
L'émissaire de Trump va se rendre en Russie, Altice fixée sur son sort, Pauline Ferrand-Prévot dans la légende du Tour de France... Les 5 infos à connaître ce 4 août
L'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, est attendu en Russie en milieu de semaine, à quelques jours de l'expiration de l'ultimatum posé par le président américain à son homologue russe Vladimir Poutine pour qu'il arrête la guerre en Ukraine.

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Le Figaro
21 minutes ago
- Le Figaro
Donald Trump se dit prêt à rencontrer Poutine, potentiellement dès la semaine prochaine
Le président des États-Unis est «ouvert à une rencontre à la fois avec le président Poutine et avec le président Zelensky», a déclaré sa porte-parole. Énième rebondissement dans la guerre en Ukraine. Dans une soudaine accélération diplomatique, Donald Trump s'est dit mercredi «ouvert» à une rencontre avec Vladimir Poutine, potentiellement dès la semaine prochaine, ainsi qu'avec Volodymyr Zelensky. Dans la foulée d'une visite qualifiée de «productive» de son émissaire spécial à Moscou, le président américain a dit à plusieurs dirigeants européens vouloir rencontrer son homologue russe en personne, peut-être dès la semaine prochaine, et organiser ensuite une réunion à trois avec le président ukrainien, rapportent le New York Times et CNN. Publicité Donald Trump est «ouvert à une rencontre à la fois avec le président (russe Vladimir) Poutine et avec le président Zelensky», a déclaré sa porte-parole, Karoline Leavitt, interrogée sur ces informations. Elle a précisé que «les Russes (avaient) fait part de leur désir de rencontrer» le président américain, dans un contexte qui s'est nettement tendu récemment entre Moscou et Washington. À lire aussi Guerre en Ukraine : après leur rencontre, Vladimir Poutine et Steve Witkoff préservent les apparences Réunion «très productive» Ce regain d'activité diplomatique fait suite à une rencontre mercredi de Steve Witkoff avec Vladimir Poutine, à deux jours de l'expiration d'un ultimatum des États-Unis à la Russie, sommée de mettre fin au conflit en Ukraine. La réunion a duré «près de trois heures», selon l'agence de presse étatique russe TASS. Elle a été qualifiée de «très utile et constructive» par le conseiller diplomatique du chef de l'État russe, Iouri Ouchakov. De son côté, le président américain a assuré sur son réseau Truth Social que la réunion avait été «très productive». Un haut responsable américain a toutefois précisé que les États-Unis prévoyaient toujours de mettre en place vendredi des sanctions secondaires, c'est-à-dire visant les pays qui se fournissent auprès de la Russie, en particulier en pétrole et en armes. Après cette rencontre entre Vladimir Poutine et Steve Witkoff, qui se sont déjà vus à plusieurs reprises ces derniers mois, Donald Trump a parlé au téléphone avec Volodymyr Zelensky, a annoncé ce dernier. Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, le chancelier allemand, Friedrich Merz, le président finlandais, Alexander Stubb, et le secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte, ont participé à cette conversation, a indiqué à l'AFP une source ukrainienne haut placée. L'ultimatum de Trump Aucun des entretiens de Vladimir Poutine avec Steve Witkoff, l'homme de confiance de Donald Trump pour les «missions de paix», pas plus que les coups de fil avec le président américain lui-même n'ont jusqu'ici amené le dirigeant russe à changer de cap. Les relations entre la Russie et les États-Unis connaissent même depuis la semaine dernière un soudain pic de tensions avec l'annonce du déploiement de deux sous-marins nucléaires américains à la suite d'une dispute en ligne avec l'ancien chef de l'État russe, Dmitri