
Quatre suggestions d'œuvres sur la nature
Dis-moi pourquoi ces choses sont si belles
On connaît la passion pour les plantes du frère Marie-Victorin, l'un des plus grands scientifiques de l'histoire du Québec. Dans ce film, la cinéaste Lyne Charlebois s'intéresse à un autre pan de la nature vers lequel l'auteur de la Flore laurentienne a tourné sa curiosité et son esprit analytique : les femmes. Et une femme en particulier, la botaniste (trop peu connue) Marcelle Gauvreau. Basé sur leur correspondance, le film montre l'intolérable montée du désir jamais assouvi entre ces deux êtres à qui on a juste envie de dire « mais allez donc faire l'amour, bon Dieu ! ». J'y ai vu un hommage tant à la science et à la beauté qu'aux relations humaines.
Philippe Mercure, La Presse
Dis-moi pourquoi ces choses sont si belles, de Lyne Charlebois, mettant en vedette Mylène Mackay et Alexandre Goyette. Offert sur Crave (abonnement requis) et à la location et à l'achat sur AppleTV et Amazon Prime.
Animaux du chagrin
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Animaux du chagrin, Maïté Snauwaert, Boréal, collection Liberté grande, 2025, 224 pages
Pourquoi les animaux nous bouleversent-ils et pour quelle raison avons-nous tant de pudeur à en parler ? Peut-être parce que nous n'osons pas admettre qu'ils nous apprennent tant sur la vie que sur la mort, ces « derniers émissaires de l'étrangeté du monde » selon l'auteure. Animaux de ferme, animaux sauvages, animaux domestiques, Maïté Snauwaert ratisse large dans Animaux du chagrin, un petit bijou de réflexions qui se déclinent en une série de textes où la profondeur se mêle à l'émotion. Une écriture fine dont la teneur philosophique vous fera voir le vivant « non humain » autrement.
Chantal Guy, La Presse
Animaux du chagrin, Maïté Snauwaert, Boréal, collection Liberté grande, 2025, 224 pages
Comme le feu
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Paul Ahmarani incarne un scénariste qui retrouve son vieil ami réalisateur (Arieh Worthalter) dans sa pourvoirie avec sa fille, son fils et leur ami. Les tensions entre ces deux ex-collaborateurs, l'un névrosé, l'autre à l'ego surdimensionné, remontent vite à la surface, alors que les adolescents vivent leurs propres intrigues sentimentales. Dans un registre plus tragicomique que ses précédents longs métrages, le Québécois Philippe Lesage (Les démons, Genèse) signe son film le plus ambitieux, le plus abouti et le plus accessible, primé en 2024 au Festival de Berlin et offert sur la plateforme canadienne Crave depuis le 5 juin.
Marc Cassivi, La Presse
Comme le feu, de Philippe Lesage, mettant en vedette Paul Ahmarani, Noah Parker, Arieh Worthalter. Offert sur la plateforme Crave et à la location et à l'achat sur AppleTV et Amazon Prime Video.
La 6e extinction – Comment l'homme détruit la vie
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La 6e extinction – Comment l'homme détruit la vie
C'est un véritable électrochoc, ce livre, qui vient d'avoir 10 ans et n'a pas pris une ride. Il prend la forme d'un long reportage (divisé en 13 chapitres, qui racontent chacun « le destin d'une espèce ») pour lequel la journaliste Elizabeth Kolbert a parcouru le monde afin de bien saisir l'ampleur de la catastrophe à laquelle l'humanité fait face. Le sujet de l'extinction potentielle de l'humanité est « morbide », reconnaît l'essayiste. Mais son livre est tellement bien conçu qu'il se révèle, par-dessus tout, éclairant. C'est le genre de livre, pour paraphraser Franz Kafka, qui nous réveille d'un coup de poing sur le crâne. Et c'est ce dont nous avons besoin.
