
Ces quatre jeunes Suisses brillent au Mondial M19 de basket après l'exploit contre la France
Andrin Njock (à gauche) et Kamary Diakite ont réalisé l'exploit d'éliminer la France au Mondial à Lausanne.
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Pour sa première participation à une Coupe du monde M19 , les jeunes espoirs helvètes font mieux que se défendre. Après une phase de groupe bouclée au deuxième rang, la Suisse a réussi l'exploit de venir à bout de la France en huitièmes de finale . Avant la demie contre la Nouvelle-Zélande (coup d'envoi à 20 h ce vendredi), on fait le point sur quatre espoirs de l'effectif. Andrin Njock
Andrin Njock (en blanc) se montre très solide sous le panier.
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Le pivot de 2 mètres se montre très dominant sous le panier. Depuis le début du Mondial, il comptabilise en moyenne 10 points (57,7% de réussite au tir, 4 rebonds et 1 contre par match, avec un différentiel de +5). Contre la France, il s'est fait l'auteur d'un contre décisif en toute fin de match, alors que les Bleuets auraient pu arracher la victoire.
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Il est le seul Suisse alémanique de cette liste. Mais c'est en français que ce joueur formé au BC Winterthour a obtenu sa maturité fédérale. Il est d'ailleurs le premier joueur formé au Centre national du basket suisse (CNBS) à avoir rejoint la NCAA-1, en 1re division du basketball universitaire américain.
Njock a en effet rejoint l'Université d'État des Appalaches l'an dernier, mais a utilisé une année Redshirt . Ce qui signifie qu'il a pu s'entraîner et se développer au sein du programme universitaire, sans pouvoir disputer de match officiel. Le but: s'adapter au niveau, progresser physiquement et techniquement, sans griller l'une de ses quatre années d'éligibilité. Dayan Nessah
Dayan Nessah (à droite) jouera à l'Université de Cleveland l'an prochain.
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Cet ailier fort de 2 mètres est le leader offensif de l'équipe de Suisse. Depuis le début du tournoi, il tourne en moyenne à 17 points, 9 rebonds et 5 assists par match. Solide. Pour le moment, il figure à la 8e place probable des MVP (meilleurs joueurs) du tournoi, quatre rangs seulement derrière le futur potentiel premier choix de la draft NBA 2026, AJ Dybantsa .
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Né à Genève, Dayan Nessah est parti évoluer à Barcelone à l'âge de 13 ans. L'an dernier, il a signé à George Washington, dans le championnat universitaire américain. Freiné dans sa progression par les blessures, il n'a pu jouer que 21 matches (sept minutes de temps de jeu en moyenne, pour 2,7 points). Cet été, il a fait le choix de changer d'air: il évoluera à Cleveland l'an prochain, pour sa deuxième année aux États-Unis. Lucas Maniema
Lucas Maniema a décidé de poursuivre sa carrière en Espagne.
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Le meneur de jeu de 1,93 m n'est pas le joueur le plus en vue. Il est plutôt de ceux qui font briller. Contre la France, il a réalisé un match à son image: 12 points, 8 rebonds, 9 assists. Complet. Le capitaine de cette Suisse M19 est le métronome de son équipe depuis le début du tournoi, même s'il a souvent pêché à la finition (34,2% d'adresse au tir en moyenne), et parfois perdu un peu trop de ballons (trois contre la France, dont une perte de balle qui aurait pu être coûteuse en fin de match).
Formé à Bernex Basket, puis à la Genève Basketball Académie, il a fait le choix de partir à l'étranger l'an dernier. Direction Gran Canaria, où il a disputé la saison avec l'équipe réserve du club espagnol, en 3e division. Oliver Sassella
Oliver Sassella se montre très adroit à trois points depuis le début de la compétition.
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En signant à Lugano au début de la saison dernière, Oliver Sassella était devenu le deuxième joueur à signer un contrat professionnel en étant passé par le CNBS, à Lausanne. Lors de sa première année dans le monde pro, il tournait en moyenne à 9 points (40% à trois points), 2 rebonds et 2 assists par match.
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Durant ce mondial M19, il impressionne par sa belle qualité au tir primé (43,4% de réussite à trois points depuis le début de la compétition). Il est l'homme fort de la victoire contre la France de mercredi, avec une ligne de statistique plus que solide: 25 points (55% à trois points et un différentiel de +5). C'est d'ailleurs lui qui égalise à 50 secondes de la sirène, pour permettre à la Suisse d'arracher la prolongation.
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24 Heures
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Pourquoi, dans le football féminin, plus de 90% des coachs sont des hommes?