Medvedev. Publicité Donald Trump a donné jusqu'à vendredi à la Russie pour qu'elle mette fin à la guerre en Ukraine, sous peine de nouvelles sanctions sévères. Il a notamment menacé d'infliger des «droits de douane secondaires» aux pays qui continuent de faire du commerce avec Moscou, comme la Chine et l'Inde. Il a d'ores et déjà annoncé augmenter à 50% les droits de douane sur les produits indiens, reprochant à l'Inde ses achats de pétrole russe. Le président américain, qui avait repris le contact avec Vladimir Poutine à son retour à la Maison Blanche dans l'espoir de mettre rapidement fin au conflit en Ukraine, exprime dorénavant de plus en plus ouvertement sa frustration à l'égard du maître du Kremlin. Malgré la pression exercée par Washington, l'offensive russe contre son voisin se poursuit. À lire aussi Guerre en Ukraine : Donald Trump espère encore un geste de Vladimir Poutine


Le Figaro
an hour ago
- Le Figaro
Législative partielle de Paris : la socialiste Frédérique Bredin candidate face à Dati et Barnier
Le conseil fédéral parisien du Parti socialiste a choisi à l'unanimité cette ancienne ministre des Sports de François Mitterrand pour la course à la 2e circonscription de Paris. Une ancienne ministre de François Mitterrand, Frédérique Bredin, 68 ans, sera la candidate du Parti socialiste dans la législative partielle de la 2e circonscription de Paris, face à Michel Barnier et Rachida Dati, a-t-on appris mercredi auprès du parti à la rose. Le conseil fédéral parisien du PS a officiellement proposé mercredi soir, à l'unanimité, son nom au Bureau national du parti, qui devrait l'entériner dans les prochaines semaines. «Frédérique Bredin est une femme solide et expérimentée, la meilleure des candidatures pour représenter la gauche dans la deuxième circonscription de Paris», face «à Rachida Dati et Michel Barnier qui nous proposent une bataille des egos», a expliqué à l'AFP Emma Rafowicz, en charge des élections à la fédération. Publicité Ancienne ministre socialiste des Sports (1991-1993) dans le gouvernement d'Édith Cresson puis de Pierre Bérégovoy, Frédérique Bredin s'était mise en retrait de la vie politique après avoir rejoint le groupe Lagardère Medias en 2000, mais a réadhéré depuis quelques années au PS. Elle soutenait Emmanuel Grégoire dans la primaire socialiste pour les municipales de 2026. Députée, maire, députée européenne... Un temps jugée Macron-compatible, elle faisait partie de ceux dont le nom était évoqué lors d'un remaniement en 2018. Nommée présidente du Centre national du Cinéma (CNC) de 2013 à 2019, elle avait cependant refusé de porter la réforme du financement du cinéma souhaitée par Emmanuel Macron. Parisienne et fille de l'académicien, écrivain et avocat Jean-Denis Bredin, Frédérique Bredin avait rejoint l'Inspection générale des Finances à la sortie de l'ENA. Après avoir intégré à 28 ans le cabinet de Jack Lang, alors ministre de la Culture, elle était entrée deux ans plus tard à l'Élysée, où elle était chargée des dossiers culturels. Cette proche de Laurent Fabius a été députée de Seine-Maritime (1988-1991, réélue en 1995 puis en 1997), maire de Fécamp de 1989 à 1995, et brièvement députée européenne (1994-96). L'ancienne candidate PS dans cette circonscription très marquée à droite, Marine Rosset, est pressentie pour être sa suppléante. Marine Rosset vient de quitter son poste de présidente des Scouts et guides de France, confrontée à une vague de harcèlement qu'elle lie à son homosexualité. Frédérique Bredin devrait être opposée à l'ancien premier ministre Michel Barnier, qui a obtenu l'investiture LR, et à la ministre de la Culture Rachida Dati, qui a affirmé qu'elle serait candidate «quoi qu'il arrive». Le RN Thierry Mariani est également candidat.