Alexandre Sirois, La Presse
La 6e extinction – Comment l'homme détruit la vie, Elizabeth Kolbert, Guy Saint-Jean Éditeur, 400 pages
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La Presse
an hour ago
- La Presse
Un brin de folie pour les petits
Avec ses deux filles, âgées de 2 et 5 ans, l'autrice jeunesse Stéphanie Boyer aime prendre n'importe quel moment du quotidien et imaginer toutes sortes de situations improbables qui pourraient en découler. Ce qu'elle appelle leurs « petites improvisations créatives » a nourri l'écriture de son plus récent album pour enfants, Turbulences dans le jardin, dans lequel une séance de fabrication d'avions de papier prend une drôle de tournure. Dans les premières pages du livre, Luke, Wilbur et Jacqueline s'affairent à concevoir un avion de papier au « moteur infatigable » afin qu'il puisse « voler loin sans s'arrêter ». Jusqu'où voyagera leur construction ? Dans un endroit assez éloigné, si l'on en croit les étonnantes créatures qui rapportent aux trois enfants leur invention ailée. Évidemment, cela donne envie au trio de recommencer, au grand dam de leur voisin bourru. ILLUSTRATION SAMUEL CANTIN, FOURNIE PAR FONFON Extrait de Turbulences dans le jardin ILLUSTRATION SAMUEL CANTIN, FOURNIE PAR FONFON Extrait de Turbulences dans le jardin ILLUSTRATION SAMUEL CANTIN, FOURNIE PAR FONFON Extrait de Turbulences dans le jardin ILLUSTRATION SAMUEL CANTIN, FOURNIE PAR FONFON Extrait de Turbulences dans le jardin 1 /3 Au fil des pages illustrées par Samuel Cantin – à qui l'on doit Vil et misérable, bande dessinée récemment adaptée au cinéma –, le lecteur découvre des situations de plus en plus abracadabrantes et absurdes, un type d'humour que Stéphanie Boyer aime beaucoup. « Je trouve que c'est tellement joyeux, confie-t-elle. C'est comme un espace de liberté qu'on peut habiter, avec lequel on peut s'amuser. On n'a pas besoin de se soucier des contraintes. » Au-delà du plaisir qui émane de la lecture ou de l'écriture d'un texte humoristique, cette ancienne enseignante au primaire aujourd'hui conseillère pédagogique voit également avec son œil de pédagogue les bienfaits d'exposer les jeunes à ce genre d'histoires. « L'humour absurde, c'est vraiment le genre par excellence pour développer la créativité des enfants », soutient Stéphanie Boyer. « En fait, de n'importe qui », se corrige-t-elle. Quand on connecte des choses qui n'ont pas de lien ensemble, on apprend un peu à notre cerveau à faire ça. Je trouve que tout le monde devrait lire de l'humour absurde parce que c'est vraiment puissant sur le cerveau. Stéphanie Boyer Celle qui a publié près d'une dizaine de livres a aussi abordé des sujets plus sérieux dans ses œuvres. Par exemple, le touchant album Je n'ai rien dit parle d'intimidation alors qu'Un ciel sans oiseaux traite d'écologie. « C'est vraiment depuis que j'ai des enfants que j'ai envie d'écrire des choses plus drôles », confie l'autrice, qui avoue avoir appris à développer l'art d'être comique. « Ce n'était pas quelque chose de naturel chez moi ! » PHOTO FOURNIE PAR STÉPHANIE BOYER L'autrice Stéphanie Boyer Rendez-vous au Festival de littérature jeunesse de Montréal Le thème de l'humour sera au cœur de l'atelier qu'elle animera avec Samuel Cantin, dimanche, au Festival de littérature jeunesse de Montréal. Stéphanie Boyer lira le début de Turbulences dans le jardin puis invitera le public à imaginer de nouvelles péripéties. « Samuel va dessiner, précise-t-elle. Il va donner vie aux idées des gens. C'est vraiment chouette. J'aimerais ça, pouvoir voir mes idées prendre vie comme ça, instantanément. » Ayant l'habitude de donner des ateliers dans les écoles, Stéphanie Boyer trouve que l'humour est toujours un sujet très rassembleur qui peut aider à développer l'amour de la lecture. Une heure du conte où on lit une histoire drôle et où on rit ensemble, c'est vivre une expérience positive « qui nous lie aux autres », croit-elle. Le Festival de littérature jeunesse de Montréal a lieu le dimanche 10 août, au parc Noël-Spinelli, dans l'arrondissement de Lachine. L'animation de Stéphanie Boyer et de Samuel Cantin est prévue à 13 h. Consultez le site du festival Turbulences dans le jardin Texte de Stéphanie Boyer, illustrations de Samuel Cantin Fonfon Dès 5 ans


La Presse
5 hours ago
- La Presse
Au nom des siens
