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Cyclisme : Vingegaard donne rendez-vous à Pogacar pour un nouveau duel aux Championnats du monde au Rwanda

Cyclisme : Vingegaard donne rendez-vous à Pogacar pour un nouveau duel aux Championnats du monde au Rwanda

Le Figaro11 hours ago
Le Danois devrait participer cette année aux Mondiaux de cyclisme sur roue au Rwanda et retrouver son grand rival slovène qui a déjà confirmé sa participation.
Jonas Vingegaard va une nouvelle fois croiser le fer face à Tadej Pogacar. Ce sera à l'occasion de la course en ligne des Championnats du monde de cyclisme qui se dérouleront au Rwanda du 21 au 28 septembre. Michael Morkov, le sélectionneur du Danemark, a annoncé la nouvelle jeudi en indiquant que le parcours africain allait «mettre en valeur les points forts» du double vainqueur du Tour de France.
Un parcours extrêmement exigeant et pour grimpeurs à Kigali
«Il a démontré qu'il excellait en altitude grâce à sa constitution physique. Il y a beaucoup de dénivelé, ce qui rendra la course difficile. Je pense que c'est un bon itinéraire pour Jonas», a-t-il résumé en évoquant le tracé, 267,5 kilomètres comprenant 5500 mètres de dénivelé. Un circuit qui comprendra plusieurs ascensions et notamment celle du mont Kigali (5,9 km à 6,9%) avec des passages à 20% et 900 derniers kilomètres à 15,2% de moyenne ! Autant dire que la victoire finale ne se jouera pas au sprint mais devrait sourire à un grimpeur ou un puncheur-baroudeur.
Le tracé du circuit du Championnat du monde sur route.
UCI
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Des caractéristiques qui peuvent donc convenir à Jonas Vingegaard qui va tenter de remporter la Vuelta à partir de la semaine prochaine, épreuve à laquelle Tadej Pogacar ne participe pas, le Slovène préférant se reposer avant de participer aux Grands Prix de Québec (12 septembre) et de Montréal (14 septembre), préparation pour les Mondiaux.
Vingegaard pas fan des courses d'un jour
La présence de Jonas Vingegaard est une excellente nouvelle car le Danois n'est habituellement pas friand des courses d'un jour. Il préfère se concentrer sur les épreuves au long cours, à étapes. Sa dernière participation à une épreuve de ce type remonte à 2024, à la Clasica San Sebastian, qu'il n'avait pas terminée.
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De la grille de départ au premier virage, plongée dans le casque de Francesco Bagnaia : « En 4 secondes, on atteint les 200 km/h »
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Déterminant dans la course d'un pilote, le départ demande vitesse de réaction et précision extrême. De la position sur la grille jusqu'au premier virage, Francesco Bagnaia, le double champion du monde de Ducati, nous invite dans son casque. De l'extinction des feux jusqu'au premier virage ne s'écoulent qu'une poignée de secondes d'un Grand Prix de MotoGP. Pour un pilote, ces instants fugaces revêtent pourtant une importance capitale, qui influence profondément la vingtaine de tours à venir. « Je dirais que la course est déterminée à 50 % ou 60 % par le départ, expose Francesco Bagnaia, le double champion du monde de Ducati. Si tu le rates, tout n'est pas compromis, mais tu devras être très fort pour revenir. » Quelles sont les clés pour réussir son départ ? Et que ressent-on au moment de la libération de 250 chevaux ? Avant le sprint du GP d'Autriche, l'Italien de 28 ans fait pénétrer L'Équipe dans son casque en déroulant les étapes d'un enchaînement décisif. 1. Sur la grille : « J'essaie de voir les scénarios qui peuvent arriver » Avant de partir, il faut se mettre en place. Se rendre sur la grille et attendre. La course n'a pas commencé, mais le départ se joue déjà là, dans un immobilisme trompeur. Bagnaia dit qu'il est « concentré sur tout ». Attentif aux nuages et au vent comme à ses adversaires. L'Italien se tient droit sur sa moto et regarde au loin. Dans l'agitation du protocole, sans musique dans les oreilles, il répète son plan, anticipe les événements. Une course virtuelle. « J'essaie de voir les scénarios qui peuvent arriver, comme si on roulait. » Le pilote visualise sa trajectoire. Il en a une en tête, en fonction des conditions de piste, et il va forcément tenter de la suivre. « Parfois, c'est mieux sur l'extérieur, parfois sur l'intérieur. » Il a aussi à l'esprit les simulations de départ effectuées durant le week-end. « Elles