
Liens québécois pour « l'Alcatraz des alligators », Ukraine et fraudeur présumé arrêté
La journée passe vite. Voici les trois nouvelles qui ont marqué l'actualité jusqu'ici.
La Presse
GardaWorld recrute pour « l'Alcatraz des alligators »
Une publication LinkedIn de GardaWorld diffusée depuis une semaine révèle que l'entreprise québécoise recrute des agents de sécurité pour travailler dans un établissement de détention à Ochopee, en Floride, la même ville du nouveau centre de détention temporaire pour migrants surnommé « l'Alcatraz des alligators ».
PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE
GardaWorld aurait obtenu un contrat de près de 8 millions de dollars américains pour fournir du personnel de sécurité.
Lisez l'article
Zelensky et Trump conviennent de renforcer la protection du ciel ukrainien
Après l'attaque russe de drones la plus importante depuis le début de l'invasion en février 2022, le président Volodymyr Zelensky a affirmé vendredi s'être mis d'accord avec Donald Trump sur la nécessité de « renforcer la protection » du ciel ukrainien.
PHOTO HANDOUT, AGENCE FRANCE-PRESSE
Cette photo, qui provient du ministère ukrainien des Situations d'urgence, montre un couple de personnes âgées traverser une rue de Kyiv après des frappes de drones et de missiles russes, le 4 juillet 2025.
Lisez l'article
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


La Presse
11 hours ago
- La Presse
Est-ce « ésotérique » de parler de coupes en éducation ?
Le réseau scolaire a dépensé près de 1 milliard de dollars de plus que prévu l'an dernier. Est-ce « ésotérique » de parler de coupes en éducation ? Le gouvernement refuse de dire qu'il fait des coupes dans les écoles. La semaine dernière, le premier ministre François Legault a même affirmé qu'il trouvait « un peu ésotériques » ceux qui parlaient de compressions. Qu'en est-il vraiment ? La commande passée par Québec aux écoles de réduire leurs dépenses de 570 millions de dollars a suscité une levée de boucliers dans le réseau scolaire. Directions, enseignants et parents font front commun contre ce qu'ils qualifient de « coupes » dévastatrices en éducation. Mais le gouvernement refuse d'employer ce terme, préférant parler d'« effort budgétaire » ou encore de « mesure d'économie ». Techniquement, il est vrai qu'il n'a pas diminué le budget du ministère de l'Éducation. Les sommes allouées ont augmenté de 5 % par rapport à l'an dernier. Pour arriver à ce chiffre, le gouvernement a comparé le budget de mars dernier pour l'année 2025-26, soit 23,5 milliards de dollars, à celui de mars 2024 pour l'année 2024-25, soit 22,4 milliards de dollars. Mais dans les faits, il s'est dépensé beaucoup plus que prévu en 2024-2025. Selon un rapport du ministère des Finances publié la semaine dernière, les dépenses réelles en éducation ont atteint 23,4 milliards de dollars l'an dernier. C'est un milliard de plus que ce qui avait été prévu. En considérant ce qui a été réellement dépensé en éducation en l'an dernier (23,4 milliards) et le budget prévu cette année (23,5 milliards), on obtiendrait donc une hausse budgétaire bien moindre que 5 %. Certes, les dépenses réelles de l'an dernier incluaient des sommes non récurrentes (par exemple, le programme d'aide aux élèves touchés par les grèves), qui nuisent à la comparaison. En retranchant ces dépenses non récurrentes, qui représenteraient 400 millions de dollars, selon Québec, la hausse nette avoisinerait 2,5 %. Quand même, cela donne une idée de la hauteur du défi imposé au réseau. Depuis 2018, les cibles budgétaires sont « presque systématiquement » dépassées, souligne le cabinet du ministre de l'Éducation, Bernard Drainville. « On ne peut plus accepter ça », fait-il valoir. C'est précisément le message qu'il a transmis aux centres de services scolaires il y a quelques semaines. Pour respecter leur budget, ils devront trouver une façon de réduire leurs dépenses. Car si elles continuaient d'augmenter au même rythme, Québec projetait un dépassement des dépenses de 570 millions de dollars en 2025-2026. Et il a bien prévenu le réseau scolaire : dans le contexte financier difficile, aucun déficit ne sera autorisé. Choix difficiles En leur demandant de réduire leurs dépenses, Québec place les centres de services scolaires devant des choix