2. La situation géographique de ladite circonscription, à cheval sur le 5e, le 6e et le 7e arrondissement de la capitale. Et il y a déjà un shérif dans ce territoire : Rachida Dati. C'est d'ailleurs la ministre de la Culture qui avait réussi à imposer, non sans heurts, son très proche Jean Laussucq face au sortant Gilles Legendre lors des précédentes législatives. Dati prête à partir sans l'investiture ? Alors, hors de question pour celle qui est toujours maire du 7e arrondissement d'être reléguée au rang d'observatrice. Raison pour laquelle cette cogneuse de réputation fait acte de candidature et sollicite, selon Le Parisien, la commission d'investiture du parti, qui tranchera le 28 juillet. Quitte à ressusciter les démons d'une guerre fratricide et à donner l'impression d'épouser un autre combat que celui de la mairie de Paris en 2026. Même si, en réalité, tout est lié. Selon Le Point, l'entourage de Rachida Dati juge que la candidature de Michel Barnier est poussée pour limiter (voire torpiller) ses ambitions parisiennes. Raison pour laquelle il n'est pas impossible que la ministre de la Culture, qui a le soutien de Laurent Wauquiez, mais aussi d'Emmanuel Macron, ne tienne pas compte de la décision du parti. « La commission est verrouillée par Retailleau. Elle a peu de chances de l'investir. Elle ira donc dans tous les cas de figure », prévient un proche de la ministre cité par Le Point. Du bluff ou l'amorce d'un duel spectaculaire ? Quoi qu'il en soit, la bataille de récit a déjà commencé dans les médias. Ce vendredi 18 juillet sur franceinfo, l'eurodéputé LR François-Xavier Bellamy a commencé à instruire un procès en trahison à l'encontre de Rachida Dati. Un test pour Retailleau « Rachida Dati a envoyé un courrier aux adhérents LR de Paris dans lequel elle dit qu'elle a toujours été fidèle à sa famille politique et que la fidélité, c'est important. Moi, je n'ai pas exactement le même souvenir », a taclé ce proche de Bruno Retailleau, rappelant que la ministre de la Culture avait fait campagne pour Renaissance et Valérie Hayer lors des européennes. Un rapport ambigu avec sa famille politique parfaitement justifié dans son entourage. « Elle est plus dans une logique d'incarnation et de dynamique que dans une logique d'appareil », souffle au Parisien Nelly Garnier, proche de Rachida Dati, comme pour préparer le terrain à une candidature dissidente. Reste à savoir dans quel espace et avec quelle étiquette l'intéressée pourrait faire campagne, puisque Renaissance pourrait décider d'investir la ministre déléguée au Numérique, Claire Chappaz. Après tout, c'est bien le parti de Gabriel Attal qui est sortant dans cette circonscription, lequel ne peut rester les bras croisés devant le spectacle offert par la droite parisienne. Reste que, pour l'heure, Rachida Dati et Michel Barnier semblent tous les deux déterminés à rafler la mise, dans une opposition frontale qui a également valeur de test pour Bruno Retailleau. Car c'est aussi son autorité de président de parti qui se joue dans cette histoire, alors que son ancien adversaire à la présidence des Républicains, Laurent Wauquiez, roule pour la ministre la Culture. Lequel ancien adversaire apprécierait modérément l'hypothèse de voir débarquer dans son groupe à l'Assemblée un élu du calibre de l'ancien Premier ministre, qui a de surcroît le défaut d'être un fidèle du ministre de l'Intérieur. Avis aux amateurs de pop-corn, le feuilleton estival, qui aura des implications multiples, semble bien parti pour durer.

Israël : deux partis ultraorthodoxes quittent le gouvernement de Netanyahou
Israël : deux partis ultraorthodoxes quittent le gouvernement de Netanyahou

Le Figaro

timean hour ago

  • Le Figaro

Israël : deux partis ultraorthodoxes quittent le gouvernement de Netanyahou

En trois jours, le gouvernement de Benyamin Netanyahou a perdu le soutien de deux partis opposés à la fin de l'exemption de service militaire pour les jeunes étudiants ultraorthodoxes. Coup dur pour Benyamin Netanyahou sur la scène politique israélienne. En moins de trois jours, son gouvernement a été lâché par les deux principaux partis ultraorthodoxes d'Israël. Des membres du gouvernement israélien issus du parti ultraorthodoxe Shas ont en effet annoncé mercredi leur démission pour protester contre l'échec de la coalition au pouvoir à faire adopter une loi exemptant leur communauté du service militaire. Cette annonce intervient deux jours après que l'autre grande formation ultraorthodoxe, le parti «Judaïsme unifié de la Torah», a claqué à la fois la porte du gouvernement et de la coalition dans le cadre du débat sensible sur la conscription militaire. Ce départ laisse la coalition gouvernementale de Benjamin Netanyahou avec une courte majorité de 61 sièges sur 120 au Parlement. Si le parti Shas l'imitait, Benyamin Netanyahou se retrouverait avec un gouvernement minoritaire et fragile, soutenu par seulement 49 élus sur 120. Mais le parti ultraorthodoxe a déclaré qu'il resterait dans la coalition et ne chercherait pas à renverser le gouvernement de Netanyahou jusqu'à nouvel ordre. «Nous ne coopérons pas avec la gauche», a ainsi déclaré le ministre des Affaires religieuses sortant et membre du Shas, Michael Malchieli, dans un communiqué. Publicité Après ces défections, un dirigeant de l'opposition, Yaïr Lapid, a exhorté le premier ministre à convoquer des élections anticipées, malgré la guerre en cours contre le Hamas dans la bande de Gaza. «Un gouvernement minoritaire ne peut pas envoyer de soldats au front (...). Ce n'est pas un gouvernement légitime», a déclaré Yaïr Lapid mercredi dans une vidéo. «Il est temps d'organiser des élections, maintenant». Netanyahou sous pression Les discussions visant à modifier le texte de loi sur la conscription s'intensifient ces derniers mois, mettant le gouvernement Netanyahou sous pression. La question est d'autant plus clivante depuis près de deux ans, dans un contexte où la guerre à Gaza et les multiples fronts sur lesquels Israël est engagé simultanément au Moyen-Orient (Liban, Syrie, Iran, Yémen) mettent les ressources militaires du pays à rude épreuve. En vertu d'un arrangement remontant à la création de l'État d'Israël, en 1948, les hommes haredim («craignant dieu») ont bénéficié pendant des décennies d'une exemption militaire de facto, à condition qu'ils se consacrent à l'étude à plein temps des textes saints du judaïsme dans des yeshivas. Cette exemption a été remise en cause par la Cour suprême dans les années 2000, forçant les gouvernements successifs à bricoler des arrangements législatifs temporaires pour contenter les ultraorthodoxes, faiseurs et tombeurs de coalitions. Benyamin Netanyahou s'efforce donc sortir de l'impasse dans laquelle se trouve le nouveau projet de loi sur la conscription à l'origine de la crise actuelle. Mais il subit des pressions de la part de son propre parti, le Likoud, pour recruter davantage de jeunes haredim dans les rangs de Tsahal et imposer des sanctions aux récalcitrants tandis que pour les deux partis ultraorthodoxes d'Israël, il s'agit d'une ligne rouge. Or le gouvernement de Netanyahou, formé en décembre 2022, tient grâce à une alliance entre le parti du premier ministre, le Likoud (droite), des formations d'extrême droite et des partis juifs ultra-orthodoxes résolus à conserver une exemption de plus en plus mal acceptée par la société israélienne.

