
Donald Trump évoque une «réelle famine» à Gaza
Donald Trump a montré lundi un désaccord avec le premier ministre israélien. «Il n'y a pas de famine à Gaza», assurait Benyamin Netanyahou dimanche, ajoutant que son gouvernement n'exerçait pas «une politique de famine» . Ce lundi 28 juillet, interrogé sur les déclarations de Benyamin Netanyahou, Donald Trump a exprimé ne pas être «spécialement d'accord». «D'après ce que je vois à la télévision, je dirais que non, car ces enfants ont l'air très affamés. Mais nous donnons beaucoup d'argent et beaucoup de nourriture, et d'autres pays se mobilisent désormais», a-t-il ajouté.
Donald Trump a annoncé que les États-Unis allaient mettre en place des «centres alimentaires» à Gaza, confirmant qu'il y avait des signes d'une «réelle famine» dans le territoire palestinien. «Nous allons mettre en place des centres alimentaires où les gens pourront entrer librement - sans limites. Nous n'aurons pas de clôtures» a-t-il assuré.
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Mise en place de «centres de distribution alimentaire»
Dimanche, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a prévenu que les taux de malnutrition dans la bande de Gaza atteignent «des niveaux alarmants», avec un «pic de décès en juillet».«C'est une crise humanitaire. C'est une catastrophe absolue. Et personne ne veut voir cela. Je pense que les Britanniques sont révoltés par ce qu'ils voient sur leurs écrans. Nous devons donc parvenir à ce cessez-le-feu.», a martelé Keir Starmer, le premier ministre britannique, lors de sa rencontre en Écosse avec Donald Trump lundi.
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2 hours ago
- Le Figaro
L'armée israélienne sommée «d'exécuter» les prochaines décisions sur Gaza, affirme le ministre de la Défense
Alors que des voix s'élèvent contre une intensification des opérations militaires à Gaza au sein de l'armée israélienne, Israël Katz a rappelé ses troupes à l'ordre ce mercredi. L'armée israélienne devra «exécuter» les décisions politiques sur la guerre dans la bande de Gaza, a affirmé mercredi le ministre de la Défense, à la veille d'un arbitrage gouvernemental attendu sur une nouvelle phase des opérations, qui suscite des réserves au sein de la hiérarchie militaire. Selon la presse, qui agite la perspective d'une occupation totale du territoire palestinien, le premier ministre Benyamin Netanyahou doit présider jeudi en fin d'après-midi une réunion du cabinet de sécurité, en charge des questions militaires. Alors que Benyamin Netanyahou a affirmé mardi qu'Israël devait vaincre «totalement» le Hamas et ramener les otages israéliens retenus à Gaza, les médias se font l'écho des réserves, voire de l'opposition du chef d'état-major, le lieutenant-général Eyal Zamir. Selon la télévision publique Kan 11, il a mis en garde au cours d'une réunion mardi contre le «piège» que serait une occupation totale de Gaza. Sur la foi de ses sources gouvernementales, la presse israélienne est unanime à prédire une extension des opérations militaires y compris dans les zones où pourraient être retenus les otages et dans les secteurs les plus densément peuplés. Dans la bande de Gaza assiégée et bombardée, où se pressent chaque jour des milliers de Palestiniens autour des points de distribution de nourriture, la Défense civile a annoncé mercredi que 20 personnes avaient été tuées quand un camion chargé de vivres s'est retourné sur la foule. Publicité L'armée s'exécutera «avec détermination et professionnalisme» Une responsable de Médecins sans frontières, Caroline Willemen, a décrit une situation humanitaire «dévastatrice» dans le territoire, où persiste «la crise de la faim». Et «nous continuons de voir des patients se faire tirer dessus ou écraser sur les sites de distribution d'aide», a-t-elle ajouté sur les réseaux sociaux. Les agences de l'ONU et les ONG ont appelé les autorités israéliennes à «abroger l'exigence introduite le 9 mars les obligeant à partager des informations personnelles sensibles sur leurs employés palestiniens, sous peine de devoir