difficiles. Après avoir payé les augmentations salariales, il reste peu de gras puisque les salaires représentent la majorité de l'enveloppe budgétaire. Conséquence : on mentionne des coupes dans les postes d'éducatrices spécialisées, de psychologues et d'orthophonistes, dans les activités parascolaires, l'aide alimentaire et les cours d'été. « Il n'y a pas d'autre façon de faire, il faut couper dans les services », affirme Ève-Lyne Couturier, chercheuse à l'Institut de recherche et d'informations socioéconomiques (IRIS), qui analyse les politiques publiques et l'économie du Québec. Le moment où l'annonce a été faite n'a pas aidé non plus. Les centres de services scolaires ont reçu leurs règles budgétaires quelques jours avant les vacances scolaires. « Il n'était pas minuit moins une, il était 2 h du matin », illustre Natalie Huchette, directrice de l'école secondaire Ozias-Leduc, à Mont-Saint-Hilaire. Pris par surprise, des membres de son personnel ont fondu en larmes en apprenant la mauvaise nouvelle. « Promettre des investissements pour ensuite annoncer des compressions, sans stratégie claire ni dialogue avec les leaders du réseau, témoigne d'un déficit de planification préoccupant », affirme Mme Huchette. Visions opposées Alors, est-ce ésotérique de parler de coupes ? Ça dépend de qui parle et de ce qu'on considère. Le gouvernement se défend en disant avoir augmenté les investissements en éducation chaque année, y compris cette année. Et il affirme que le nombre d'enseignants a augmenté plus vite (+21 %) que le nombre d'élèves (+8 %) depuis 5 ans. « Une augmentation moyenne du budget de plus de 7 % [annuellement] depuis qu'on est au gouvernement, c'est majeur et c'est surtout factuel », souligne le cabinet de Bernard Drainville. Mais sur le terrain, ce n'est pas ce qu'on ressent. Quand des écoles n'ont plus les moyens de leurs engagements financiers, on est « loin de l'ésotérisme », estime Nathalie Huchette. Avec la collaboration de Francis Vailles, La Presse


La Presse
15 hours ago
- La Presse
Est-ce « ésotérique » de parler de coupes en éducation ? Non, mais…
Le réseau scolaire a dépensé près de 1 milliard de dollars de plus que prévu l'an dernier. Est-ce « ésotérique » de parler de coupes en éducation ? Non, mais… Le gouvernement refuse de dire qu'il fait des coupes dans les écoles. La semaine dernière, le premier ministre François Legault a même affirmé qu'il trouvait « un peu ésotériques » ceux qui parlaient de compressions. Qu'en est-il vraiment ? La commande passée par Québec aux écoles de réduire leurs dépenses de 570 millions de dollars a suscité une levée de boucliers dans le réseau scolaire. Directions, enseignants et parents font front commun contre ce qu'ils qualifient de « coupes » dévastatrices en éducation. Mais le gouvernement refuse d'employer ce terme, préférant parler d'« effort budgétaire » ou encore de « mesure d'économie ». Techniquement, il est vrai qu'il n'a pas diminué le budget du ministère de l'Éducation. Les sommes allouées ont augmenté de 5 % par rapport à l'an dernier. Pour arriver à ce chiffre, le gouvernement a comparé le budget de mars dernier pour l'année 2025-26, soit 23,5 milliards de dollars, à celui de mars 2024 pour l'année 2024-25, soit 22,4 milliards de dollars. Mais dans les faits, il s'est dépensé beaucoup plus que prévu en 2024-2025. Selon un rapport du ministère des Finances publié la semaine dernière, les dépenses réelles en éducation ont atteint 23,4 milliards de dollars l'an dernier. C'est un milliard de plus que ce qui avait été prévu. En considérant ce qui a été réellement dépensé en éducation en l'an dernier (23,4 milliards) et le budget prévu cette année (23,5 milliards), on obtiendrait donc une hausse budgétaire bien moins moindre que 5 %. Certes, les dépenses réelles de l'an dernier incluaient des sommes non récurrentes (par exemple, le programme d'aide aux élèves touchés par les grèves), qui nuisent à la comparaison. En retranchant ces dépenses non récurrentes, qui représenteraient 400 millions de dollars, selon Québec, la hausse nette avoisinerait 2,5 %. Quand même, cela donne une idée de la hauteur du défi imposé au réseau. Depuis 2018, les cibles budgétaires sont « presque systématiquement » dépassées, souligne le cabinet du ministre de l'Éducation, Bernard