J'aurais aimé assister au lancement du dernier livre de Naomi Fontaine. Ça s'est passé le 1er août au musée Shaputuan à Uashat, sur la Côte-Nord, en même temps que le festival de musique Innu Nikamu, où l'auteure avait réuni les aînés de sa communauté qui ont inspiré son quatrième roman, Eka ashate – Ne flanche pas. « C'était très émouvant, me raconte-t-elle. Ils étaient fiers et reconnaissants de savoir que leur parole allait être transmise, qu'elle allait exister et rester, je l'ai senti comme ça. » Après le très célébré Kuessipan (2011), qui a récemment remporté le Combat national des livres, Manikanetish (2017) et Shuni (2019, Prix littéraire des collégiens), on attendait impatiemment le nouveau roman de Naomi Fontaine, qui a choisi cette fois de raconter la génération ayant vécu les pensionnats, mais sous l'angle de leur adaptation, malgré toutes les volontés d'éradiquer leur culture. PHOTO FOURNIE PAR MÉMOIRE D'ENCRIER Lancement du roman de Naomi Fontaine à Uashat Le titre du livre provient d'un conseil de Jean-Guy, un homme qui devait accueillir Naomi et ses enfants pour un séjour d'immersion en forêt. Mais plusieurs pépins ont entravé ce projet, notamment un malaise cardiaque de Jean-Guy, qui a pourtant insisté auprès de Naomi pour qu'elle fasse tout de même le voyage. « Ce que tu as entrepris dans ton cœur, d'amener tes garçons en forêt, de leur montrer le territoire, fais-le », lui a-t-il dit. « Eka ashate. Ne flanche pas. Eka ashate. Fais-le. » Cette persévérance, Naomi Fontaine voulait l'immortaliser, car les Innus ont longtemps gardé le silence sur ce qu'ils avaient vécu. « Quand ils sont revenus des pensionnats, ils étaient perdus autant que leurs parents étaient perdus, explique-t-elle. Ils n'avaient plus de repères, ils étaient rendus dans des réserves, toutes les traditions avaient été coupées. Il a fallu réapprendre à vivre, en famille, dans une communauté, et dans une réserve, au lieu de la forêt. Ça a été vraiment un grand apprentissage et c'est un peu ça, le livre, cet apprentissage d'une nouvelle vie. Parce que, quand j'y pense aujourd'hui, je me dis que c'est incroyable, ça tient presque du miracle que ma culture soit encore vivante. » Une mère courage Naomi Fontaine pensait recevoir de grands récits des aînés de sa communauté, mais elle s'est rendu compte que ce sont dans les petits gestes de résistance que sa culture a survécu. Et c'est dans le parcours de sa propre mère qu'elle a trouvé le fil conducteur pour relier toutes les histoires récoltées. Cette femme qui, à 35 ans, mère de famille monoparentale, est allée vivre à Québec pour se lancer dans des études universitaires. Sans avoir vraiment de modèles dans cet autre monde, cette autre culture qu'elle croyait meilleure que la sienne. Mais dans cet exil intérieur, elle continuait de parler en innu-aimun à ses enfants. Si les transfuges de classes ont la cote ces dernières années en littérature québécoise, imaginons ce que ça a dû être comme saut pour la mère de Naomi de sortir de sa réserve pour aller à l'université. « En fait, c'est vraiment l'histoire d'une décolonisation, note Naomi Fontaine. Comment on part de l'idée que notre culture n'est pas bonne, d'une honte certaine d'être innue, et qu'on finit par apprendre à nos enfants qu'il n'y a pas de limites, même si l'on est une femme, et une femme innue. » PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE Naomi Fontaine, en 2023 On sent effectivement beaucoup de fierté dans cet hommage à sa mère, dont Naomi a suivi les traces en quelque sorte, puisqu'elle avait défriché le terrain. « On a cette force-là de retourner dans la communauté, de travailler pour les Innus, avec les Innus, en accord avec notre culture, notre vision du monde, et de reconnaître que tout ça a de la valeur, finalement. Ça a été un combat quotidien d'exister, tout simplement. Et aujourd'hui, notre combat est de faire perdurer cette culture-là. Peut-être qu'un jour, ce sera naturel d'entendre la langue innue partout, de connaître l'histoire et l'apport des cultures autochtones. On est dans ce processus-là, et moi, ce qui m'encourage énormément, c'est qu'on avance là-dedans. » Dans cette presque naissance des littératures autochtones au tournant des années 2000, j'ai remarqué que les femmes sont beaucoup plus nombreuses à avoir pris la plume. Cela n'étonne pas Naomi Fontaine, qui souligne qu'elles ont tenu les familles et les communautés à bout de bras, quand les hommes ont été dépossédés de leur rôle traditionnel de chasseur et de pourvoyeur. « Mais il y a une autre chose qui est intéressante, et j'ai voulu le souligner dans le livre, c'est que les hommes, eux, se sont tournés plus vers le chant. Ils ont trouvé leur voix là-dedans, on a beaucoup