
Seven & i écorche Couche-Tard
Seven & i soutient qu'Alimentation Couche-Tard a fait preuve d'une méconnaissance regrettable de la culture japonaise en plus de ne pas avoir pris au sérieux les préoccupations antitrust dès le départ en menant son projet d'acquisition de l'exploitant des dépanneurs 7-Eleven.
« Couche-Tard n'a jamais dérogé à son affirmation selon laquelle la voie à suivre pour obtenir l'approbation antitrust était claire. Mais cela ne la rend pas pour autant vraie », souligne le comité spécial du conseil d'administration de Seven & i dans une missive publiée mardi.
En réalité, est-il souligné, cette transaction ne pouvait être finalisée sans une cession très importante de dépanneurs aux États-Unis.
« Par conséquent, la question cruciale était de savoir si Couch-Tard pouvait identifier un repreneur viable qui obtiendrait l'approbation de l'autorité américaine de la concurrence (Federal Trade Commission). Ce n'était pas le cas. »
Les seuls acquéreurs potentiels qui se sont manifestés, selon Seven & i, sont des firmes d'investissement, que la Commission fédérale américaine du commerce (FTC) ne considère pas comme des acquéreurs intéressants.
« Nous avons incité Couche-Tard à trouver une solution de cession sérieuse afin de déterminer si une transaction était même possible compte tenu de la contestation antitrust, malgré leur résistance initiale. Nous avons insisté pour la signature d'un accord de confidentialité complet, malgré leur résistance initiale. Nous avons organisé 10 réunions de direction virtuelles et deux réunions en personne – et non pas seulement « deux réunions de direction très restreintes ». Nous étions prêts à aller jusqu'au bout pour déterminer si une solution était possible », précise le comité spécial de Seven & i dans sa communication électronique.
Marché japonais
Le comité spécial de Seven & i ajoute que le mécontentement de Couche-Tard à l'égard de sa collaboration témoigne d'une « méconnaissance regrettable » du marché japonais.
Comprendre le fonctionnement des affaires dans le pays de l'autre partie est essentiel à la réussite d'une transaction transfrontalière. Prétendre que nos présentations managériales étaient préétablies revient à mal comprendre la culture japonaise. Être différent n'est parfois ni mal ni un acte de résistance.
extrait de la lettre comité spécial du conseil d'administration de Seven & i
Il est ajouté que malgré les affirmations répétées de Couche-Tard selon lesquelles l'entreprise de Laval avait un partenaire japonais avec qui travailler et apprendre sur les spécificités du marché japonais, Couche-Tard n'a jamais pu le faire, ou n'a jamais communiqué cette information à Seven & i.
Le conglomérat japonais se dit déçu par la décision de Couche-Tard de retirer son offre d'achat, mais affirme ne pas être étonné.
« À notre avis, plus Couche-Tard a obtenu d'accès et d'informations, mieux la direction a compris les défis réglementaires évidents identifiés dès le départ par le comité spécial [de Seven & i]. »
Les dirigeants de l'entreprise japonaise vont jusqu'à dire qu'ils comprennent et respectent les défis opérationnels, financiers et de marché auxquels Couche-Tard est confrontée et terminent en disant qu'il n'y a pas lieu de blâmer Seven & i pour cette réalité.
« Couche-Tard a décidé de son propre chef qu'il était plus facile de se retirer. »

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4 hours ago
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Un (autre) chapitre
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2 days ago
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Subaru WRX tS : celle à avoir ?
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La Presse
2 days ago
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Là où BRP renoue avec la moto
Une employée de l'usine de BRP à Querétaro, au Mexique, travaillant sur l'une des motos électriques du géant québécois (Querétaro, Mexique) C'est un ancêtre dans l'histoire de BRP. Un motocross Can-Am construit il y a 46 ans que l'on a déniché sur le marché d'occasion. Il n'a pas abouti dans l'usine du géant québécois à Querétaro par hasard : c'est au Mexique que le constructeur renoue avec l'univers des véhicules à deux roues – en version électrique cette fois-ci. Envoyé spécial Julien Arsenault La Presse À plus de 4000 kilomètres au sud de Montréal, les modèles Pulse (ville) et Origin (sentier) ont commencé à sortir de l'usine au printemps dernier pour prendre la route des concessionnaires. Ce gigantesque complexe, qui s'étend sur l'équivalent de 15 terrains de football américain, construit déjà les motomarines Spark et les moteurs Rotax, notamment. PHOTO FOURNIE PAR BRP Les motos électriques de BRP Origin (sentier) et Pulse (ville) Lorsque La Presse visite les lieux, en mai dernier, dans le cadre d'une série de reportages au Mexique, la machine semble déjà bien huilée. N'empêche, on ne se met pas à construire des modèles électriques en claquant des doigts. Une nouvelle chaîne de montage, séquences de fabrication différentes et manipulation d'équipements électriques à haute tension… On n'a pas chômé entre les murs du complexe de Querétaro. « On a mis environ un an à tout mettre en place et pour s'assurer d'avoir tout le matériel, explique à La Presse le directeur de l'usine de BRP à Querétaro, Juan Carlos Gonzalez. Il y a moins de pièces, mais en matière de sécurité, le protocole est différent avec les [composants] à haute tension. » PHOTO JULIEN ARSENAULT, LA PRESSE Juan Carlos Gonzalez est le directeur de l'usine de BRP à Querétaro, au Mexique. Tout un contraste avec le motocross construit en 1979 – et qui fonctionne parfaitement – bien en vue à proximité de la chaîne de montage. Les exemplaires ne courent pas les rues. Comment s'est-il retrouvé au Mexique ? Les employés de BRP à Querétaro sont parvenus à mettre la main sur un modèle d'origine au Québec. Et la raison de l'exposer ? Pour rappeler à tous que l'ancienne division des produits récréatifs de Bombardier – connue pour ses motoneiges, motomarines et autres véhicules récréatifs – n'est pas étrangère aux motos. PHOTO FOURNIE PAR BRP Un exemplaire d'un motocross construit en 1979 par BRP est bien en vue dans son usine de Querétaro, au Mexique. Retour sur deux roues C'est un court chapitre de l'histoire de la multinationale, qui s'est amorcé en 1973 avant de prendre fin 14 ans plus tard. Il a cependant été rouvert au printemps 2022, lorsque BRP a annoncé son retour dans le créneau des véhicules à deux roues. Il y a quelques différences. En plus des déclinaisons sur route et sur sentier, la multinationale québécoise a décidé de miser sur des modèles électriques. PHOTO FOURNIE PAR BRP Le complexe de BRP à Querétaro, au Mexique Tout a été imaginé et conçu à Valcourt, dans le quartier général de BRP, mais à Querétaro, l'aventure de la moto a des répercussions qui vont au-delà d'une nouvelle chaîne de montage. Il faut sortir du bâtiment principal et marcher une dizaine de minutes pour voir l'imposant bâtiment qui est sorti de terre pour accueillir une unité de fabrication de blocs-batteries – qui équipent les motos – presque entièrement automatisée, la première du genre dans la région. « C'est pour des questions de sécurité que c'est un peu plus loin [du site d'assemblage], explique M. Gonzalez, en référence aux risques d'incendie qui peuvent guetter les batteries défectueuses. 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