Accueil | Sports | Euro 2025 | Le nombre de joueuses ne cesse d'augmenter, mais les équipes encadrantes restent largement masculines. Clubs, fédérations et cantons cherchent à inverser la tendance. Bathsheba Huruy , Elia Sottas Publié aujourd'hui à 16h26 La sélectionneuse suédoise de l'équipe de Suisse Pia Sundhage (à gauche) et son homologue tchèque Jitka Klimková restent des exceptions dans le football. FRESHFOCUS En bref: Le football féminin progresse en Suisse et l'Euro 2025 est un formidable tremplin. Mais les staffs techniques peinent pourtant à se féminiser. À l'exception du niveau élite – où on peut compter sur des figures comme Pia Sundhage , sélectionneuse de l'équipe nationale depuis janvier 2024 –, les entraîneures restent rares, surtout dans les clubs amateurs. Pia Sundhage estime que les clubs et les fédérations ont une part de responsabilité dans ce manque de représentation. «Il y a tellement de choses qui peuvent être mises en place pour faciliter l'accès des femmes aux postes d'entraîneurs. On entend souvent que la mixité entre hommes et femmes est une bonne chose dans le football, y compris concernant le coaching. Mais il faut des actions en plus des mots.» À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «En Suisse, au maximum 10% des entraîneurs actifs sont des femmes, regrette Reto Gertschen, responsable de la formation à l'Association suisse de football (ASF). Ce nombre devrait augmenter à l'avenir. Nous proposons désormais des formations spécifiques aux femmes, notamment aux deux premiers niveaux de la filière.» Parmi elles: des cours Jeunesse et Sport (J+S), pensés pour encourager davantage de femmes à s'engager dans l'encadrement. Une réponse à la pénurie d'entraîneures, mais aussi un levier pour diversifier les profils et les approches sur les bancs techniques. Une diversité cruciale dès la formation La présence de femmes dans les staffs techniques ne relève pas seulement d'une volonté de parité. Elle peut aussi améliorer concrètement le bien-être des joueuses, en facilitant certains échanges, notamment autour du corps et de la santé. «C'est plus confortable d'avoir des entraîneures, surtout quand on a nos règles», confie Soraya, joueuse M16 au centre de formation national. Sa coéquipière Elynn ajoute que dans son ancien club de quartier, où le staff était exclusivement masculin, ces sujets étaient plus difficiles à aborder. Pour Reto Gertschen, responsable de la formation des entraîneurs à l'ASF, la diversité des profils dans l'encadrement peut enrichir la dynamique d'équipe: «Elles apportent des méthodes, des expériences et des perspectives différentes qui enrichissent les entraînements et l'équipe.» Ce bénéfice se traduit aussi sur le plan physique. Anna Blässe, préparatrice physique au centre de l'ASF et elle-même ancienne joueuse de l'équipe d'Allemagne, insiste sur l'importance d'adapter les séances: «Le corps des femmes ne réagit pas de la même manière que celui des hommes. Il faut en tenir compte dans les programmes d'entraînement et de récupération.» Des séances adaptées dans le football féminin Lio Keizer , ancien gardien en Ligue nationale B et aujourd'hui entraîneur des gardiennes à Étoile Carouge, partage ce constat. Transgenre, il estime que son parcours influence sa manière de coacher. «Quand mes joueuses ont leurs règles, je modifie mes entraînements: je réduis les répétitions et j'évite certains mouvements pour limiter les blessures. On ne peut pas s'imaginer ce que c'est d'être une femme sans l'avoir expérimenté. On n'entraîne pas de la même manière des femmes et des hommes. Les joueuses posent plus de questions, cherchent à comprendre le sens des consignes.» Il plaide enfin pour une meilleure représentativité sur les bancs: «Dans notre club, à part les physiothérapeutes, le staff est quasi exclusivement masculin. Ça ne reflète pas toujours ce que vivent les filles. Une entraîneure apporte souvent une forme de proximité, une autre manière d'aborder les choses. Elles sont souvent plus proches des joueuses, que ce soit dans la manière de ressentir l'effort ou de communiquer.» Des bancs à rééquilibrer, même à l'Euro 2025 Du côté de l'Association suisse de football, on affirme que la dynamique est en train de changer, y compris dans la perspective d'une plus grande mixité… dans les deux sens. «On peut imaginer qu'à l'avenir, des entraîneures encadrent aussi des équipes masculines. Il ne s'agit pas de barrières, mais de défis à relever, estime Reto Gertschen. Il faut que les clubs fassent confiance aux femmes pour franchir ce pas. Et que les femmes aient confiance en elles pour