Drainville. « On ne peut plus accepter ça », fait-il valoir. C'est précisément le message qu'il a transmis aux centres de services scolaires il y a quelques semaines. Pour respecter leur budget, ils devront trouver une façon de réduire leurs dépenses. Car si elles continuaient d'augmenter au même rythme, Québec projetait un dépassement des dépenses de 570 millions de dollars en 2025-2026. Et il a bien prévenu le réseau scolaire : dans le contexte financier difficile, aucun déficit ne sera autorisé. Choix difficiles En leur demandant de réduire leurs dépenses, Québec place les centres de services scolaires devant des choix difficiles. Après avoir payé les augmentations salariales, il reste peu de gras puisque les salaires représentent la majorité de l'enveloppe budgétaire. Conséquence : on mentionne des coupes dans les postes d'éducatrices spécialisées, de psychologues et d'orthophonistes, dans les activités parascolaires, l'aide alimentaire et les cours d'été. « Il n'y a pas d'autre façon de faire, il faut couper dans les services », affirme Ève-Lyne Couturier, chercheuse à l'Institut de recherche et d'informations socioéconomiques (IRIS), qui analyse les politiques publiques et l'économie du Québec. Le moment où l'annonce a été faite n'a pas aidé non plus. Les centres de services scolaires ont reçu leurs règles budgétaires quelques jours avant les vacances scolaires. « Il n'était pas minuit moins une, il était 2 h du matin », illustre Natalie Huchette, directrice de l'école secondaire Ozias-Leduc, à Mont-Saint-Hilaire. Pris par surprise, des membres de son personnel ont fondu en larmes en apprenant la mauvaise nouvelle. « Promettre des investissements pour ensuite annoncer des compressions, sans stratégie claire ni dialogue avec les leaders du réseau, témoigne d'un déficit de planification préoccupant », affirme Mme Huchette. Visions opposées Alors, est-ce ésotérique de parler de coupes ? Ça dépend de qui parle et de ce qu'on considère. Le gouvernement se défend en disant avoir augmenté les investissements en éducation chaque année, y compris cette année. Et il affirme que le nombre d'enseignants a augmenté plus vite (+21 %) que le nombre d'élèves (+8 %) depuis 5 ans. « Une augmentation moyenne du budget de plus de 7 % [annuellement] depuis qu'on est au gouvernement, c'est majeur et c'est surtout factuel », souligne le cabinet de Bernard Drainville. Mais sur le terrain, ce n'est pas ce qu'on ressent. Quand des écoles n'ont plus les moyens de leurs engagements financiers, on est « loin de l'ésotérisme », estime Nathalie Huchette. Avec la collaboration de Francis Vailles, La Presse


La Presse
a day ago
- La Presse
Trump signe sa loi budgétaire à la Maison-Blanche
(Washington) Le président Donald Trump a promulgué vendredi son programme d'allègements fiscaux et de réductions des dépenses publiques. Darlene Superville et Nicholas Riccardi Associated Press Entouré de législateurs républicains et de membres de son cabinet, Donald Trump a signé ce projet de loi de plusieurs milliards de dollars américains devant la Maison-Blanche, puis a brandi le marteau que le président de la Chambre, Mike Johnson, lui avait offert et qui a servi à l'adoption finale du projet de loi jeudi. Contre des probabilités parfois improbables, Donald Trump a atteint son objectif : célébrer une victoire législative historique – et controversée – à temps pour l'anniversaire de la nation. Des avions de chasse et un bombardier furtif ont sillonné le ciel au-dessus du pique-nique annuel du 4 juillet à la Maison-Blanche, tandis que Donald Trump et la première dame Melania Trump sortaient sur le balcon de la Maison-Blanche. PHOTO ALEX BRANDON, ASSOCIATED PRESS Donald Trump avec le marteau de la Chambre offert par Mike Johnson « L'Amérique gagne, gagne, gagne comme jamais auparavant », a déclaré Donald Trump, évoquant la campagne de bombardements du mois dernier contre le programme nucléaire iranien, que ce survol visait, selon lui, à honorer. « Promesses faites, promesses tenues, et nous les avons tenues. » La Maison-Blanche était décorée de banderoles rouges, blanches et bleues pour les festivités habituelles du 4 juillet. L'orchestre des Marines des États-Unis a joué des marches patriotiques et, dans une touche trumpienne typique, des airs des icônes pop