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Trump signe sa loi budgétaire à la Maison-Blanche pour la fête nationale

Trump signe sa loi budgétaire à la Maison-Blanche pour la fête nationale

La Presse20 hours ago
Trump signe sa loi budgétaire à la Maison-Blanche pour la fête nationale
(Washington) Le président américain Donald Trump a promulgué sa loi budgétaire en grande pompe vendredi à la Maison-Blanche à l'occasion de la fête nationale, lors d'une cérémonie marquée par une parade aérienne de bombardiers furtifs B-2, l'avion utilisé lors des raids en Iran.
Agence France-Presse
« Nous entrons dans l'âge d'or de l'Amérique », a affirmé Donald Trump lors d'une allocution d'une vingtaine de minutes avant de signer sa « grande et belle loi », comme il l'a baptisée, qualifiant ce succès de « plus grande victoire » depuis le début de son mandat.
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time4 hours ago

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Israël prépare sa réponse, la Défense civile annonce 32 morts

Un garçon inspecte les dégâts dans une école de l'UNRWA abritant des personnes déplacées qui a été touchée par une frappe israélienne nocturne, dans la ville de Gaza, le 5 juillet 2025. (Jérusalem) Israël prépare sa réponse après que le Hamas s'est dit prêt à négocier un accord de cessez-le-feu et de libération d'otages à Gaza, où les opérations de l'armée israélienne ont fait 32 morts samedi, selon la Défense civile locale. Sébastien DUVAL Agence France-Presse Un responsable gouvernemental israélien a déclaré à l'AFP à la mi-journée qu'« aucune décision n'a[vait] été prise à ce stade sur la question ». Selon plusieurs médias locaux, le cabinet de sécurité israélien doit se réunir samedi soir, après la fin du shabbat, le repos hebdomadaire juif. Le mouvement islamiste palestinien a affirmé vendredi soir qu'il était disposé à « engager immédiatement » des négociations sur une proposition de trêve parrainée par les États-Unis et transmise par la médiation du Qatar et de l'Égypte. Le président américain, Donald Trump, a estimé qu'un accord pourrait être conclu « la semaine prochaine ». Il s'est dit « très » optimiste, tout en soulignant que la situation changeait « de jour en jour ». « Nous devons en finir avec cela. Nous devons faire quelque chose pour Gaza », a insisté M. Trump, que le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, doit rencontrer lundi à Washington. « On espère qu'une trêve aura lieu », a témoigné à l'AFP une Gazaouie, Karima Al-Ras. « Des postes-frontière seront ouverts et de la farine pourra rentrer. Les gens attendent désespérément de la farine et meurent quand ils vont chercher de quoi nourrir leurs enfants ». Selon une source palestinienne proche des discussions, la proposition américaine comprend une trêve de 60 jours pendant laquelle le Hamas relâcherait la moitié des otages encore en vie, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël. Sur les 251 personnes enlevées au premier jour de la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. Deux humanitaires américains blessés Sur le terrain, l'armée israélienne a récemment étendu ses opérations militaires dans la bande de Gaza, plongée dans une situation humanitaire critique près de 21 mois après le début des hostilités. PHOTO DAWOUD ABU ALKAS, REUTERS Un garçon passe une école de l'UNRWA qui a été touchée par une frappe israélienne nocturne, le 5 juillet 2025 dans la ville de Gaza. Selon Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile gazaouie, une organisation de premiers secours, 32 personnes y ont été tuées depuis les premières heures du jour. « L'explosion a été terrifiante, de nombreuses tentes ont brûlé, les femmes et les enfants étaient terrorisés », a raconté à l'AFP Mohammed Khafaja, qui dit avoir perdu son oncle et plusieurs de ses cousins dans une frappe nocturne à Khan Younès. Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré ne pas être en mesure de faire de commentaires sur des frappes en particulier en l'absence de coordonnées géographiques précises. La Fondation humanitaire de Gaza (GHF), organisation soutenue par les États-Unis et Israël, a par ailleurs annoncé que deux de ses employés américains avaient été blessés dans un « attentat » contre un de ses centres de distribution d'aide dans le sud du territoire, sans que leur pronostic vital ne soit engagé. « L'attaque menée, selon les premières informations, par deux assaillants ayant lancé deux grenades sur les Américains, s'est produite à la fin d'une distribution [alimentaire] par ailleurs réussie », a précisé la GHF. Compte tenu des restrictions imposées aux médias et des difficultés d'accès sur le terrain à Gaza, il est extrêmement difficile pour l'AFP de vérifier de manière indépendante les affirmations des différentes parties.

Est-ce « ésotérique » de parler de coupes en éducation ?
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time4 hours ago

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Est-ce « ésotérique » de parler de coupes en éducation ?