se l'autoriser.» Pia Sundhage est particulièrement sollicitée durant cet Euro 2025 en Suisse. FRESHFOCUS Un constat que partage Pia Sundhage. Celle qui mènera l'équipe de Suisse à l'Euro 2025 estime en outre que les femmes doivent oser prendre davantage de place dans l'espace public et médiatique: «Les femmes dans le football ont le droit à la lumière, elles doivent aller parler aux médias, montrer que leur place est légitime et importante», déclare-t-elle. Des programmes pour encourager les entraîneures L'ASF propose des formations de base réservées aux femmes dans toute la Suisse. Celles qui souhaitent aller plus loin peuvent suivre des modules certifiés par l'Union des associations européennes de football (UEFA), l'organisation qui régule ce sport en Europe. «Le parcours est le même pour toutes et tous, précise Reto Gertschen, responsable de la formation à l'ASF. Mais certains contenus sont adaptés au contexte du foot féminin.» Pour soutenir cette montée en puissance, l'UEFA a lancé le Coach Development Programme for Women , un programme de mentorat qui accompagne actuellement onze entraîneures dans leur développement professionnel, dont la Suissesse Veronica Maglia, sélectionneuse de l'équipe nationale féminine M19. Alors que la Suisse accueille l'Euro 2025, plusieurs cantons comptent profiter de cette dynamique pour renforcer la formation et améliorer la représentativité sur les bancs. Dans le canton de Vaud, une session Jeunesse et Sport destinée aux femmes entraîneures a eu lieu en mars. Une autre formation pour entraîner des équipes féminines est prévue . Ouverte aux jeunes hommes et femmes, elle débutera en juin. D'autres mesures, comme des modules de formation pour les dirigeantes de clubs, viennent compléter le dispositif. L'objectif: encourager une plus grande diversité dans l'équipe encadrante. Le canton de Berne suit une logique similaire. La parité à l'Euro 2025 À l'Euro 2025, les seize équipes affichent une forme de parité sur le banc, avec huit femmes et huit hommes parmi les sélectionneurs. Et à quand une entraîneure à la tête d'une grande équipe masculine? Certaines trajectoires laissent entrevoir un espoir dans un avenir proche, à l'image d'Emma Hayes. La Londonienne de 48 ans a dirigé les joueuses de Chelsea durant plus d'une décennie, a mené l'équipe à six titres de championne d'Angleterre et s'est imposée comme l'une des coaches les plus respectées du monde dans le football. En 2023, son nom a circulé pour devenir la première femme nommée par une équipe masculine de premier plan en Grande-Bretagne, avant d'être finalement choisie par la sélection féminine des États-Unis, quadruple championne du monde. Des parcours encore exceptionnels, mais qui esquissent les contours d'un football plus ouvert sur le terrain comme sur les bancs. En Suisse et dans le monde. À lire sur l'Euro 2025 en Suisse Newsletter «Euro 2025» Vous ne voulez rien rater de l'Euro? En vous inscrivant à cette newsletter, vous serez informé·e à temps des performances de l'équipe de Suisse et des grands moments de cette compétition. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
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Un Top 10 qui change tout pour l'athlétisme suisse
Avec un top 10 aux Championnats d'Europe par équipes à Madrid, la Suisse a confirmé son ancrage dans l'élite continentale. Un résultat qui ouvre la voie à de nouvelles ambitions. Publié aujourd'hui à 16h00 La Fribourgeoise Audrey Werro incarne toutes les promesses de l'athlétisme suisse. SÉBASTIEN BOUE/PRESSE SPORTS/FRE En bref: Dixième. Ce classement pourrait sembler modeste dans l'univers ultracompétitif du sport international. Mais pour l' athlétisme suisse , ce top 10 conquis la semaine passée aux Championnats d'Europe par équipes à Madrid, en première division continentale, a une tout autre portée: il confirme le tournant amorcé ces dernières années et appuie l'ascension d'un «petit pays» devenu un acteur qui compte sur la scène internationale. «Les Européens par équipes (ndlr: un athlète par discipline) sont un excellent indicateur de la santé de notre athlétisme, et ce 10e rang est un très bon résultat pour une nation comme la Suisse», analyse Kenny Guex, entraîneur national en chef des sprints, haies et relais. Le constat est limpide, l'athlétisme helvétique n'a jamais été aussi compétitif: des leaders solides, des talents en pleine éclosion et une densité qui progresse dans la plupart des disciplines. Là où la Suisse peinait, il y a encore une décennie, à s'inviter en finale des grands championnats, elle rivalise aujourd'hui avec des références