logo
L'éditorial de Gaëtan de Capèle : «Une fonction publique écrasante, un trésor pour faire des économies»

L'éditorial de Gaëtan de Capèle : «Une fonction publique écrasante, un trésor pour faire des économies»

Le Figaro15 hours ago
Réservé aux abonnés
Le recrutement d'agents supplémentaires, à un rythme supérieur à celui de la population, s'accompagne d'invraisemblables dérives, régulièrement dénoncées dans des rapports officiels.
Le traitement sera-t-il à la hauteur du diagnostic ? Après avoir dressé un tableau sans complaisance de la situation financière catastrophique de la France, puis proclamé l'urgence de restreindre la dépense publique, François Bayrou se prépare à entrer dans le dur. Souhaitons-lui bon courage ! Sur les bancs de l'Assemblée, où chacun fait mijoter sa popote les yeux rivés sur 2027, aucun cadeau ne lui sera fait pour trouver les 40 milliards nécessaires au bouclage du budget. Exposé en permanence au risque de censure, le premier ministre l'est aussi à celui de la rue, face à des syndicats prêts à en découdre. Les projets de suppression de deux jours fériés, de durcissement des conditions d'indemnisation des chômeurs ou de réduction du nombre de fonctionnaires sont pour eux autant de chiffons rouges. Et pourtant…
À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié
Si l'idée de réduire le nombre de jours fériés peut prêter à discussion (faut-il vraiment faire travailler davantage, gratuitement, ceux qui travaillent déjà, tout en taxant…
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Elle achète une Volkswagen Golf chez un concessionnaire, et découvre que le rappel d'airbag Takata n'a pas été effectué
Elle achète une Volkswagen Golf chez un concessionnaire, et découvre que le rappel d'airbag Takata n'a pas été effectué

Le Figaro

time2 hours ago

  • Le Figaro

Elle achète une Volkswagen Golf chez un concessionnaire, et découvre que le rappel d'airbag Takata n'a pas été effectué

VICES CACHÉS (2/4) - Tous les lundis du mois d'août, Le Figaro donne la parole à des acquéreurs lésés ayant vécu des mésaventures à l'achat d'une voiture. Aujourd'hui, une jeune femme de 26 ans raconte sa découverte : la Golf qu'elle venait d'acquérir était encore équipée d'un airbag Takata. Quand on gagne le SMIC à 26 ans, l'achat d'une voiture représente des mois d'économies. Sarah pensait avoir fait le bon choix en se rendant chez un concessionnaire multimarques implanté depuis plus de 30 ans à Chambourcy dans les Yvelines. Un vendeur qui n'hésite pas à vanter sa réputation à la télévision. «Ils passent sur TF1 pour mettre en garde sur les achats de particuliers à particuliers , disant qu'il vaut mieux leur faire confiance à eux», raconte la mère de Sarah, qui nous a contactés pour témoigner. Pourtant, quelque chose cloche, à en voir seulement les avis clients du concessionnaire. «À fuir absolument», conseillent plusieurs acheteurs. L'un entre eux racontant une voiture «pleine de défauts cachés, que nous avons découverts juste après la vente. Quand nous avons demandé l'annulation de la vente et le remboursement, les responsables ont commencé à nous insulter et à nous dire de partir». Un autre parlant «d'un festival de l'arnaque», à propos de ce concessionnaire. Publicité Des premiers échanges sans encombre Sans avoir encore connaissance de ces problèmes, début juillet, Sarah jette son dévolu sur une Volkswagen Golf immatriculée en 2010. Le concessionnaire fait alors preuve d'une pression commerciale, somme toute, très classique. «Dans le coin du parking, le vendeur nous dit qu'il faut l'acheter tout de suite, qu'une autre dame était aussi sur le coup», raconte sa mère. L'entourage de Sarah garde son sang-froid et procède aux vérifications d'usage. Le compagnon de sa mère, ingénieur de formation, examine minutieusement le véhicule. État de la carrosserie, documents dans la boîte à gants, historique des contrôles techniques : tout semble en règle. Reste une dernière question : « Ce véhicule fait-il l'objet d'une campagne de rappel, notamment pour les airbags, demandent les protagonistes. — La Voiture n'est pas concernée, assure le vendeur sans sourciller. » Rassurée par cette réponse catégorique et les vérifications effectuées, Sarah verse 500 euros d'acompte. L'affaire est conclue. Un autre professionnel alerte la famille C'est en se rendant dans un magasin Norauto (vente d'accessoires automobiles) de Chambourcy pour acheter un simple support de téléphone que Sarah et sa famille vont découvrir l'ampleur du mensonge. «Un des agents du magasin nous aide à installer le porte-téléphone. Avant de demander : 'mais vous l'avez achetée où et combien la Golf'?». Sarah et sa mère lui répondent. «Il faut la faire vérifier tout de suite», alarme le vendeur de Norauto. C'est là qu'une vérification approfondie intervient : le garagiste du centre de contrôle technique montre sous la voiture les éléments qui n'ont pas été correctement réparés et dresse une liste des pièces concernées. Mais surtout il informe d'un danger maintenant largement connu du grand public : le véhicule est frappé par le rappel des Airbags Takata. La mère de Sarah passe appel à Volkswagen France, qui ne fait que confirmer les dires du garagiste : l'airbag n'a pas été changé sur cette immatriculation, confirme la marque allemande. La famille apprend aussi que la lettre de rappel avait été envoyée dès le début du mois d'avril, soit trois mois avant la vente, à l'ancienne adresse d'immatriculation du véhicule. Publicité Résignée, Sarah n'engagera pas de poursuites judiciaires Sarah et sa famille ne décolèrent pas. Depuis février 2025, les concessionnaires automobiles ont l'obligation légale d'informer leurs clients de tout rappel en cours sur les véhicules qu'ils vendent. Cette mention doit accompagner le contrôle technique. «Ils ne peuvent pas cacher un défaut aussi grave», s'indigne la mère de Sarah. Pour autant, la famille n'a pas souhaité s'entêter dans de longues procédures judiciaires. Elle a préféré éviter les longues démarches judiciaires. «Engager un procès, faire annuler la vente ou demander une diminution du prix de vente, ce sont beaucoup de démarches. On aurait pu le faire, mais ce n'était pas notre priorité», raconte la mère de Sarah, qui a choisi d'agir autrement. «On a regretté d'avoir signé trop vite et de s'être fait avoir. Pour éviter ce genre de situations, je conseille vivement à vos lecteurs de se méfier, de bien lire les avis sur internet avant de se rendre en concession». Sarah a finalement fait remplacer l'airbag défectueux dans la concession Volkswagen d'Orgeval le 30 juillet, mais l'amertume demeure. «Ma fille gagne un petit salaire, s'est privée de tout pendant près d'un an, pour acheter sa toute première voiture qui aurait pu lui perforer le cerveau. Et puis, pendant un mois nous n'avons pas pu toucher à la voiture à cause de ce vice caché». Face à d'autres arnaques qu'elle a constatées chez ce concessionnaire, un autre conseil lui vient. «Aux futurs acquéreurs de véhicules d'occasion, je dirais de toujours refaire un contrôle technique à vos frais, avant de signer, conclut-elle. Les vendeurs honnêtes acceptent volontiers de le faire, les malhonnêtes essaieront de vous en dissuader. Dans ce cas, passez vite votre route».

