
Cadavres à Choisy-le-Roi : une deuxième enquête ouverte pour homicide après la découverte de quatre corps dans la Seine
Une deuxième enquête pour homicide a été ouverte concernant un des quatre cadavres retrouvés dans la Seine à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) après des examens plus poussés qui ont révélé des traces de violences sur un autre corps, a indiqué ce samedi le parquet de Créteil. Des scanners pratiqués sur les quatre cadavres ont permis «d'apprendre qu'un deuxième corps présentait des lésions de violences», indique le ministère public dans un communiqué.
Mercredi, un corps flottant dans la Seine avait été repéré par un passant près du pont de Choisy, qui relie cette ville de banlieue à Créteil. En inspectant la zone, les sapeurs-pompiers et les forces de l'ordre avaient découvert trois autres corps immergés. «La découverte de quatre corps immergés dans la Seine dans un périmètre restreint pourrait s'expliquer par la configuration du fleuve à cet endroit», précise le parquet dans son communiqué. Le fleuve coule plus lentement à ce niveau, ce qui accroît les risques de noyade mais pourrait également expliquer que des corps noyés en amont soient charriés par le courant jusqu'à cette zone, estime une source proche du dossier qui n'exclut aucune hypothèse.
Publicité
Un seul corps identifié
Un premier corps, resté immergé moins longtemps, est désormais identifié. Il s'agit d'«un homme, âgé d'une quarantaine d'années et domicilié dans le Val-de-Marne». Dès jeudi, «des lésions de violences ont conduit à retenir l'hypothèse d'un décès d'origine criminelle» et une enquête pour homicide volontaire avait été confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire parisienne.
Quant aux trois autres cadavres, y compris celui pour lequel la deuxième enquête a été ouverte, «eu égard à l'état très dégradé des corps retrouvés, du fait de leur immersion dans l'eau, il était seulement possible de déterminer que les défunts étaient trois hommes, adultes, sans plus de précision».
«De nombreux examens techniques (notamment médico-légaux) et investigations sont en cours afin notamment d'établir l'identité des trois défunts non identifiés, mais aussi les circonstances et la date de décès de l'ensemble des corps retrouvés», ajoute le ministère public.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Parisien
7 hours ago
- Le Parisien
Manifestation propalestinienne à Paris : amendes requises contre des militants délogés place de la République
Des amendes de 500 à 1 000 euros et des relaxes ont été requises mardi à l'encontre de sept militants délogés par la police de la statue place de la République, à Paris, sur laquelle ils étaient montés lors d'une manifestation de soutien à la Palestine mi-juin. Deux femmes et cinq hommes, âgés de 26 à 53 ans, ont comparu mardi devant le tribunal judiciaire de Paris pour « mise en danger de la vie d'autrui », « rébellion » et refus de donner leurs empreintes digitales. L'un d'entre eux est aussi poursuivi pour avoir refusé de déverrouiller son téléphone. Le procureur a demandé de relaxer les prévenus du chef d'accusation de « mise en danger de la vie » des forces de l'ordre, considérant que l'intervention des policiers, bien que « périlleuse », rentrait « dans le cadre de leurs missions ». Un camion de pompiers pour les déloger En revanche, le parquet a demandé au tribunal de condamner trois des sept prévenus pour « rébellion », soulignant que certains auraient tenté de mordre les forces de l'ordre ou de leur donner des coups de pied. [4/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter Le 14 juin, lors d'une manifestation propalestinienne, les sept militants sont montés sur la statue afin de vêtir Marianne, qui surplombe le monument, d'une chasuble aux couleurs du drapeau palestinien sur lequel était inscrit « Free Gaza ». À l'issue de cette action, conjointement organisée par Extinction Rebellion (XR) et EuroPalestine, des policiers ont tenté de faire descendre les militants, mais ces derniers auraient repoussé l'échelle des forces de l'ordre. En fin d'après-midi, les policiers ont finalement utilisé la nacelle d'un camion de pompiers pour déloger de force et interpeller les militants, assis en rond et attachés les uns aux autres. Débat sur le motif du procès Une vidéo filmée par un journaliste et relayée sur les réseaux sociaux montre notamment l'un des prévenus suspendu dans le vide, tenu entre les jambes d'un policier en rappel. À la barre, Charlotte C., 26 ans, un keffieh noir autour de la taille, a décrit une « action anodine », sans dégradation du monument. « Je ne comprends pas bien ce qui vous pousse à croire que j'ai mis en danger la vie de ces policiers », a-t-elle lancé, affirmant avoir écopé d'un « coccyx déplacé », de « brûlures » et d'« hématomes » lors de son interpellation. « Derrière, il y a une logique de politique pénale qui vise à réprimer ces manifestations », a dénoncé Me Alexis Baudelin, l'un des avocats de la défense.