sont importantes parce que les rapports sont différents d'un circuit à un autre. La première vitesse n'est jamais la même. Parfois, il faut attaquer de manière agressive, parfois plus calme. » Quand le dernier commissaire de course évacue la piste, il faut être certain d'avoir enclenché les trois devices, ces dispositifs mécaniques ou électroniques qui régulent la hauteur de la moto et le régime moteur (et seront interdits en 2027). Certains peuvent s'embrouiller dans les procédures, c'est arrivé cette saison à Marc Marquez en Italie. Sur ce point, Bagnaia se veut serein : « Même dans ma vie privée, je ne suis pas le genre de gars qui oublie des trucs. » 2. L'extinction des feux : « Etre rapide et précis à la fois » Au moment où les feux s'allument, les pilotes tournent la poignée des gaz d'un coup sec de la main droite. La première est engagée. Dans moins de deux secondes, les motos vont bondir. Sur la piste, le vacarme est assourdissant, les moteurs rugissent si fort que les cabines de la murette peuvent trembler. Dans le casque de Bagnaia, c'est pourtant le calme : « Avec les protections auditives, on reste facilement concentré. » Le Turinois fixe les feux suspendus. Leur extinction donne le signal du départ, qu'il ne faut pas imaginer comme un moment d'une complexité absolue. Techniquement, il n'y a pas grand-chose à faire : relâcher l'embrayage de la main gauche, c'est tout. Mais il faut des réflexes. Beaucoup de réflexes. En temps normal, Bagnaia se dit capable de réagir « en 15 ou 20 centièmes de seconde. C'est ce qu'il faut parce qu'à 40 centièmes, vous avez déjà perdu beaucoup de terrain. » Marquez : « Gagner en Autriche n'est pas ma priorité » Quinze centièmes, c'est le temps de réaction d'Usain Bolt en finale du 100 m aux Jeux de Rio (0''155). Bagnaia juge cela rapide mais pas extraordinaire : « Peut-être que vous en seriez capable aussi. » La vraie complexité se situe dans la réalisation du geste. « Être rapide et précis à la fois, traduit-il. Si vous relâchez l'embrayage trop brutalement, vous allez avoir le mauvais côté de la vitesse. Vous aurez réagi vite mais la moto va se cabrer ou la roue arrière va patiner. C'est du temps perdu et, dans le pire des cas, la moto devient incontrôlable. On risque l'accident. » Ce n'est vraiment pas le moment. 3. L'accélération : « De 0 à 100 km/h en 2 secondes » Les lumières viennent de s'éteindre, l'accélération est instantanée. « On passe de 0 à 100 km/h en 2''05 ou 2''15. C'est légèrement plus rapide qu'une Formule 1, note Bagnaia. Et en 4 secondes, on atteint les 200 km/h. » Le corps doit encaisser le déploiement de cette puissance mais l'Italien ne décrit pas un choc d'une brutalité inouïe : « La force G vous pousse bien sûr en arrière. Mais ce n'est pas comme si on était assis sur un fauteuil. Sur la moto, on est penchés en avant. 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En fond de grille, il est bien plus difficile de suivre un plan. » Dans cette phase périlleuse, l'électronique des motos a apporté davantage de sécurité. « La moto ne cabre plus donc on zigzague moins. » Mais le moment critique arrive... 4. Le premier virage : « C'est là que se produisent les erreurs » Qu'il se présente après une longue ou une courte ligne droite, le virage 1 forme le premier goulet d'étranglement pour un peloton qui achève sa phase de départ. La tension atteint un pic. « Ceux qui se sont manqués veulent tenter quelque chose et regagner des positions rapidement, analyse Bagnaia. On sent beaucoup de stress et c'est là que se produisent les erreurs. » Alors que la meute se rue à l'abordage, le jeu consiste à freiner le plus tard possible. « Mais il faut être précis car il y a du monde autour, la vitesse est élevée et c'est ce freinage qui doit déverrouiller le device à l'avant. » Si les premiers arrivés sont les mieux servis, le danger guette malgré tout. « Quand vous êtes devant, vous pouvez vous faire rentrer dedans. Ça m'est arrivé à Barcelone », rappelle celui qui s'était fait rouler sur les jambes après une chute en 2023. À l'approche du virage, la moto se fait plus incontrôlable que jamais. Le réservoir déborde d'essence, les pneus n'ont pas encore chauffé, les dégâts ne sont pas rares. Dans ce tumulte, Bagnaia n'a pas d'astuce à donner, il ne peut que conseiller d'« éviter les problèmes » et de « guetter l'opportunité ». 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