Échappée bucolique dans le Loiret : une aventure cycliste entre nature préservée et patrimoine
Échappée bucolique dans le Loiret : une aventure cycliste entre nature préservée et patrimoine

Le Parisien

time3 hours ago

  • Le Parisien

Échappée bucolique dans le Loiret : une aventure cycliste entre nature préservée et patrimoine

Lorsqu'ils débarquent à Orléans, la plupart des cyclotouristes filent directement sur le chemin de la Loire à vélo, direction l'est : Blois, Tours et les châteaux de la Loire. Mais une autre route est possible, pour une découverte itinérante du Loiret entre nature et culture. Le circuit, qui peut prendre trois à cinq jours, démarre à la sortie ouest d'Orléans, sur la rive droite de la Loire, vers Combleux et Chécy. Sur plus de 80 km, on suit le canal d'Orléans en plongeant au cœur d'une nature préservée avec pour seule compagnie le chant des oiseaux et le coassement des grenouilles. À l'écart des routes et au fil des écluses, on peut pédaler en toute tranquillité et le plus souvent à l'ombre, sur une piste parfaitement aménagée dont les travaux se sont achevés au printemps. Jusqu'à Montargis, la première étape est longue mais on peut facilement la couper en deux pour réserver quelques heures, le deuxième jour, à la visite de la Venise du Gâtinais, avec ses canaux et ses musées. De là, le circuit oblique plein sud sur la Scandibérique le long du canal de Briare, pour 60 km de balade bucolique où l'eau reste omniprésente. À Rogny-les-Sept-Écluses, une pause s'impose pour admirer cette succession d'écluses étonnante qui permettait aux bateaux de franchir la colline et qui a fonctionné jusqu'à la fin du XIXe siècle. Châteaux et halte méditative À Briare, changement de décor, avec la Loire en toile de fond pour une pause nocturne. La star de l'étape est l'élégant pont canal construit par l'atelier de Gustave Eiffel, qui permet au canal de franchir le fleuve et attire de nombreux touristes. La route emprunte ensuite les pistes plus fréquentées de la Loire à vélo, sur 90 km jusqu'à Orléans, une distance que l'on peut parcourir en deux jours si l'on veut prendre le temps de visiter les châteaux de Gien et Sully, fièrement campés au bord du fleuve. Pour la dernière nuit, on peut choisir Saint-Benoit-sur-Loire, pour une halte méditative sous les voûtes de la célèbre abbaye bénédictine et une excursion jusqu'à l'oratoire carolingien de Germigny-des-Prés.

Recherche d'emploi : faut-il vraiment postuler en août ?
Recherche d'emploi : faut-il vraiment postuler en août ?

Le Figaro

time4 hours ago

  • Le Figaro

Recherche d'emploi : faut-il vraiment postuler en août ?

Réservé aux abonnés Alors que l'activité économique tourne au ralenti, il peut être tentant d'attendre septembre pour envoyer une candidature. Pourtant, août présente de nombreux avantages pour se lancer. La cigale ayant chanté tout l'été, se trouva fort dépourvue, quand la bise fut venue... Quatre siècles après La Fontaine, le dilemme reste inchangé. Est-ce utile de postuler l'été, lorsque les entreprises tournent pour la plupart au ralenti, ou vaut-il mieux attendre patiemment la rentrée scolaire et profiter des vacances ? Si l'activité des entreprises ralentit, « il ne faut pas croire que le monde entier s'arrête en août », tranche Caroline Diard, professeure associée dans le management des ressources humaines à TBS Éducation. Elle-même, ancienne RH, se souvient « avoir beaucoup recruté en août », évoquant « une parenthèse enchantée » estivale. Dans une période moins dense, les recruteurs ont enfin plus le temps pour regarder leurs mails, analyser profondément les candidatures et s'entretenir longuement avec les candidats intéressants. Moins de concurrents « On confond souvent baisse d'activité et manque d'opportunité », abonde Alexandre Ducros, associé au cabinet de recrutement CAB…

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store