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«Un rêve qui se réalise» à Wimbledon pour Belinda Bencic

«Un rêve qui se réalise» à Wimbledon pour Belinda Bencic

24 Heures08-07-2025
La Suissesse disputera son premier quart de finale à Wimbledon mercredi. Jeune maman, elle conjugue avec succès vie familiale et performances sportives. Publié aujourd'hui à 10h20
Belinda Bencic célèbre sa qualification pour les quarts de finale.
AFP
En bref:
Et pourquoi pas Belinda Bencic cette fois-ci? Le tournoi féminin de Wimbledon a récemment offert au public des parcours extraordinaires. En 2023, Marketa Vondrousova , classée 42e mondiale et première joueuse non-tête de série, a remporté la victoire. Personne n'avait misé sur la Tchèque avant la compétition. Elle venait de lutter pour revenir au plus haut niveau après deux opérations du poignet et a finalement brillé sur le gazon londonien.
En 2024, c'est Barbora Krejcikova qui a créé la surprise. Elle qui était arrivée à Londres, pas très en forme, avec cinq éliminations au premier tour lors de ses six derniers tournois. Mais à Wimbledon, elle s'est soudainement révélée imbattable. Une première pour Belinda Bencic
Et cette fois-ci? Belinda Bencic est arrivée à Wimbledon pleine d'enthousiasme, mais aussi avec quelques incertitudes. Elle avait dû renoncer à Roland-Garros à cause d'une blessure au bras et s'était inclinée lourdement (1-6 2-6) face à Ekaterina Alexandrova (WTA 17) à Bad Homburg. Mais deux semaines plus tard, sur le court N° 1 de Wimbledon devant 10'000 spectateurs, elle a triomphé face à la Russe (7-6 (7-4) 6-4) dans un match de haute qualité, se qualifiant pour la première fois pour les quarts de finale du tournoi .
Le public a été charmé par la Suissesse durant l'interview d'Anabel Croft sur le court. «Pour vous, c'était divertissant, pour moi, c'était très stressant», a-t-elle confié après avoir laissé passer cinq balles de match, perdu son service, puis finalement remporté la victoire sur la sixième balle de match sur le service d'Alexandrova.
Plus tard, elle a confessé que des souvenirs de 2023 lui étaient revenus en mémoire quand elle n'avait pas su concrétiser deux balles de match face à Iga Swiatek en huitième de finale, subissant une nouvelle défaite.
Belinda Bencic lors de l'interview sur le court.
GETTY IMAGES
«Je suis tellement contente de l'avoir réussi cette fois-ci», a-t-elle déclaré. «C'est un rêve qui se réalise. Pour moi, Wimbledon est le plus beau tournoi du monde. Peut-être me suis-je mis trop de pression par le passé.» Fascination pour Wimbledon
Quand Martina Hingis remportait Wimbledon en 1997 , Bencic n'était âgée que de quatre mois. Son premier souvenir tennistique remonte à la victoire de Roger Federer en 2003, alors qu'elle avait six ans. «Quand il a tenu ce magnifique trophée, je me suis dit: je le veux aussi. Puis j'ai réalisé que les femmes recevaient un autre trophée. Et, bien sûr, j'ai regardé toutes les années où Roger a gagné Wimbledon.»
Par coïncidence, Roger Federer se trouvait aussi à Wimbledon. Alors que Bencic jouait sur le court 1, il était assis avec sa femme Mirka dans la Royal Box pour regarder Novak Djokovic . Il aurait certainement préféré suivre le match de Bencic, mais les traditions non écrites l'en empêchaient. Un invité de la Royal Box est tenu de passer tout l'après-midi sur le Centre Court.
Quand on a questionné Bencic sur sa maternité pendant l'interview sur le court, le public a applaudi chaleureusement. «C'est merveilleux de vivre tout cela en famille, a-t-elle déclaré. Je suis très fière de moi et de mon équipe. J'en profite énormément. Et jusqu'à présent, c'est plutôt facile avec Bella.»
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À la question de savoir comment elle parvient à concilier tout ça, la Suissesse a répondu: «Oh, simplement comme toutes les mères. C'est ce que nous sommes, nous les mères.» Lors de la conférence de presse, elle a ajouté en souriant: «Bien sûr, il faut aussi faire l'éloge de tous les pères.» Belinda Bencic en pleine forme
Si Bencic avait peiné à vaincre Elsa Jacquemot (WTA 113) et Elisabetta Cocciaretto (WTA 116), s'appuyant principalement sur son expérience, elle a déployé un tennis de grande qualité face à Alexandrova.