des années 1980, Chaka Khan et Huey Lewis. Les deux survols distincts ont encadré l'apparition de Donald Trump et l'hymne national interprété par l'orchestre. Les démocrates ont dénoncé ce projet de loi, le qualifiant de cadeau aux riches qui priverait des millions de personnes à faibles revenus de leur assurance maladie, de leur aide alimentaire et de leur stabilité financière. « Je n'aurais jamais pensé que je serais à la Chambre des représentants pour dire qu'il s'agit d'une scène de crime, a expliqué le chef de file démocrate de New York, Hakeem Jeffries, lors d'un discours record qui a retardé l'adoption du projet de loi de plus de huit heures. C'est une scène de crime, on s'en prend à la santé, à la sécurité et au bien-être du peuple américain. » PHOTO ALEX BRANDON, ASSOCIATED PRESS Donald Trump et Melania Trump observent les bombardiers B-2 voler dans le ciel de Washington. La loi prolonge les réductions d'impôts de plusieurs milliards de dollars américains décidées par Donald Trump en 2017 et réduit de 1200 milliardsUS les allocations Medicaid et les bons d'alimentation. Elle prévoit un renforcement massif des contrôles en matière d'immigration. Le vérificateur impartial du Congrès prévoit que près de 12 millions de personnes supplémentaires perdront leur assurance maladie en raison de cette loi. La loi a été adoptée jeudi par la Chambre des représentants lors d'un vote largement partisan, mettant fin à des mois de pressions du Parti républicain pour regrouper la plupart de ses priorités législatives dans un projet de loi budgétaire unique, susceptible d'être adopté sans que les démocrates du Sénat puissent le bloquer indéfiniment par obstruction. Elle a été adoptée par une seule voix au Sénat. Le républicain de Caroline du Nord Thom Tillis a annoncé qu'il ne se représenterait pas après s'être attiré les foudres de Donald Trump en s'y opposant. Le vice-président J. D. Vance a dû exprimer la voix prépondérante. À la Chambre des représentants, où deux républicains ont voté contre, l'un d'eux, le conservateur non conformiste Tom Massie du Kentucky, est également devenu la cible de l'opération politique bien financée de Donald Trump. 3300 milliards US de déficit supplémentaire Le Congressional Budget Office estime que ce plan creusera le déficit de 3300 milliards US sur la décennie et que 11,8 millions de personnes supplémentaires se retrouveront sans couverture santé. Donald Trump a exulté de sa victoire politique jeudi soir dans l'Iowa, où il a assisté au lancement des évènements célébrant le 250e anniversaire du pays l'année prochaine. « Je tiens à remercier les membres républicains du Congrès, car ce qu'ils ont fait est incroyable », a-t-il dit. Le président a déploré que les démocrates aient voté contre le projet de loi, car « ils détestent Trump, mais je les déteste aussi ». Ce projet de loi sera certainement un point de friction lors des élections de mi-mandat de l'année prochaine, et les démocrates élaborent des plans ambitieux : rassemblements, campagnes d'inscription sur les listes électorales, campagnes de propagande, tournées en bus et même une veillée de plusieurs jours, tous destinés à mettre en lumière les points les plus controversés. PHOTO ALEX BRANDON, ASSOCIATED PRESS Donald Trump rencontre des militaires en service. À son retour à Washington vendredi matin, Donald Trump a qualifié le projet de loi de « très populaire », même si les sondages suggèrent que l'opinion publique est, au mieux, mitigée. Par exemple, un sondage Washington Post/Ipsos a révélé qu'une majorité d'adultes américains sont favorables à l'augmentation du crédit d'impôt annuel pour enfant à charge et à la suppression de l'impôt sur les pourboires, et qu'environ la moitié d'entre eux soutiennent l'obligation de travailler pour certains adultes bénéficiant de Medicaid. En revanche, le sondage a révélé que la majorité des personnes interrogées s'opposent à la réduction du financement fédéral de l'aide alimentaire aux familles à faibles revenus et à la dépense d'environ 45 milliards US pour la construction et l'entretien de centres de détention pour migrants. Environ 60 % ont jugé « inacceptable » que le projet de loi augmente la dette américaine de 36 000 milliards US de plus de 3000 milliards US au cours de la prochaine décennie.