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Dîner à New York dès 30 dollars : le bon plan de l'été dans 600 restaurants

Dîner à New York dès 30 dollars : le bon plan de l'été dans 600 restaurants

Le Figaro21-07-2025
Du 21 juillet au 17 août 2025, la NYC Restaurant Week revient dans près de 600 établissements des cinq boroughs. Une ode à la gastronomie new-yorkaise, à prix doux, entre institution culinaire et quête de découvertes.
À New York, l'été commence souvent par une fourchette. Une fourchette bien posée, entre deux verres ciselés, face à une assiette où tout semble avoir été pensé — de la découpe de la tomate à la nervure de basilic. Depuis plus de trente ans, la NYC Restaurant Week est devenue un art de vivre à part entière. L'édition 2025, du 21 juillet au 17 août, aligne près de 600 restaurants participants, offrant des menus fixes à 30, 45 ou 60 dollars. Un ticket d'entrée raisonnable pour s'installer dans les fauteuils en velours d'un étoilé de Tribeca, tester un bistrot de Harlem, ou tenter un ceviche pimenté dans une cantine péruvienne de Brooklyn.
Et un sésame précieux dans une ville où les additions grimpent plus vite qu'un ascenseur de Midtown. Mais ce n'est pas qu'une question de budget. C'est une manière de retrouver le plaisir d'être à table dans une ville qui ne s'arrête jamais. Une invitation à ralentir, à explorer, à se laisser porter par les saveurs d'un quartier ou le grain d'un comptoir.
Les grandes maisons jouent le jeu
Le Gratin, le Bouchon Lyonnais du chef Daniel Boulud Le Gratin, situé au rez-de-chaussée de l'hôtel The Beekman, en plein coeur de Manhattan.
ERIC MARTIN / LE FIGARO MAGAZINE
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À Manhattan, au pied d'une tour Art déco emblématique dans le quartier financier de Lower Manhattan, Crown Shy reste une valeur sûre : ambiance feutrée, service millimétré, cuisine précise. Son menu, disponible au déjeuner et au dîner, conserve ce qui fait la signature du chef James Kent : une maîtrise des assaisonnements, une attention portée à chaque ingrédient. À quelques arrêts de métro, Gramercy Tavern, institution parmi les institutions, propose un déjeuner à prix doux dans sa Tavern Room : soupe de saison, plat réconfortant et dessert onctueux — le tout dans une ambiance de vieille bibliothèque américaine. Attention, les samedis ne sont pas concernés, et la participation le dimanche reste au bon vouloir des restaurants. Mieux vaut jeter un œil aux horaires et fermetures exceptionnelles avant de réserver.
À Williamsburg, Francie, étoilé Michelin, marie élégamment influences italiennes et précision brooklynoise. Son canard rôti, à partager, pourrait résumer à lui seul l'élégance du quartier : croustillant, riche et servi sans manières. Oxomoco, à Greenpoint, joue une tout autre partition — mexicaine, boisée, ensoleillée — et propose un menu généreux au coin du four, entre tortillas maison et poissons fumés.
S'éloigner des sentiers battus
Mais ce n'est pas dans les guides qu'on trouve les plus belles surprises. Dans le Queens, Sami's Kabab House (Afghan, Jackson Heights) propose un menu haut en couleurs où les épices jouent à cache-cache. À Staten Island, Lakruwana, spécialisé dans la cuisine sri-lankaise, mêle tradition et décor kitsch à souhait — éléphants dorés et plats au curry rouge s'y répondent avec ferveur.
Et que dire de Semma, à Greenwich Village, où la cuisine du sud de l'Inde est réinterprétée avec brio ? Son chingri maach — crevettes tandoori à la mangue verte — reste l'un des plats les plus déroutants et réjouissants de cette édition.
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Une carte des envies
La NYC Restaurant Week ne se lit pas comme un guide, mais comme une carte sensible de la ville. Le site officiel classe les restaurants par quartier, par type de cuisine, par ambiance : « Summer vibes », pour les terrasses et rooftops ; « Dress for the occasion », pour ceux qui aiment l'élégance et les salles feutrées ; « Best spots with a view », pour les panoramas urbains. On tricote son itinéraire comme un programme de festival, avec une réservation ici, un détour là, un plaisir du jour à 19 heures dans le Bronx. Cette saison, une offre inédite « Founded By NYC » met à l'honneur des plats nés à NYC ou des créations à 16,25 dollars, clin d'œil à l'année de fondation de la ville... en 1625.
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Et si on n'a pas le temps ? Certains établissements prolongeront l'opération jusqu'en septembre. Une manière de faire durer les saveurs, même après la rentrée.
Pour trouver son bonheur, le site de l'office de tourisme de New York recense en français les établissements participants, filtrables par localisation, style de cuisine ou ambiance. Il n'y a plus qu'à tracer sa route, réserver sa table, et laisser la ville parler dans l'assiette.
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Justin Timberlake annonce qu'il souffre de la maladie de Lyme
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Justin Timberlake annonce qu'il souffre de la maladie de Lyme