Sa précision impressionnante lui a permis de placer ses balles sur les lignes et elle a conservé son sang-froid dans les moments difficiles. Sa seule faiblesse s'est manifestée sur les balles de match, où elle s'est montrée un peu trop passive.
En se qualifiant pour les quarts de finale, Bencic a rejoint le club des «Last 8» (les huit derniers), comme Viktorija Golubic l'avait fait en 2021. Ce statut lui permettra d'accéder, à vie, aux terrains, tous les jours du tournoi. «Peut-être que Viki et moi passerons ensemble un jour, quand nous aurons arrêté», a-t-elle affirmé avec un sourire radieux. En quart de finale contre Mirra Andreeva
Maintenant que tout va si bien, il serait formidable qu'elle poursuive sur cette dynamique à Wimbledon. Mercredi, en quart de finale, elle aura encore le rôle d'outsider face à la Russe Mirra Andrejewa (7e), actuellement en grande forme. Mais cela pourrait s'avérer un signe favorable. Qui sait? Cette année, c'est peut-être elle qui écrira le conte de fées de Wimbledon.
Traduit de l'allemand par Olivia Beuchat
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«Euro 2025» Vous ne voulez rien rater de l'Euro? En vous inscrivant à cette newsletter, vous serez informé·e à temps des performances de l'équipe de Suisse et des grands moments de cette compétition.
Autres newsletters Simon Graf est responsable adjoint de la rubrique sportive à Zurich et couvre le hockey sur glace et le tennis depuis plus de 20 ans. Il a étudié l'histoire et la germanistique à l'université de Zurich et a rédigé plusieurs livres sur le sport. Son dernier ouvrage: "Inspiration Federer". Plus d'infos @SimonGraf1
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Samedi, Servette a disputé son premier match de championnat à Berne. Un affrontement a éclaté chez les ultras genevois avant le déplacement. Publié aujourd'hui à 16h59 La Section Grenat est le principal groupe de supporters du Servette FC. Ils ont décidé de bannir une entité rivale des matches à domicile et des trains spéciaux. BASTIEN GALLAY / GALLAYPHOTO En bref: La scène ne dure que quelques secondes. Sur les différentes vidéos postées sur les réseaux sociaux, on voit une centaine de personnes. Des supporters de football servettiens habillés de noir et pour la plupart encagoulés. Deux groupes se battent violemment aux abords du Stade de Genève et des voies ferrées. Des cris, des pétards, des jets de projectiles, dont un fumigène. La police antiémeute sépare ensuite les deux camps. Un individu reste allongé au sol, visiblement touché. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. La scène remonte au samedi 26 juillet dans l'après-midi, peu avant le départ du train spécial affrété à 16 h 15 pour les fans du Servette FC en vue du premier match de la saison de Super League à Berne . «La police cantonale genevoise a dû intervenir d'urgence pour mettre un terme à la confrontation entre les deux mouvances de supporters, en procédant à une bascule de forces initialement engagées sur un autre événement, nous précise un porte-parole lundi. Il apparaît que le dispositif mis en place par l'organisateur n'a pas permis de gérer efficacement la situation.» Aucune interpellation n'a eu lieu après la bagarre. Une jeune groupe de supporters dissidents L'affrontement a éclaté entre la Section Grenat (SG) – principal groupe d'ultras grenat – et «Les Plus Malins» (LPM), entité plus récente qui a vu le jour après le Covid. La raison? Des tensions existent depuis plusieurs mois entre les deux groupes. Lors du match de Servette en République tchèque mardi dernier, chaque formation avait choisi un coin de la tribune de Plzen. Un message fort: habituellement les groupes font bloc, tout en se réunissant sous leurs banderoles respectives. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Les tensions entre la Section Grenat et «Les Plus Malins» ont atteint un stade plus grave cet été, selon nos informations. «Des affrontements ont effectivement déjà eu lieu entre ces deux groupes, notamment lors de soirées ou d'événements», nous confirme la police genevoise, qui n'était alors pas intervenue. Dans un message relayé à l'interne avant le déplacement bernois, la SG évoque des «contentieux». «Un leader LPM a touché à un de nos membres et a osé menacer notre groupe, ce qui est inacceptable et impardonnable.» Les explications de la bagarre On arrive à la bagarre de samedi. Du fait de sa position dominante, la Section Grenat a pris une «décision forte». «[Les Plus Malins] ne rentreront plus en [tribune] Nord