
Couche-Tard rachètera jusqu'à 10 % de ses actions
(Laval) Alimentation Couche-Tard rachètera jusqu'à 10 % des actions qui composent son « flottant », ce qui, en fonction du cours actuel du titre, représenterait un investissement total de 5,8 milliards.
La Presse Canadienne
L'entreprise lavalloise en a fait l'annonce lundi matin, quelques jours après l'échec de ses négociations avec Seven & i Holdings.
Couche-Tard souhaitait acquérir la société japonaise pour mettre la main sur les dépanneurs 7-Eleven, mais les pourparlers ont pris fin la semaine dernière.
Maintenant que ce projet a échoué, Couche-Tard estime que le rachat de quelque 77 millions d'actions « constitue une utilisation appropriée de ses fonds et un investissement souhaitable pour elle ».
En rachetant ses actions, une entreprise réduit le nombre de titres en circulation. Son bénéfice est ainsi moins dilué entre les différents actionnaires.
La perspective d'un éventuel programme de rachat d'actions a donné un élan à la valeur de l'action de Couche-Tard à la Bourse de Toronto, la semaine dernière.
« Avec notre bilan solide et la confiance envers notre stratégie à long terme, nous sommes convaincus que ce régime représente un moyen efficace de générer une valeur durable pour nos actionnaires », a fait valoir le chef de la direction financière, Filipe Da Silva, dans un communiqué.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


La Presse
2 hours ago
- La Presse
La Bourse de Toronto clôture en hausse, les marchés américains en ordre dispersé
La Bourse de Toronto clôture en hausse, les marchés américains en ordre dispersé (Toronto) La Bourse de Toronto a clôturé la séance de mardi sur un gain de 0,17 %, pendant que les grands indices américains ont fini en ordre dispersé, à l'approche de la plus récente échéance de droits de douane américains. La Presse Canadienne L'indice composé S&P/TSX du parquet torontois a avancé de 47,43 points pour terminer la séance avec 27 364,43 points. À New York, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a augmenté de 179,37 points, soit 0,40 %, à 44 502,44 points, tandis que l'indice élargi S&P 500 a pris 4,02 points, ou 0,06 %, à 6 309,62 points. L'indice composé du NASDAQ s'est pour sa part déprécié de 81,49 points, soit 0,39 %, à 20 892,69 points. Sur le marché des devises, le dollar canadien s'est négocié au cours moyen de 73,34 cents US, en hausse par rapport à celui de 73,03 cents US de lundi. À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole brut, pour livraison en septembre, a reculé de 64 cents US à 65,31 $ US le baril. Le prix de l'or, pour livraison en août, a grimpé de 37,30 $ US à 3 443,70 $ US l'once.