européennes comme l'Italie, la Pologne, l'Allemagne – le podium madrilène –, mais aussi la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, l'Espagne, pour n'en citer que quelques-unes. Ce résultat est le fruit d'une stratégie ambitieuse et cohérente mise en place par Swiss Athletics: structuration des cadres, accompagnement individualisé, montée en professionnalisation, et diffusion d'une culture de la performance à tous les niveaux. L'athlétisme suisse, un vivier en ébullition Madrid a également servi de rampe de lancement à la nouvelle génération. «Ce championnat est important parce qu'il permet à nos jeunes athlètes de vivre une première sélection dans une compétition d'envergure», souligne François Chiron, entraîneur national de demi-fond et de fond. Une étape essentielle pour gagner en maturité et bâtir une carrière internationale. C'est le cas de Jenice Koller, 19 ans, qui a battu son record personnel au javelot pour sa première apparition en équipe nationale, ou du néophyte fribourgeois Vincent Gendre, désormais huitième performeur suisse de l'histoire sur 400 m. Autant de promesses solides dans un vivier en pleine effervescence. Madrid a aussi offert un terrain d'expression à des athlètes en transition vers le très haut niveau. «Certains sont à la porte d'un Championnat du monde mais manquent encore d'expérience. Ces compétitions leur permettent de se situer face aux meilleurs», ajoute François Chiron. Le 800 m féminin en est un exemple parlant: la Suisse y voit émerger une génération ambitieuse, symbolisée par sa cheffe de file, la Fribourgeoise Audrey Werro (2e à Madrid). «Cela augure de très belles choses pour les prochains Championnats du monde et les Jeux olympiques», estime Chiron. Ce bond en avant (12e rang aux CE par équipes de 2023) place désormais la fédération face à une responsabilité encore plus grande: pérenniser les acquis et élargir la base. «Nous avons aujourd'hui des leaders forts, mais notre mission est d'augmenter la densité d'athlètes présents au plus haut niveau», insiste Kenny Guex. Des figures comme Ditaji Kambundji et Jason Joseph, tous deux vainqueurs sur les haies à Madrid, Dominic Lobalu, 2e sur 5000 m, ou Angelica Moser, 3e à la perche, incarnent l'excellence actuelle et tirent l'athlétisme suisse vers le haut. Mais l'enjeu est désormais de faire émerger d'autres têtes d'affiche, dans toutes les disciplines, et notamment dans les épreuves techniques, historiquement moins porteuses et encore en retrait. Derrière ce 10e rang se cache aussi une dynamique de fond. Un virage structurel que peu de fédérations européennes ont su négocier avec autant de constance et de clarté. La Suisse n'est plus une nation que l'on observe avec curiosité. Elle est devenue une rivale crédible et ambitieuse. Prochains jalons: les Mondiaux de Tokyo en septembre, où les meilleurs athlètes suisses tenteront de bousculer les meilleurs athlètes de la planète, mais aussi les Championnats d'Europe des moins de 20 et 23 ans cet été, où des résultats sont attendus. «Nous y allons avec de grandes ambitions», annonce Guex. Puis, en 2027, la Suisse disputera pour la troisième fois consécutive les Européens par équipes en première division. Une régularité désormais acquise parmi les seize meilleures nations du continent. Athlétisme suisse: Newsletter «Euro 2025» Vous ne voulez rien rater de l'Euro? En vous inscrivant à cette newsletter, vous serez informé·e à temps des performances de l'équipe de Suisse et des grands moments de cette compétition. Autres newsletters Cyrill Pasche est journaliste à la rubrique sportive de 24 Heures, La Tribune de Genève et Le Matin Dimanche. Il couvre en particulier l'actualité du hockey sur glace suisse et international, l'athlétisme ainsi que les Jeux olympiques d'été et d'hiver. Plus d'infos @c9pasche Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
2 hours ago
- 24 Heures
Le Tour de France a démarré à Lille avec 184 cyclistes