Le réseau scolaire a dépensé près de 1 milliard de dollars de plus que prévu l'an dernier. Est-ce « ésotérique » de parler de coupes en éducation ? Le gouvernement refuse de dire qu'il fait des coupes dans les écoles. La semaine dernière, le premier ministre François Legault a même affirmé qu'il trouvait « un peu ésotériques » ceux qui parlaient de compressions. Qu'en est-il vraiment ? La commande passée par Québec aux écoles de réduire leurs dépenses de 570 millions de dollars a suscité une levée de boucliers dans le réseau scolaire. Directions, enseignants et parents font front commun contre ce qu'ils qualifient de « coupes » dévastatrices en éducation. Mais le gouvernement refuse d'employer ce terme, préférant parler d'« effort budgétaire » ou encore de « mesure d'économie ». Techniquement, il est vrai qu'il n'a pas diminué le budget du ministère de l'Éducation. Les sommes allouées ont augmenté de 5 % par rapport à l'an dernier. Pour arriver à ce chiffre, le gouvernement a comparé le budget de mars dernier pour l'année 2025-26, soit 23,5 milliards de dollars, à celui de mars 2024 pour l'année 2024-25, soit 22,4 milliards de dollars. Mais dans les faits, il s'est dépensé beaucoup plus que prévu en 2024-2025. Selon un rapport du ministère des Finances publié la semaine dernière, les dépenses réelles en éducation ont atteint 23,4 milliards de dollars l'an dernier. C'est un milliard de plus que ce qui avait été prévu. En considérant ce qui a été réellement dépensé en éducation en l'an dernier (23,4 milliards) et le budget prévu cette année (23,5 milliards), on obtiendrait donc une hausse budgétaire bien moindre que 5 %. Certes, les dépenses réelles de l'an dernier incluaient des sommes non récurrentes (par exemple, le programme d'aide aux élèves touchés par les grèves), qui nuisent à la comparaison. En retranchant ces dépenses non récurrentes, qui représenteraient 400 millions de dollars, selon Québec, la hausse nette avoisinerait 2,5 %. Quand même, cela donne une idée de la hauteur du défi imposé au réseau. Depuis 2018, les cibles budgétaires sont « presque systématiquement » dépassées, souligne le cabinet du ministre de l'Éducation, Bernard Drainville. « On ne peut plus accepter ça », fait-il valoir. C'est précisément le message qu'il a transmis aux centres de services scolaires il y a quelques semaines. Pour respecter leur budget, ils devront trouver une façon de réduire leurs dépenses. Car si elles continuaient d'augmenter au même rythme, Québec projetait un dépassement des dépenses de 570 millions de dollars en 2025-2026. Et il a bien prévenu le réseau scolaire : dans le contexte financier difficile, aucun déficit ne sera autorisé. Choix difficiles En leur demandant de réduire leurs dépenses, Québec place les centres de services scolaires devant des choix difficiles. Après avoir payé les augmentations salariales, il reste peu de gras puisque les salaires représentent la majorité de l'enveloppe budgétaire. Conséquence : on mentionne des coupes dans les postes d'éducatrices spécialisées, de psychologues et d'orthophonistes, dans les activités parascolaires, l'aide alimentaire et les cours d'été. « Il n'y a pas d'autre façon de faire, il faut couper dans les services », affirme Ève-Lyne Couturier, chercheuse à l'Institut de recherche et d'informations socioéconomiques (IRIS), qui analyse les politiques publiques et l'économie du Québec. Le moment où l'annonce a été faite n'a pas aidé non plus. Les centres de services scolaires ont reçu leurs règles budgétaires quelques jours avant les vacances scolaires. « Il n'était pas minuit moins une, il était 2 h du matin », illustre Natalie Huchette, directrice de l'école secondaire Ozias-Leduc, à Mont-Saint-Hilaire. Pris par surprise, des membres de son personnel ont fondu en larmes en apprenant la mauvaise nouvelle. « Promettre des investissements pour ensuite annoncer des compressions, sans stratégie claire ni dialogue avec les leaders du réseau, témoigne d'un déficit de planification préoccupant », affirme Mme Huchette. Visions opposées Alors, est-ce ésotérique de parler de coupes ? Ça dépend de qui parle et de ce qu'on considère. Le gouvernement se défend en disant avoir augmenté les investissements en éducation chaque année, y compris cette année. Et il affirme que le nombre d'enseignants a augmenté plus vite (+21 %) que le nombre d'élèves (+8 %) depuis 5 ans. « Une augmentation moyenne du budget de plus de 7 % [annuellement] depuis qu'on est au gouvernement, c'est majeur et c'est surtout factuel », souligne le cabinet de Bernard Drainville. Mais sur le terrain, ce n'est pas ce qu'on ressent. Quand des écoles n'ont plus les moyens de leurs engagements financiers, on est « loin de l'ésotérisme », estime Nathalie Huchette. Avec la collaboration de Francis Vailles, La Presse