La Presse
7 hours ago
- La Presse
Québec met 145 millions dans Groupe Océan
Groupe Océan a trouvé un moyen d'ancrer son identité québécoise malgré un important jeu de chaises musicales chez ses actionnaires. L'opération se solde par une intervention du gouvernement Legault, qui injecte 145 millions dans ce spécialiste du secteur naval, tandis que la Caisse rehausse sa mise. Au moment où l'entreprise prévoit accroître sa capacité de construction alors que d'importants investissements fédéraux sont attendus dans le secteur de la défense, elle est parvenue à trouver la « formule gagnante », estime son président et chef de la direction, Jacques Tanguay. « Cela nous permet de mettre de l'argent au chaud et d'avoir un coussin confortable pour la croissance d'Océan, explique-t-il, en entrevue avec La Presse. On a évalué plusieurs scénarios pour en trouver un qui fait en sorte que notre détention est 100 % québécoise. » Établie à Québec, la société se spécialise dans la construction et la réparation navale, le remorquage portuaire ainsi que le dragage. Elle exploite des chantiers dans la Vieille-Capitale, à L'Isle-aux-Coudres, où sont construits quatre remorqueurs pour la Défense nationale, ainsi qu'un autre à Les Méchins. L'opération financière annoncée mardi est complexe. D'une part, le fondateur Gordon Bain réduit sa participation, mais les autres membres de la direction d'Océan, dont M. Tanguay, haussent la leur pour conserver une position de contrôle. De plus, le Fonds de solidarité FTQ retire ses billes après avoir été actionnaire pendant sept ans. Le gouvernement Legault, son bras financier, Investissement Québec (IQ), ainsi que le bas de laine des Québécois remplacent le fonds de travailleurs. Par courriel, celui-ci a indiqué que son « mandat d'actionnaire accompagnateur » s'était terminé auprès d'Océan. L'investissement de Québec dans Groupe Océan 75 millions en actions privilégiées (gouvernement) 34 millions du Fonds pour la croissance des entreprises québécoises (gouvernement) 36 millions en capital-actions (Investissement Québec) Actionnaire depuis 2014, la Caisse détenait une participation inférieure à 50 millions dans l'entreprise. Le gestionnaire de régimes de retraite n'a pas précisé le montant remis dans Océan. L'entreprise se spécialise essentiellement sur le marché des navires de petite et moyenne taille – un créneau différent de celui de Chantier Davie, qui construit des brise-glaces pour la Garde côtière dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navales, dotée d'une enveloppe supérieure à 100 milliards. Ce programme concerne des navires de toutes tailles pour la Marine royale canadienne, Transports Canada et la Garde côtière. Dans le cas d'Océan, on lorgne les navires de moins de 1000 tonnes de déplacement. L'entreprise veut rester le « plus grand des moyens chantiers ». Son propre créneau « On a déjà signé des contrats importants avec la Garde côtière, affirme M. Tanguay. On est en plein dedans. Avec les investissements dans la défense qui vont s'accélérer, on entend poursuivre notre croissance. Avec nos trois chantiers, on a une force de frappe. » À écouter le gestionnaire, l'expansion du spécialiste québécois s'effectuera essentiellement à travers une augmentation de sa main-d'œuvre et d'investissements dans ses équipements. Des agrandissements ou une acquisition ne semblent pas dans les cartons pour l'instant. Chez IQ, on ne s'en cache pas : l'intervention gouvernementale s'inscrit dans un effort pour assurer le maintien d'un actionnariat québécois chez Océan. « Il y a toujours un risque alors pour nous, c'était important de maintenir la structure de l'actionnariat, affirme la présidente-directrice générale de la société d'État, Bicha Ngo. On a été en discussions avec la compagnie pendant un an. On appuie aussi une entreprise qui va croître. » Sans entrer dans les détails, la dirigeante d'IQ assure que des « clauses Québec » font partie de l'entente, notamment pour assurer le maintien du siège social dans la Vieille-Capitale. Avec des finances publiques sous pression, l'interventionnisme du gouvernement Legault est actuellement sous les projecteurs, particulièrement en raison de déconfitures médiatisées d'entreprises comme Northvolt et Lion Électrique, épaulées financièrement par Québec. Pourquoi le jeu en vaut la chandelle avec Océan ? « Nous sommes le contraire d'une jeune pousse, répond du tac au tac M. Tanguay. Nous avons des actifs importants qui ont une valeur, un fonds de roulement stable et des contrats à long terme. C'est ce qui est sécurisant pour le gouvernement et la Caisse. » Groupe Océan en bref Fondation : 1972 Siège social : Québec Effectif : 1120 employés (1050 dans la province) Secteurs : construction et réparation navales, remorquage portuaire et transport, location spécialisée d'équipement maritime, dragage et électrotechnologie marine.


La Presse
a day ago
- La Presse
Vivre sans carte de crédit
Train de vie Acheter une maison après une séparation Puisque les prix des propriétés ont grandement augmenté au Québec dans les dernières années, il est de plus en plus difficile de devenir propriétaire. C'est encore pire lorsqu'on est un parent séparé avec un seul salaire pour acheter une propriété de plus d'une chambre. S'il est possible d'y arriver, cela demande une planification et une grande discipline… sans négliger d'épargner pour sa retraite !