cesser leurs opérations humanitaires dans la bande de Gaza et en Cisjordanie» occupée d'ici septembre. Selon le quotidien Maariv, le général Zamir a averti mardi «qu'une décision d'intensifier les combats pourrait entraîner la mort des otages encore en vie» et aurait réitéré «son opposition à une décision de conquérir entièrement la bande de Gaza», déjà occupée par Israël entre 1967 et 2005. «C'est le droit et le devoir du chef d'état-major d'exprimer sa position dans les forums appropriés», a commenté le ministre de la Défense, Israël Katz. «Mais après que des décisions sont prises par l'échelon politique, l'armée les exécutera avec détermination et professionnalisme (...) jusqu'à ce que les objectifs de la guerre soient atteints», a-t-il souligné sur X. Le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, a indiqué avoir rencontré mercredi le Premier ministre et jugé qu'«occuper Gaza est une très mauvaise idée» sur «le plan opérationnel, moral et économique». En guerre contre le Hamas depuis l'attaque du 7 octobre 2023, le gouvernement israélien fait face à une pression croissante pour trouver une issue au conflit. L'opinion israélienne s'alarme du sort des 49 otages toujours retenus à Gaza, dont 27 déclarés morts par l'armée, tandis qu'à l'international de plus en plus de voix s'élèvent face aux souffrances des plus de deux millions de Palestiniens, menacés de «famine généralisée» selon l'ONU. Assouplissement du blocus humanitaire Ces derniers jours, la pression a encore grandi sur le premier ministre après la diffusion par le Hamas et le Djihad islamique de vidéos de propagande montrant deux otages israéliens, Evyatar David et Rom Braslavski, très affaiblis et très amaigris, qui ont suscité colère et émotion en Israël et à l'étranger. Israël a assoupli fin mai le blocus humanitaire qu'il avait imposé début mars au territoire palestinien mais les quantités autorisées à entrer, par voie terrestre ou largages aériens, sont jugées insuffisantes par l'ONU. Après 22 mois de guerre, seules 1,5% des terres agricoles de Gaza sont désormais cultivables, selon un nouveau bilan satellitaire de l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO). L'armée israélienne a appelé mercredi la population à évacuer deux quartiers de Khan Younès (sud), où elle va élargir «le champ de ses opérations de combat», ainsi que plusieurs blocs d'immeubles du quartier d'Al-Zaytoun de la ville de Gaza. L'armée a par ailleurs indiqué à l'AFP avoir procédé à l'élimination d'une «cellule terroriste» de 10 personnes à Daraj Tuffah, et éliminé plusieurs «terroristes» dans le sud du territoire.


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5 hours ago
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Tsahal sommé « d'exécuter » les prochaines décisions sur Gaza du gouvernement israélien qui craint des divisions dans l'armée
L'armée israélienne devra « exécuter » les décisions politiques sur la guerre dans la bande de Gaza, a affirmé ce mercredi Israël Katz. Le ministre de la Défense. Une déclaration qui survient au moment où des dissensions s'expriment dans ses rangs face à la perspective d'une occupation totale du territoire palestinien. Alors que le Premier ministre, Benyamin Netanyahou, se prépare à annoncer une nouvelle phase des opérations pour vaincre « totalement » le Hamas et ramener les otages israéliens retenus à Gaza, les médias se font l'écho des réserves, voire de l'opposition du chef d'état-major, le lieutenant général Eyal Zamir. La télévision publique Kan 11 a révélé ce mercredi que le général Zamir, au cours d'une réunion la veille, avait mis en garde contre le « piège » que serait une occupation totale de Gaza. VidéoGaza : Israël réautorise l'entrée partielle des marchandises privées dans l'enclave palestinienne Sur la foi de ses sources gouvernementales, la presse israélienne est unanime à prédire une nouvelle escalade de l'offensive militaire, y compris dans les zones où pourraient être retenus les otages et dans les secteurs les plus densément peuplés. « Vaincre totalement l'ennemi