Nos jeunes paient le prix de la mauvaise gestion
Nos jeunes paient le prix de la mauvaise gestion

La Presse

time6 hours ago

  • La Presse

Nos jeunes paient le prix de la mauvaise gestion

« Le gouvernement Legault vit dans un monde imaginaire s'il croit que les services aux élèves ne seront pas touchés dès la rentrée de septembre », écrivent les auteurs. Lorsqu'il s'est adressé à la Chambre de commerce en tant que ministre de l'Éducation, le 30 mai 2000, François Legault a déclaré : « L'éducation doit donc devenir encore plus concrètement le projet de société du Québec parce que je veux que nous soyons ambitieux pour notre système d'éducation. Je veux que nous ayons le meilleur système, les meilleures écoles, les meilleurs cégeps et les meilleures universités. Je veux que tout le Québec partage cette ambition, mais je veux surtout que nous soyons ambitieux pour chacun de nos élèves. » Alain Fortier Dernier président de la fédération des commissions scolaires du Québec Joe Ortona Président de l'association des commissions scolaires anglophone du Québec Deux décennies plus tard, le 28 novembre 2018, dans son discours inaugural à l'Assemblée nationale en tant que premier ministre, il a critiqué le précédent gouvernement libéral pour avoir réduit les dépenses en éducation tout en promettant d'améliorer le système éducatif de la province. Il a déclaré : « Même si le Québec devait traverser un ralentissement économique, le financement de l'éducation sera protégé. L'avenir de nos enfants, l'avenir du Québec sera protégé. » Il est clair que le premier ministre a changé son discours : il a renié son engagement de longue date envers les Québécois de protéger et de renforcer le réseau public d'éducation. Le 12 juin 2025, sans consultation ni avertissement préalable, le gouvernement a relégué les besoins de nos jeunes au deuxième plan en modifiant unilatéralement les règles budgétaires, annonçant des compressions massives totalisant 570 millions de dollars. Pour aggraver la situation, le gouvernement refuse de permettre aux commissions scolaires d'utiliser leurs surplus accumulés afin d'atténuer l'impact de ces mesures. Cette décision est imposée sans réelle considération des conséquences sur le terrain, alors que la planification des effectifs est déjà déterminée et les processus d'embauche complétés pour la prochaine année scolaire. Cette manœuvre a été motivée par le désir de combler un déficit record, de réagir à la dégradation de la cote de crédit du Québec et de compenser des erreurs coûteuses, notamment l'échec de l'investissement dans Northvolt et la somme de plus de 1 milliard de dollars gaspillée dans le projet SAAQclic. Il est crucial de rappeler que ces coupes s'ajoutent aux compressions de 200 millions de dollars annoncées en décembre dernier ainsi qu'au gel d'embauche déguisés en mesures d'optimisation en vigueur depuis novembre 2024. 1 milliard en moins pour le système scolaire Ainsi, force est de constater que l'ensemble des coupes budgétaires imposées par le gouvernement représente près de 1 milliard de dollars retranchés du système scolaire. Le gouvernement Legault vit dans un monde imaginaire s'il croit que les services aux élèves ne seront pas touchés dès la rentrée de septembre. Toutes les activités parascolaires, le tutorat, les programmes d'arts et de musique sont sur la sellette. Des budgets plus restreints signifient moins d'enseignants, des classes surchargées, davantage d'élèves en difficulté et possiblement la fermeture d'écoles. Les enfants en difficulté seront les premiers touchés, ces compressions entraîneront une réduction du nombre de psychologues, de techniciens en éducation spécialisée, d'orthophonistes, d'ergothérapeutes et de travailleurs sociaux. Le résultat final, c'est que nos jeunes, l'avenir du Québec, comme le déclarait le premier ministre Legault il y a près de sept ans, vont en souffrir à cause de la mauvaise gestion de son gouvernement. Le fait que les centres de services scolaires dans le secteur francophone ne soient plus composés de personnes élues représente un sérieux désavantage. Étant nommées par le gouvernement, ces personnes ne peuvent pas s'exprimer publiquement ; en réalité, elles ont été réduites au silence. Nous appelons chaque Québécois à prendre position et à se faire entendre. Signez la pétition. Contactez vos députés et députées. Participez aux rassemblements qui sont organisés. Il est impératif que le premier ministre Legault entende, une fois pour toutes, que nous rejetons fermement ces coupes en éducation. Sacrifier l'avenir de nos enfants pour camoufler la mauvaise gestion économique de son gouvernement compromet tragiquement l'avenir de toute une génération. Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue

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