
Loi Duplomb : Marine Le Pen est favorable à un débat au Parlement, mais dénonce «la propagande des gauches»
Marine Le Pen a déclaré lundi 21 juillet être favorable à la tenue d'un débat au Parlement sur la loi Duplomb, contre laquelle une pétition a rassemblé à ce stade plus de 1,3 million de signatures, mais elle a dénoncé dans le même temps «la propagande des gauches» sur le sujet.
«Même si nous déplorons les mensonges qui accompagnent la pétition en cours, nous soutenons pleinement qu'un débat parlementaire se tienne sur la loi Duplomb», a-t-elle écrit sur X. «Nous refusons que la propagande des gauches puisse laisser imaginer à nos compatriotes que cette loi menace leur santé et notre environnement.»
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Lancée le 10 juillet, deux jours après l'adoption de la loi qui prévoit notamment la réintroduction à titre dérogatoire et sous conditions de l'acétamipride, pesticide de la famille des néonicotinoïdes interdit en France, mais autorisé en Europe, la pétition en question avait récolté 1,37 million de signatures lundi midi sur le site de l'Assemblée nationale. Un chiffre largement au-dessus du seuil requis des 500.000 signatures pour obtenir un débat en séance sur cette pétition, si la Conférence des présidents de l'Assemblée nationale, qui fixe l'agenda, en décide ainsi mi-septembre lors de la rentrée parlementaire.
Incertitude sur les risques posés par l'acétamipride
La présidente de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet (Renaissance), s'y est dite «favorable», mais ce débat ne permettra pas un réexamen de la loi sur le fond, car il faudrait un autre texte législatif. Qu'à cela ne tienne, «c'est une lutte qui ne fait que commencer», a prévenu la députée écologiste Sandrine Rousseau sur franceinfo. «Lors des prochaines niches parlementaires (journées réservées aux textes des groupes politiques, NDLR), chaque groupe du Nouveau Front populaire aura comme texte l'abrogation de la loi Duplomb», a-t-elle assuré.
Ce pesticide est réclamé par les producteurs de betteraves et de noisettes, qui estiment n'avoir aucune alternative contre les ravageurs et subir une concurrence déloyale de leurs concurrents européens. A contrario, les apiculteurs mettent en garde contre «un tueur d'abeilles». Ses effets sur l'humain sont aussi source de préoccupations, même si les risques restent incertains, faute d'études d'ampleur.
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