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Formule 1 : difficultés chez Red Bull, départ vers Mercedes ou retraite anticipée... Verstappen à un tournant

Formule 1 : difficultés chez Red Bull, départ vers Mercedes ou retraite anticipée... Verstappen à un tournant

Le Parisiena day ago
Rarement une semaine précédant un Grand Prix n'aura suscité autant d'intérêt. D'ordinaire, la routine du paddock débute au ralenti le vendredi avec les essais, se met vraiment en chauffe lors des qualifications le lendemain, et démarre en trombe lors de la course dominicale. Alors que se présente le 1137e rendez-vous de l'histoire de la
F1
, ce dimanche à Silverstone, un homme est au cœur des discussions depuis mercredi. Et pas n'importe lequel.
Il s'agit tout simplement de
Max Verstappen
, 65 victoires dont 53 lors des quatre derniers championnats du monde, qu'il a outrageusement dominés. Il y a un peu plus de trois mois, on le voyait encore filer sur l'autoroute du succès pour rejoindre au volant de sa Red Bull les deux étoiles à sept branches, Michael Schumacher et Lewis Hamilton.
Seulement voilà : depuis le premier GP en Australie, la machine s'est enrayée. Le champion voit plus souvent l'arrière de ses adversaires. Le Néerlandais n'est que 3e au général après 11 courses, dominées par les McLaren d'Oscar Piastri et de Lando Norris, soit un cran au-dessus de Red Bull chez les constructeurs. Inimaginable.
Avec ce scénario inédit (et pas forcément imprévisible…), il suffit d'une faille pour que tout le monde s'y engouffre. La mèche a été allumée avant même la course, dimanche dernie, r sur le circuit du Spielberg en Autriche, le fief de Red Bull, qui a vu Verstappen se faire sortir dès le premier tour du Grand Prix après un accrochage avec Kimi Antonelli, le jeune pilote de Mercedes.
Le responsable du remue-ménage (sans lien de cause à effet) est le patron de ce dernier. Selon les informations de
Sky Sport Italia,
Mad Max aurait en effet
donné son accord à Toto Wolff
pour un transfert vers l'écurie allemande, alors que son contrat avec Red Bull court jusqu'en 2028. Un crime de lèse-majesté au royaume des puissants, après huit années de passion sans nuage.
Contactée, Mercedes dénonce de la « pure spéculation. Que les négociations sont d'ordre privé, et qu'il faut s'en tenir aux propos de son directeur exécutif qui a seulement confirmé qu'il s'était penché sur la question ». « En tant que directeur d'équipe de la meilleure marque automobile au monde, il est clair que vous devez étudier ce qu'un quadruple champion du monde va faire de son avenir, même un avenir lointain » , avait précisé Wolff.
Interrogé sur cette déclaration, le champion n'a pas fermé la porte : « Je préfère ne pas en dire plus. Ce n'est pas que je réfléchisse beaucoup plus maintenant que l'année dernière ou les années précédentes. Ce que les gens disent ne m'intéresse pas tant que ça. Je suis la seule personne à pouvoir décider avec mon équipe. Pour moi, peu importe ce que je lis ou ce que je vois, ça n'a pas d'importance, car je reste maître de mon destin. Je suis heureux, je suis bien où je suis et c'est le plus important ».
Chez Red Bull Racing, on a également réagi à cette information. « Il (Verstappen) n'a pas signé et il ne peut pas signer, raconte Helmut Marko, le patron, auprès du quotidien autrichien Kleine Zeitung. Cela devient agaçant maintenant.
Les mêmes questions reviennent sans cesse, et nous continuons à donner les mêmes réponses, car rien n'a changé depuis le début ».
Ce transfert hors-norme serait dit-on possible selon les clauses de sortie négociées entre toutes les parties. Le Néerlandais pourrait partir si lui et sa Team chutent à la 4e place dans les classements d'ici la fin du mois. En cas contraire, l'équipe allemande devrait débourser pas loin de 130 millions de dollars à Red Bull pour rupture de contrat anticipée, en vertu des trois années de salaire restantes (hors bonus).