La ministre de l'Écologie confirme le maintien de l'Ademe et de l'Office français de la biodiversité
La ministre de l'Écologie confirme le maintien de l'Ademe et de l'Office français de la biodiversité

Le Figaro

timean hour ago

  • Le Figaro

La ministre de l'Écologie confirme le maintien de l'Ademe et de l'Office français de la biodiversité

Alors que François Bayrou souhaite réorganiser les agences de l'État, Agnès Pannier-Runacher a indiqué que l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie ainsi que l'Office français de la biodiversité étaient «maintenus» «car très utiles». La ministre se bat pour ses agences. Dans un entretien à Télématin le 18 juillet, la ministre de la Transition écologique, de l'énergie, du climat et de la prévention des risques a confirmé le maintien de l'Ademe et de l'OFB, des agences d'État qu'elle juge «très utiles». Elles sont, depuis plusieurs mois, dans le collimateur du gouvernement et de certains parlementaires à la recherche d'économies budgétaires. Cette annonce intervient alors que le Premier ministre François Bayrou a annoncé en début de semaine la réorganisation des opérateurs et multiples agences de l'État - par le moyen de réinternalisations ou de fusions. La ministre a confirmé que l'Ademe et l'OFB seront conservées. «Elles sont maintenues car très utiles», a t-elle assuré. «L'Ademe permet de payer moins cher la facture d'énergie quand on accompagne une collectivité locale qui souhaite s'équiper d'un réseau de chaleur», a-t-elle donné comme exemple. Cette agence a fait l'objet de violentes critiques par diverses personnalités LR comme Valérie Pécresse et le président du Sénat Gérard Larcher, pour son coût et un supposé manque d'efficacité. Elle est passée d'un budget opéré de 800 millions d'euros en 2020 avec 935 ETP à 3,4 milliards en 2024 pour 1300 ETP selon son président Sylvain Waserman. L'OFB, chargé de la protection et la restauration de la biodiversité, est aussi sur la sellette, avec ses 625 millions d'euros de budget et ses 3 0000 agents. «L'agence permet de lutter contre la pollution de l'eau», a défendu la ministre. Publicité Agnès Pannier-Runacher a par ailleurs affirmé que le budget du ministère de l'écologie «augmente légèrement». «Je fais des efforts comme tous les autres ministères.» Mais «on a besoin de moyens pour lutter contre les incendies, la montée des eaux, a rénovation des maisons». «La dette financière n'efface pas la dette écologique » a-t-elle campé. Ma Prime Rénov, le bonus écologique et le leasing social maintenus «L'essentiel des dispositifs Ma PrimeRénov' sont clairement maintenus», a par ailleurs affirmé la ministre. Ce dispositif d'aide à la rénovation énergétique des logements a fait l'objet de nombreux remous. Le 4 juin 2025, le ministre de l'économie avait confirmé sa suspension, à cause «d'un encombrement» et «d'un excès de fraudes» tout en indiquant espérer le rétablir «d'ici la fin de l'année». Mais la ministre des comptes publics a annoncé quelques jours plus tard que MaPrimeRénov' redémarrera le 15 septembre après une suspension cet été pour permettre d'identifier les dossiers frauduleux. «Nous finalisons des textes pour lutter contre la fraude», a confirmé Agnès Pannier-Runacher sur Télématin. Elle a aussi assuré le maintien du bonus écologique et du leasing social: «Je confirme que le bonus écologique sera maintenu l'année prochaine. Il n'est pas question de revenir sur son niveau». Il a été remplacé le 1er juillet par une aide à l'acquisition d'une voiture électrique, sous forme d'un certificat d'économie d'énergie. Quant au leasing social, le gouvernement avait déjà annoncé la reconduction du dispositif pour 2025. Il «sera également maintenu». Ce dispositif permet d'avoir accès à un véhicule électrique sous condition de ressource. «Ces dispositifs restent en l'état, je souhaite qu'on les concentre sur classe moyenne et classes populaires».

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