à Gaza » Selon le quotidien Maariv, le général Zamir a averti mardi « qu'une décision d'intensifier les combats pourrait entraîner la mort des otages encore en vie » et aurait réitéré « son opposition à une décision de conquérir entièrement la bande de Gaza « , déjà occupée par Israël entre 1967 et 2005. « C'est le droit et le devoir du chef d'état-major d'exprimer sa position dans les forums appropriés, a commenté ce mercredi le ministre de la Défense, Israël Katz. Mais après que des décisions sont prises par l'échelon politique, l'armée les exécutera avec détermination et professionnalisme (…) jusqu'à ce que les objectifs de la guerre soient atteints », a-t-il souligné sur X. Le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, a indiqué avoir rencontré ce mercredi le Premier ministre : « occuper Gaza est une très mauvaise idée » sur « le plan opérationnel, le plan moral et le plan économique ». Selon la presse, une réunion du cabinet de sécurité présidée par le Premier ministre est prévue jeudi en fin d'après-midi pour prendre les décisions finales sur la nouvelle phase de la guerre. « Il est nécessaire de vaincre totalement l'ennemi à Gaza, de libérer tous nos otages et de s'assurer que Gaza ne constituera plus une menace pour Israël », avait réaffirmé Benyamin Netanyahou mardi. En guerre contre le Hamas depuis l'attaque du 7 octobre 2023, le gouvernement israélien fait face à une pression croissante pour trouver une issue au conflit. L'opinion israélienne s'alarme du sort des 49 otages toujours retenus à Gaza, dont 27 déclarés morts par l'armée, tandis qu'à l'international de plus en plus de voix s'élèvent face aux souffrances des plus de deux millions de Palestiniens, menacés de « famine généralisée », selon l'ONU. Ces derniers jours, la pression a encore grandi sur le Premier ministre après la diffusion par le Hamas et le Djihad islamique de vidéos de propagande montrant deux otages israéliens, Evyatar David et Rom Braslavski, très affaiblis et très amaigris, qui ont suscité colère et émotion en Israël et à l'étranger. Israël avait assoupli fin mai le blocus humanitaire qu'il avait imposé début mars au territoire palestinien mais les quantités autorisées à entrer, par voie terrestre ou largages aériens, sont jugées insuffisantes par l'ONU. 20 personnes renversées par un camion humanitaire ce mercredi L'armée israélienne, par la voix de son porte-parole en arabe, a appelé la population à évacuer deux quartiers de Khan Younès (sud), où elle va élargir « le champ de ses opérations de combat », ainsi que plusieurs blocs d'immeubles du quartier d'Al-Zaytoun de la ville de Gaza. L'armée a par ailleurs indiqué à l'AFP poursuivre ses opérations contre le Hamas dans la bande de Gaza, avec notamment l'élimination d'une « cellule terroriste » de 10 personnes à Daraj Tuffah, et éliminé plusieurs « terroristes » dans le sud du territoire. Dans la bande de Gaza assiégée et bombardée, où se pressent chaque jour des milliers de Palestiniens autour des points de distribution de nourriture, la Défense civile a annoncé ce mercredi la mort de 20 personnes, tuées quand un camion chargé de vivres s'est retourné sur la foule. Une responsable de Médecins sans frontières, Caroline Willemen, a décrit une situation humanitaire « dévastatrice » dans le territoire, où persiste « la crise de la faim ». « En plus de cela, nous continuons de voir des patients se faire tirer dessus ou écraser sur les sites de distribution d'aide », a-t-elle ajouté ce mercredi sur les réseaux sociaux. Les agences de l'ONU et les ONG ont appelé les autorités israéliennes à « abroger l'exigence introduite le 9 mars les obligeant à partager des informations personnelles sensibles sur leurs employés palestiniens, sous peine de devoir cesser leurs opérations humanitaires dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est » d'ici septembre.


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Plus de 360 postes supprimés à l'université Stanford après les coupes de Donald Trump
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