Super Max et les Flèches d'argent (qui ne le sont plus depuis 2020) ? L'hypothèse est intéressante et pas improbable, et ce pour plusieurs raisons. Il y a donc l'intérêt de Toto Wolff. La Red Bull RB21 n'écrase plus la concurrence (McLaren, Ferrari, Mercedes). « Le champion du monde commence à se lasser du bingo hebdomadaire des excuses », affirme le journal De Telegraaf. Egalement, Jos Verstappen, membre de l'équipe de direction de son fils,
s'est heurté violemment l'an dernier au directeur de l'équipe
, Christian Horner.
Reste l'infime possibilité d'une retraite anticipée pour l'idole des supporters Oranje. Récent père (depuis mai) d'une petite Lily qu'il a eue avec la fille de Nelson Piquet, Verstappen peut tout envoyer valser. Avec Redline, son équipe qui fait de la simulation en ligne, il compte offrir des opportunités à des jeunes talents qui n'ont pas les moyens de débuter dans le sport automobile. Originalité : le partenaire privilégié de Redline est… Red Bull.
En novembre dernier, Max Verstappen avait
évoqué son ras-le-bol
: « Je ne serai pas là assez longtemps pour viser dix ou douze titres mondiaux. J'aime ce que je fais, mais tout n'est que bonus maintenant. Je préfère partir au sommet, avec des souvenirs positifs, plutôt que de m'épuiser pendant des décennies. Et pas pour être consultant. Si je donnais toujours mon opinion, il y aurait beaucoup de choses qu'on ne pourrait pas diffuser à la télévision. Je préfère siroter un gin tonic quand j'en ai envie. » Il est libre, Max. Et ce dimanche 6 juillet,
il partira en pole position
pour la 44e fois de sa carrière.
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Vainqueur en quatre sets (6-7 [5] , 6-3, 6-4, 6-4) d'un très accrocheur Andrey Rublev, Carlos Alcaraz estimait qu'il avait réalisé son meilleur match du tournoi pour se hisser en quarts de finale, où il affrontera le Britannique, Cameron Norrie. Si vous deviez comparer avec l'année dernière au même stade du tournoi, que diriez-vous ?C'est un peu différent, selon moi, car c'est un autre type de tennis à Wimbledon cette année. Le feeling n'est pas le même. Pour moi, c'est un peu plus lent cette année, les balles sont un peu plus lentes. Mais aujourd'hui, j'ai joué mon meilleur match du tournoi, de loin. Je me suis senti bien. Maintenant, il faut garder cette sensation. Je suis fier et heureux de ce que j'ai fait. C'était bien mieux que les matches précédents. Il faut continuer et faire en sorte de se sentir encore plus confortable. En quarts de finale, ce sera Cameron Norrie, cela vous inspire quoi ? D'abord, défier « Cam » est toujours vraiment difficile. On a déjà eu de grosses bagarres (4-2 en faveur d'Alcaraz dans les confrontations). Sincèrement, c'est presque un cauchemar pour moi de jouer contre lui. C'est vraiment dur en fond de court. Je ne suis pas surpris qu'il soit en quarts de finale, je l'ai vu s'entraîner. En plus, il va jouer à domicile, avec le public de son côté. Je devrai être vraiment fort mentalement et concentré pour jouer un grand tennis et le battre. Que se passe-t-il dans votre tête pendant un match ? Le tennis est vraiment un sport mental. La façon dont vous vous parlez à vous-même est très importante tout au long du match. J'essaie donc d'être le plus positif possible. Parfois, c'est très difficile. Beaucoup de mots, de pensées vous viennent à l'esprit parce qu'un match de tennis peut être très long. J'essaie de me remplir l'esprit de pensées positives en permanence. Je me répète que je peux le faire, qu'il faut y aller, toutes ces choses qui vous viennent en aide pour jouer son meilleur tennis et ne pas avoir peur d'être agressif, de s'en tenir au plan A. Vous glissez sur gazon plus que la plupart des autres joueurs. Pour quelle raison ? Cette année, j'ai commencé à glisser plus tôt que les années précédentes. En 2023, c'était en finale. L'année dernière, c'était contre Tiafoe (3e tour). Cette année, c'était au Queen's. Pour moi, il est très important de glisser sur le gazon car cela me donne beaucoup de confiance dans les mouvements. Simplement ressentir beaucoup de liberté quand je dois me déplacer, quand je dois défendre.

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