et ils ne monteront plus dans nos trains. Ils peuvent se déplacer par leurs propres moyens et nous cohabiterons en parcage visiteurs.» La SG a donc bloqué l'accès au fameux convoi pour Berne samedi devant le Stade de Genève. Avertis de cette décision, les LPM ont malgré tout tenté de monter à bord. Ce qui a provoqué l'affrontement. Un fan du Servette FC condamné par la justice La semaine dernière, le Tribunal de Winterthour a condamné un supporter servettien à 1 an de prison ferme pour avoir jeté un fumigène dans le public. Un geste qui remonte à un match d'avril 2024. L'ultra de 27 ans s'était dénoncé peu après, notamment à cause de la pression mise par la Section Grenat. Était-ce un membre des «Plus Malins»? À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Constitués surtout de jeunes urbains, les «LPM» n'en sont pas à leur premier coup d'éclat. Certains de leurs membres étaient venus dans la nuit taguer le stade de la Tuilière à Lausanne avant un derby fin 2023. Leurs initiales étaient bien visibles. À Genève, un précédent en 2022 «Nous restons dans l'optique d'un dialogue avec toutes les parties et rappelons les responsabilités de chacun, nous répond Hervé Broch, président du SFC, lundi. Les dégâts d'image que cela peut occasionner sont problématiques. Pour Servette, il est impératif que tout un chacun puisse venir au stade en parfaite sécurité et nous ne cautionnerons jamais quelque violence que ce soit.» Le parcage genevois lors d'un match au Letzigrund. On voit la banderole «Lpm» des «Plus Malins» à gauche et celle de la Section grenat «SG 88» à droite. BASTIEN GALLAY / GALLAYPHOTO En octobre 2022, Didier Fischer était déjà intervenu publiquement. La raison? Des ultras servettiens du club de football et de hockey sur glace s'étaient battus avant un match aux Vernets. «Il faut trouver des solutions pour que ça n'arrive plus jamais», avait prévenu le patron de la Fondation 1890, habituellement discret dans les médias. «Et si les supporters ne sont pas capables de régler par eux-mêmes ces problèmes, alors le club soutiendra fermement la police.» Cette menace à peine voilée avait mis fin aux débordements. Une première embrouille qui n'a aucun lien avec la bagarre du week-end. Deux matches cette semaine au Stade de Genève L'ambiance s'annonce tendue cette semaine au Stade de Genève qui reçoit deux matches: le match retour de qualifications pour la Ligue des champions contre Plzen mercredi et la première en championnat samedi contre Saint-Gall. En milieu de semaine, la Tribune nord sera fermée par l'UEFA, à cause des fumigènes allumés par le kop servettien. À lire sur le Servette FC Newsletter «Euro 2025» Vous ne voulez rien rater de l'Euro? 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Noè Ponti s'est paré d'argent sur le 50 m papillon aux Mondiaux de natation
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Le Tessinois de 24 ans s'est paré d'argent lundi à Singapour. Publié aujourd'hui à 16h19 Noè Ponti sourit après avoir terminé deuxième à l'épreuve du 50 m papillon lors des Championnats du monde de natation 2025 à Singapour. AFP/François-Xavier MARIT Noè Ponti tient sa première médaille dans des mondiaux en grand bassin. Le Tessinois de 24 ans s'est paré d'argent lundi à Singapour sur le 50 m papillon, échouant à 0''03 du champion du monde Maxime Grousset. Il a pourtant explosé son record de Suisse pour le porter à 22''51. Favori, le Français Maxime Grousset s'est imposé lundi en finale du 50 m papillon des Mondiaux de natation à Singapour, battant au passage le record de France dont il était détenteur. Une remontée canon Mal parti, Grousset a réalisé une remontée canon pour aller toucher la marque en 22''48/100e, devançant d'un rien son grand rival suisse Noè Ponti (22''51) et l'Italien Thomas Ceccon (22''67). Il a nettement amélioré son propre record de France, réalisé la veille lors des demi-finales (22''61), signant au passage le meilleur temps de l'année sur cette distance, qui deviendra olympique dans trois ans aux JO de Los Angeles. Il s'agit de la première médaille pour la délégation française lors de ces Mondiaux en grand bassin commencés dimanche à Singapour. Les exploits de Noè Ponti Newsletter «Euro 2025» Vous ne voulez rien rater de l'Euro? En vous inscrivant à cette newsletter, vous serez informé·e à temps des performances de l'équipe de Suisse et des grands moments de cette compétition. Autres newsletters ATS Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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