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Pas de procès de la « dernière chance » pour un Hells Angels devenu délateur

Pas de procès de la « dernière chance » pour un Hells Angels devenu délateur

La Presse3 days ago
Pas de procès de la « dernière chance » pour un Hells Angels devenu délateur
Un ancien Hells Angels condamné pour meurtre et devenu délateur ne pourra pas bénéficier d'un procès de la « dernière chance » pour sortir plus tôt de prison. Malgré ses progrès, Dayle Fredette est encore loin d'être réhabilité, selon un juge.
L'homme de 54 ans, un ancien membre des Hells Angels de la section de Québec, a été condamné en 2012 à l'emprisonnement à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans pour un seul meurtre.
Comme il est détenu depuis 2009, Dayle Fredette était admissible à une demande de révision, surnommée « clause de la dernière chance ». Cette mesure abolie en 2011 permet à un meurtrier de s'adresser à un jury pour devancer son admissibilité à la libération conditionnelle.
Dayle Fredette espérait peut-être que son statut de « témoin repenti » puisse jouer en sa faveur. En 2012, il a incriminé certains de ses anciens compagnons d'armes. Il devait témoigner contre eux lors du procès SharQc, qui s'est toutefois conclu en queue de poisson. Il a reçu 15 000 $ de l'État.
Or, le juge Alexandre Bien-Aimé a refusé de lui accorder un tel procès, puisqu'il n'existe pas de « possibilité marquée » qu'un jury puisse trancher en faveur de Dayle Fredette. L'ancien Hells Angels – qui a admis avoir commis 16 meurtres – devra attendre à 2034 pour se présenter devant la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Le juge reconnaît les progrès « significatifs » de Dayle Fredette dans sa démarche de réhabilitation.
« Il est courtois, poli et collaboratif avec les autorités carcérales. […] M. Fredette n'est donc pas aujourd'hui l'homme qu'il était lorsqu'il a intégré le système carcéral fédéral en 2012. Il souhaite se reprendre en main et déploie des efforts en ce sens », fait valoir le juge.
Toutefois, de nombreux éléments militent en sa défaveur, dont son diagnostic de trouble de la personnalité antisociale qui le rend plus susceptible de récidiver de manière violente. Également, le juge souligne son problème de consommation de substances et sa participation au trafic institutionnel.
Il est interdit aux médias de publier la photo de Dayle Fredette.
Avec Daniel Renaud, La Presse
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