La 112e édition du célèbre Tour a commencé samedi après une procession au milieu d'une foule nombreuse dans la capitale des Flandres. Publié aujourd'hui à 14h50 Silvan Dillier de l'équipe Alpecin – Deceuninck en tête du peloton lors de la 1ère étape du Tour de France 2025 à Lille. AFP/Marco BERTORELLO Les 184 coureurs, dont le grand favori Tadej Pogacar , en quête d'une quatrième victoire, ont pris le départ de la 112e édition du Tour de France samedi à Lille, où les sprinteurs sont attendus au terme de la première étape, avant une première semaine piégeuse. Après trois entames consécutives à l'étranger et deux à venir (à Barcelone l'année prochaine et à Edimbourg en 2027), le grand départ a retrouvé la France, pour une édition 100% hexagonale. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Les coureurs des 23 équipes ont ainsi été libérés pour le départ réel à 13h40, après une procession d'une demi-heure au milieu d'une foule nombreuse dans la capitale des Flandres, ville du grand départ pour la troisième fois de l'histoire -la dernière en 1994. Et de premières attaques ont immédiatement eu lieu. Après la canicule de la semaine passée, la météo est plutôt clémente samedi dans le Nord (23°C) mais, au cours d'une boucle de quelque 185 km, le peloton devra se méfier du vent voire des averses, possibles en fin d'étape, d'ici l'arrivée prévue vers 17h30-18h00. Succession de côtes très raides Un des plus grands événements sportifs au monde après les Jeux olympiques et la Coupe du monde de football, la Grande Boucle attire tous les ans 12 millions de personnes sur le bord des routes. Et l'ambiance devrait être au rendez-vous lors des quatre premières étapes dans les Hauts-de-France, un territoire passionné de vélo, pour une première semaine qui s'annonce explosive. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Pour la première fois en cinq ans, l'étape inaugurale est donc promise aux sprinteurs, malgré la présence de trois difficultés. Jasper Philipsen , Tim Merlier, Jonathan Milan, Biniam Girmay et les autres hommes rapides du peloton devraient se disputer la victoire et le premier maillot jaune de cette édition. Mais, dès la deuxième étape, dimanche, entre Lauwin-Planque et Boulogne-sur-Mer, il y aura un condensé de ce que les organisateurs ont voulu mettre en place pour cette première semaine de «fausse plaine», avec une succession de côtes très raides dans le final, en bord de mer. Ce sera l'occasion pour Mathieu van der Poel, Wout Van Aert et la kyrielle de puncheurs français de s'illustrer. Et pour les leaders du classement général, dont Pogacar et son principal rival Jonas Vingegaard, de serrer les dents. Car, au-delà de la tension inhérente à chaque début de Tour, la course la plus importante de l'année, les prochains jours s'annoncent électriques. «On va juste essayer de survivre» «On va juste essayer de survivre et à la fin de la semaine on verra qui s'est sorti du champ de bataille», a résumé le double champion olympique Remco Evenepoel, troisième l'an dernier. Pour le jeune Belge, le «vrai Tour pour le classement général ne commencera que dans les Pyrénées», où deux arrivées au sommet à Hautacam et Superbagnères attendent les coureurs avec, au milieu, un contre-la-montre en côte à Peyragudes. Le Tour sera-t-il déjà joué avant même le Mont Ventoux et les deux étapes de montagne dans les Alpes, au col de la Loze et La Plagne? Il n'est pas interdit de le penser, tellement Tadej Pogacar domine son sujet depuis un an et demi. Encore magistral au Dauphiné en juin, le Slovène est en lice pour un quatrième victoire dans le Tour de France et revenir sur Chris Froome, à une longueur du record détendu par Jacques Anquetil, Eddy Merckx, Bernard Hinault et Miguel Indurain. En chemin, le champion du monde peut déjà décrocher la 100e victoire de sa carrière, et une 18e étape sur le Tour, un autre chiffre affolant qui le place d'ores et déjà parmi les meilleurs de tous les temps. «Il faudra ne pas tout gâcher» Le seul à sembler être en mesure de rivaliser est Vingegaard , vainqueur en 2022 et 2023. Le Danois, qui ne s'est «jamais senti aussi fort», peut s'appuyer sur une équipe Visma redoutable (Jorgenson, Simon Yates, Kuss, Van Aert…). Derrière, Evenepoel s'annonce comme le principal candidat au podium, avec Primoz Roglic. A condition toutefois que ce dernier parvienne à terminer le Tour, ce qui ne lui est plus arrivé depuis 2020. Les autres grands noms pour le général sont tous des domestiques de luxe, que ce soit Joao Almeida pour Pogacar (UAE) ou Matteo Jorgenson et Simon Yates pour Vingegaard chez Visma. Avec une telle puissance de feu, les deux mastodontes du peloton risquent d'écraser la course qui amènera les coureurs jusqu'aux Champs-Elysées le 27 juillet, après une incursion inédite sur la butte Montmartre, un an après les JO. Mais avant, comme le rappelle Pogacar lui-même, «il faudra ne pas tout gâcher lors de la première semaine (…). Il s'agit d'abord de survivre». Davantage sur le Tour de France Newsletter «Euro 2025» Vous ne voulez rien rater de l'Euro? En vous inscrivant à cette newsletter, vous serez informé·e à temps des performances de l'équipe de Suisse et des grands moments de cette compétition. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.