Le Figaro
7 hours ago
- Le Figaro
Clermont-Ferrand : un homme mis en examen pour «tentative de meurtre en bande organisée» sur fond de trafic de drogue
Le corps calciné d'un homme a été retrouvé dans un véhicule le 13 août. Un deuxième homme, lui-même blessé par balles à la jambe, a été mis en examen mardi. Un jeune homme a été mis en examen pour «tentative de meurtre en bande organisée» après avoir été lui-même blessé par balles à Clermont-Ferrand mi-août, des faits «croisés» liés au trafic de drogue, a annoncé mardi le parquet. Le 13 août dernier, le corps d'un homme né en 1997, «qui a de lourds antécédents judiciaires, notamment pour trafic de stupéfiants», a été découvert calciné dans une voiture, et un homme né en 2003, également avec de lourds antécédents, a été blessé par balles, à la jambe, a précisé le vice-procureur de Clermont-Ferrand, Laurent Béard, lors d'une conférence de presse. «Ces deux faits sont liés», a-t-il assuré, soulignant que les deux hommes étaient originaires de la région d'Avignon. Publicité L'homme blessé à la jambe est «auteur et pas seulement victime dans ce dossier». Outre sa mise en examen pour «tentative de meurtre en bande organisée», il est également poursuivi pour «association de malfaiteurs criminels». Il a été placé en détention provisoire. Deux hommes ont été blessés Le vice-procureur n'a pas précisé quels faits étaient spécifiquement reprochés au mis en cause. «On est sur des faits croisés où plusieurs personnes vont être auteurs et victimes» et «l'incendie du véhicule, manifestement, a pour volonté de gêner les investigations quant au corps qui est retrouvé à l'intérieur», a ajouté le vice-procureur. Par ailleurs, deux hommes ont été blessés, dont l'un plus grièvement, dimanche soir, par arme blanche par deux hommes cagoulés dans un quartier prioritaire du nord de la ville. «Pour l'instant, factuellement dans les dossiers, on n'a aucun élément qui permet de considérer que ces faits s'imbriquent dans une logique globale de guerre de territoire au niveau national», a estimé Laurent Béard. Le préfet du Puy-de-Dôme Joël Mathurin a estimé que «les événements en série qui se sont déroulés à Clermont-Ferrand et ses alentours» avaient «légitimement provoqué un sentiment de sidération au sein de la population et interpellé les autorités politiques locales», lors de cette même conférence de presse. «Le narcotrafic et le narcobanditisme (sont) la cause racine de l'hyperviolence que nous déplorons ces derniers mois et ces dernières semaines», a-t-il dit.


Le Parisien
7 hours ago
- Le Parisien
Washington va traquer les idées « antiaméricaines » chez les candidats à l'immigration
Les réseaux sociaux des candidats à l'immigration aux États-Unis davantage épluchés. Le gouvernement américain a indiqué ce mardi 19 août qu'il rechercherait les opinions « antiaméricaines », lorsqu'il statuera sur le droit de résider aux États-Unis. Les services américains de citoyenneté et d'immigration, qui traitent les demandes de séjour aux États-Unis ou de naturalisation, ont annoncé qu'ils allaient renforcer le contrôle des messages publiés par les candidats à l'immigration aux États-Unis sur les réseaux sociaux. « Les avantages offerts par les États-Unis ne doivent pas être accordés à ceux qui méprisent le pays et promeuvent des idéologies antiaméricaines », a déclaré Matthew Tragesser, porte-parole de l'agence, dans un communiqué. « Les avantages liés à l'immigration, notamment le droit de vivre et de travailler aux États-Unis, restent un privilège et non un droit », a-t-il ajouté. 6 000 visas étudiants révoqués La loi américaine sur l'immigration et la nationalité, qui remonte à 1952, définit l'antiaméricanisme, qui à l'époque visait principalement les communistes. L'administration du président Donald Trump a déjà pris des mesures pour refuser ou annuler les visas de courte durée des personnes jugées incompatibles avec les intérêts de la politique étrangère américaine. Les dernières directives précisent que les autorités américaines examineront également si les candidats « promeuvent des idéologies antisémites ». L'administration Trump a accusé des étudiants étrangers d'antisémitisme pour avoir protesté contre l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, accusations qu'ils rejettent. Elle s'est également attaquée à des universités de renom au prétexte qu'elles laissaient selon elle se propager sur leurs campus des idées antisémites.