Le Parisien
an hour ago
- Le Parisien
Guerre en Ukraine : malgré un échange « productif » avec Steve Witkoff, Donald Trump menace toujours la Russie de sanctions
J-2 avant l'expiration de l'ultimatum fixé par les États-Unis à la Russie, sommée de mettre fin au conflit en Ukraine. Dans ce cadre, l'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, a eu ce mercredi à Moscou des échanges qualifiés de « productifs » avec Vladimir Poutine. La rencontre s'est achevée dans l'après-midi à l'issue de « près de trois heures » de discussions, selon l'agence de presse étatique russe TASS. Le président russe et l'envoyé américain se sont chaleureusement serré la main, l'air souriant, au début de leur réunion dans une somptueuse salle du Kremlin, selon les images diffusées par la présidence russe. « Une conversation très utile et constructive a eu lieu » au Kremlin sur le conflit en Ukraine et les relations russo-américaines, a de son côté déclaré à la presse le conseiller diplomatique du chef de l'État russe, Iouri Ouchakov, assurant que la Russie avait « envoyé certains signaux » sur le dossier ukrainien et en avait reçu de la part de Washington. Le président américain a lui aussi assuré sur son réseau Truth Social que la réunion entre Steve Witkoff et Vladimir Poutine avait été « très productive » et que de « grands progrès » avaient été faits. Un haut responsable américain a toutefois précisé que les États-Unis prévoyaient toujours de mettre en place vendredi des sanctions secondaires, c'est-à-dire visant les pays qui se fournissent auprès de la Russie, en particulier en pétrole et en armes. Après cette rencontre entre Vladimir Poutine et Steve Witkoff, Donald Trump a parlé au téléphone avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, a annoncé ce dernier, précisant que des dirigeants européens avaient également assisté à cet entretien, sans préciser lesquels. « Notre position commune avec nos partenaires est absolument claire : la guerre doit cesser », a lancé Volodymyr Zelensky. Soudain pic de tensions Steve Witkoff, qui est l'homme de confiance de Donald Trump pour les « missions de paix », a déjà rencontré Vladimir Poutine à plusieurs reprises mais aucun de ces entretiens n'a amené ce dernier à changer de cap. Cette nouvelle rencontre intervient alors que relations entre la Russie et les États-Unis connaissent depuis la semaine dernière un soudain pic de tensions avec l'annonce du déploiement de deux sous-marins nucléaires américains à la suite d'une dispute en ligne avec l'ancien chef de l'État russe, Dmitri Medvedev. Donald Trump a donné jusqu'à vendredi à la Russie pour qu'elle mette fin à son offensive en Ukraine, sous peine de nouvelles sanctions sévères. Il a notamment menacé d'infliger des « droits de douane secondaires » aux pays qui continuent de faire du commerce avec Moscou, comme la Chine et l'Inde. Dans ce contexte, il a annoncé augmenter à 50 % les droits de douane sur les produits indiens, reprochant à l'Inde ses achats de pétrole russe. VidéoL'émissaire de Donald Trump reçu par Vladimir Poutine, deux jours avant l'ultimatum américain Le président américain, qui avait repris le contact avec Vladimir Poutine à son retour à la Maison-Blanche dans l'espoir de mettre rapidement fin au conflit en Ukraine, exprime dorénavant de plus en plus ouvertement sa frustration à l'égard du maître du Kremlin. Les efforts américains ont poussé Russes et Ukrainiens à organiser trois sessions de pourparlers à Istanbul mais elles n'ont débouché que sur des échanges de prisonniers et de corps de soldats tués. Malgré la pression exercée par Washington, l'offensive russe contre son voisin se poursuit. En Ukraine, des frappes de drones russes ont fait trois blessés mercredi à l'aube dans la région méridionale de Zaporijjia et deux dans celle de Kherson, également dans le sud, selon les autorités régionales. De l'autre côté de la ligne de front, le ministère russe de la Défense a annoncé l'interception de 51 drones ukrainiens dans la nuit de mardi à mercredi. Des armes américaines face à l'armée russe Pour renforcer les défenses de l'Ukraine, la Suède, le Danemark et la Norvège ont annoncé mardi leur intention d'acheter des armes provenant de réserves américaines. Stockholm, Copenhague et Oslo vont faire don de 500 millions de dollars de matériel militaire, comprenant des systèmes de défense antiaérienne, des armes antichars, des munitions et des pièces détachées. Donald Trump avait annoncé le mois dernier un projet en collaboration avec le chef de l'Otan, Mark Rutte, pour que les Alliés européens et le Canada achètent des armes américaines, notamment des systèmes antiaériens Patriot, afin de les envoyer en Ukraine. Vladimir Poutine, qui a toujours rejeté les appels à un cessez-le-feu provisoire, a affirmé vendredi qu'il souhaitait une paix durable mais que ses exigences pour mettre fin au conflit restaient inchangées.