d'auteurs-compositeurs-interprètes parce que partout dans les communautés innues, le chant est très fort. » Ainsi a-t-elle inséré ces chants dans Eka ashate – Ne flanche pas, un peu comme des intermèdes entre les chapitres, pour rendre hommage à ces hommes. Vers l'avant Naomi Fontaine croyait que sa grand-mère – qui a eu 19 enfants ! – était contre l'idée que sa fille quitte sa communauté pour aller étudier. Or, pas du tout, elle l'a même encouragée à poursuivre cette aventure. « Et c'est là que je découvre vraiment que l'âme innue est loin d'être ce qu'on imagine – de rester recluse. En fait, ça a toujours été d'aller vers l'extérieur, de partir plus loin. Nos ancêtres parcouraient des centaines de kilomètres chaque année. Ma grand-mère devait être forte pour dire : 'J'ai confiance en toi, ma fille.' Il ne faut pas vivre dans la peur, mais dans une certaine certitude que les choses vont bien se passer, malgré les difficultés, si l'on avance. » Et Naomi Fontaine de citer les paroles de l'hymne de Philippe McKenzie, qu'on retrouve dans son livre : « Eukuan kanapua, eukuan kanapua ishinakuanitshe / C'est ainsi, c'est ainsi que les choses devaient se passer. » Depuis que je lis la littérature des Innus, c'est quelque chose qui me frappe, cette façon de ne pas être dans le ressentiment, alors qu'il y aurait de quoi l'être avec ce qu'on leur a fait subir. « Il y a comme un regard de l'Innu qui est toujours vers l'avant, dans l'espoir que les choses vont être belles, dit Naomi Fontaine. Le regard vers le passé, vers le ressentiment, ou le remords même, je l'ai très peu senti chez les aînés. Ils ont plutôt aimé me parler de leurs amours. Leurs premières amours. Leur mariage, comment ils avaient fondé leur foyer, leur famille, leurs liens. Je trouve que c'est un bel héritage. »


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6 hours ago
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Sur la table de chevet de… Marie-Sissi Labrèche
Après Un roman au four, paru au cours de l'hiver, Marie-Sissi Labrèche signe Ne pas aimer les hommes. Elle raconte les hommes de sa vie jusqu'à son arrière-grand-père pour tricoter son histoire de « transfuge de classe en amour ». Elle nous confie ses plus récents coups de cœur en littérature québécoise. Ordures ! – Journal d'un vidangeur, Simon Paré-Poupart Ordures ! – Journal d'un vidangeur Simon Paré-Poupart Lux 140 pages « Ce livre a changé ma vision des ramasseurs de vidanges. Habituellement, on ne les voit pas, mais leur job est tellement importante. Ils sont déconsidérés, vraiment. C'est un très, très bon livre que tout le monde devrait lire. On ferait plus attention à nos déchets ! Ce qu'il raconte, l'auteur… aller chercher un bac de vidange entre deux chars avec de l'eau dedans qui a gelé… c'est lourd ! Ce sont des athlètes. Ça m'a marquée, ce livre-là. Puis ça pouvait juste être écrit par quelqu'un de l'intérieur, qui raconte cette histoire. Faites attention aux vidangeurs et offrez-leur des verres d'eau, l'été ! » Sirop de poteau, Francis Ouellette Sirop de poteau Francis Ouellette VLB 240 pages « Je viens du même milieu que Francis Ouellette, de Centre-Sud, comme lui. Pierre-Dupuy, c'était notre école secondaire. Je suis plus vieille que lui de 10 ans, mais tout ce qu'il raconte, je le connais intimement, j'ai grandi là. La langue qu'il emploie, c'était la langue de ma famille. C'est comme une poésie du Centre-Sud. Ça me touche, c'est sûr. Les histoires qu'il raconte, je les connais, même à 10 ans de différence, je les ai vécues. J'étais rue Dorion, qui est à quelques rues de Poupart où il a grandi. C'est le même milieu qui était dans ces petites régions du bas de la ville. C'est très beau. Francis Ouellette a quelque chose du gros mononcle conteur. » Tout brûler, Lucile de Pesloüan Tout brûler Lucile de Pesloüan Leméac 152 pages « Lucile, c'est mon amie, et j'avais lu son livre avant qu'il sorte. Je sais par quoi elle est passée pour l'écrire. C'est un livre nécessaire. C'est de la poésie en vers libres. Il y a une petite distanciation, même si je sais que c'est assez autobiographique. Le personnage de Stella raconte par quoi elle est passée. C'est un roman sur l'inceste. C'est une fille qui fait une enquête : comment ça se fait qu'il y a autant de tabous dans cette famille-là ? Son livre est écrit avec une douceur enragée, c'est très doux, très bien écrit, ça ne déborde pas. Elle dit des affaires qui sont difficiles à dire, mais elle n'emploie pas de mots trash. Tous ceux à qui je l'ai conseillé l'ont adoré. »