La pop star, critiquée par de nombreux fans pour son manque d'énergie lors de sa tournée mondiale, a communiqué jeudi sur sa maladie, rarement mortelle mais éprouvante mentalement et physiquement. La pop star américaine Justin Timberlake a annoncé jeudi à ses fans qu'il souffrait de la maladie de Lyme, une affection qui ne lui laisse selon lui aucun répit. Le chanteur de 44 ans, ancien membre du boys band NSYNC, dont la tournée mondiale vient de s'achever, s'est exprimé sur Instagram. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour «Ça a été l'expérience la plus amusante, émouvante, gratifiante, physiquement éprouvante et, parfois, exténuante», a-t-il déclaré à propos de cette tournée, qui a suscité de nombreuses critiques de la part de certains fans, notamment pour le manque d'énergie de l'artiste sur scène. Publicité «Parmi d'autres choses, j'ai dû faire face à des problèmes de santé, et on m'a diagnostiqué la maladie de Lyme - ce que je ne dis pas pour que vous ayez pitié de moi, mais pour donner un aperçu de ce que j'ai dû affronter en coulisses», a révélé Justin Timberlake. «Vivre avec cela peut être continuellement invalidant, à la fois mentalement et physiquement. Quand j'ai reçu le diagnostic, j'ai bien sûr été choqué. Mais au moins je pouvais comprendre pourquoi j'avais des douleurs nerveuses intenses sur scène, ou pourquoi je me sentais extrêmement fatigué ou malade», a-t-il ajouté. Douleurs, maux de tête, nausées La maladie de Lyme est une maladie infectieuse due à une bactérie transmise à l'être humain par piqûres de tiques infectées. Cette affection est rarement mortelle, mais les personnes infectées ont souvent une éruption cutanée et souffrent de symptômes pseudo-grippaux, notamment des douleurs musculaires et articulaires, des maux de tête, des nausées et des vomissements. Justin Timberlake, connu pour les titres Cry Me A River ou Can't Stop The Feeling, avait eu maille à partir avec la justice il y a un an après avoir été arrêté pour conduite en état d'ivresse près de New York. Il avait plaidé coupable d'un délit mineur et avait été condamné à des travaux d'intérêt général.

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Le metteur en scène américain Bob Wilson, figures majeures du théâtre et de l'opéra contemporain, s'est éteint jeudi à l'âge de 83 ans. Né en 1941, Robert Wilson, devenu Bob Wilson, a grandi au Texas dans une famille conservatrice : « C'était un péché d'aller au théâtre. C'était un péché si une femme portait un pantalon », avait-il déclaré au New York Times en 1998. Le jeune homme se cachait malgré tout dans son garage pour monter ses propres pièces de théâtre. gé d'une vingtaine d'années, il déménage à New York où il se rapproche d'artistes de l'avant-garde américaine comme Andy Warhol et affirme son homosexualité, que son père rejetait. Metteur en scène de théâtre et d'opéra, architecte, scénographe et éclairagiste, plasticien… L'artiste d'abord formé en architecture et en peinture, a développé très tôt un langage scénique singulier fait de lenteur, de silence, de démesure. En 1972, il a par exemple créé « KA MOUNTain and GUARDenia Terrace », une pièce jouée au sommet d'une montagne en Iran… pendant sept jours et sept nuits, sans interruption. Son travail sur scène mêle arts plastiques, musique, mouvement et lumières. En 1976, il marque un tournant dans l'histoire de l'opéra avec « Einstein on the Beach », créé avec le compositeur Philip Glass, spectacle de presque cinq heures monté à plusieurs reprises depuis sa création. Ses mises en scène d'œuvres originales comme d'ouvrages du répertoire traditionnel ont créé l'événement partout où elles ont été montrées, notamment en France. Au fil des décennies, Bob Wilson multiplie les collaborations avec des artistes comme Isabelle Huppert , qu'il mettait en scène en 2019 et 2023 au Théâtre de la Ville dans « Mary Said What She Said », ou Willem Dafoe dans « The Old Woman », joué dans ce même théâtre en 2013. La ministre de la Culture, Rachida Dati lui a rendu hommage sur X, regrettant la disparition d'un « artiste visionnaire », « maître de la mise en scène » et « sculpteur de la lumière ». Sa fondation a précisé dans un communiqué qu'il s'était « éteint paisiblement » à Water Mill, dans l'État de New York, des suites « d'une maladie brève mais foudroyante ». « Bien qu'il ait affronté son diagnostic avec lucidité et détermination, il a ressenti le besoin de continuer à travailler et à créer jusqu'au bout. Ses œuvres pour la scène, sur papier, ses sculptures et ses portraits vidéo, ainsi que le Watermill Center, resteront son héritage artistique ».

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