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Trump menace d'imposer droits de douane à la Russie si aucun accord d'ici 50 jours

Trump menace d'imposer droits de douane à la Russie si aucun accord d'ici 50 jours

La Presse4 days ago
Donald Trump a reçu le secrétaire général de l'OTAN Mark Rutte à la Maison-Blanche, le 14 juillet 2025.
(Washigton et Kyiv) Donald Trump a menacé lundi d'appliquer des « droits de douane très sévères » contre la Russie en cas d'absence d'accord sur la guerre en Ukraine « d'ici 50 jours ».
Victoria LUKOVENKO avec Florent VERGNES dans l'est de l'Ukraine
Agence France-Presse
« Je suis déçu du président Poutine, car je pensais que nous aurions un accord il y a deux mois, mais ça ne semble pas se concrétiser », a déclaré le président américain à la Maison-Blanche, aux côtés du secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, ajoutant que « par conséquent, nous allons mettre en place des droits de douane secondaires », c'est-à-dire sur les alliés de Moscou.
« Si nous n'avons pas un accord d'ici 50 jours, c'est très simple, [les droits de douane] seront à 100 % et c'est comme ça », a-t-il ajouté.
Le président américain, qui a multiplié les signaux contradictoires sur l'Ukraine, a annoncé ce week-end qu'il enverrait à ce pays davantage de systèmes de défense antiaérienne Patriot, essentiels pour contrer les frappes russes.
Le président russe refuse de mettre fin à l'invasion débutée en février 2022 malgré les appels à négocier lancés par Donald Trump, suscitant l'agacement de ce dernier.
Dimanche, M. Trump avait dit que la livraison d'armes ferait partie d'un accord impliquant l'OTAN, qui paierait les États-Unis pour ce qu'ils enverraient à l'Ukraine.
PHOTO CLIFF OWEN, ASSOCIATED PRESS
Donald Trump a annoncé dimanche que les États-Unis enverraient à l'Ukraine des systèmes de défense antiaérienne Patriot lorsqu'il s'est adressé à la presse à la base Andrews, au Maryland, avant de monter à bord d'Air Force One.
Après son retour à la Maison-Blanche en janvier, Donald Trump a tenté de se rapprocher de Vladimir Poutine, et de négocier avec lui une fin de la guerre.
Mais après des sessions de pourparlers peu fructueuses entre Moscou et Kyiv, le processus diplomatique est dans l'impasse et Donald Trump semble s'impatienter. Il a encore dit la semaine dernière être « déçu » par Vladimir Poutine.
« Conversation productive »
Dans l'est de l'Ukraine, où les combats font rage, le soldat Adistron, 29 ans, s'est dit « très heureux » que son pays reçoive bientôt davantage de systèmes Patriot, efficaces selon lui pour protéger les civils mais aussi les troupes.
« Sans eux, nous sommes démunis », a-t-il dit à l'AFP. « Donc, M. Trump, donnez-nous-en davantage, davantage de Patriot. »
Un autre militaire de 29 ans, qui se fait appeler Grizzly, juge que « mieux vaut tard que jamais ». « Grâce aux Patriot qu'ils nous donnent, nos familles seront plus en sécurité », a-t-il estimé.
Les frappes aériennes russes en Ukraine se sont intensifiées récemment. Moscou bat chaque semaine des records en nombre d'engins tirés, fournis par une industrie de défense qui tourne à plein régime.
Volodymyr Zelensky a dit lundi avoir évoqué l'aide à la défense de son pays lors d'une « conversation productive » avec l'envoyé spécial américain Keith Kellogg, en visite à Kyiv.
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Le président ukrainien s'est dit « reconnaissant » envers son homologue américain pour « les importants signes de soutien et les décisions positives pour nos deux pays ». Il semblait faire référence à l'annonce de Donald Trump sur l'envoi de Patriot.
Volodymyr Zelensky a aussi dit avoir discuté avec Keith Kellogg du renforcement des sanctions contre la Russie, que Kyiv réclame.
De nombreux élus américains, y compris dans le camp de M. Trump, poussent le président à en adopter de nouvelles. Ce à quoi il s'est jusqu'à présent refusé, disant vouloir laisser une chance à la diplomatie.
Sur le front ukrainien, l'armée de Moscou reste à l'avantage.
Le ministère russe de la Défense a encore revendiqué lundi la prise de deux petits villages ukrainiens : Maïak, dans la région orientale de Donetsk et Malynivka, dans celle de Zaporijjia (Sud).
Des attaques ont tué lundi au moins trois civils dans les régions de Kharkiv et Soumy, toutes deux frontalières de la Russie et situées dans le nord-est de l'Ukraine, selon les autorités locales.
Volodymyr Zelensky a par ailleurs proposé lundi de nommer première ministre son actuelle ministre de l'Économie, Ioulia Svyrydenko, ce qui constituerait un remaniement politique majeur pour ce pays en guerre.
L'Ukraine vit une période « cruciale », a-t-elle estimé sur les réseaux sociaux. Sa nomination doit encore être approuvée par le Parlement.
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