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«Intrépide», la Biennale des espaces d'art de Genève s'installe à la Bâtie

«Intrépide», la Biennale des espaces d'art de Genève s'installe à la Bâtie

24 Heuresa day ago
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Du 21 au 31 août au bois de la Bâtie, la BIG célèbre ses dix ans d'existence dans une 6e édition foisonnante et riche en surprises sonores. Publié aujourd'hui à 16h00
Le bois de la Bâtie se prépare à accueillir la 6e édition de la Biennale des espaces d'art de Genève.
PAOLA GHIANO
En bref:
La BIG est de retour du 21 au 31 août, et elle s'empare cette fois du bois de la Bâtie, après l'île Rousseau en 2021 et la Perle du Lac en 2023. Pour les dix ans de l'événement, cette 6e édition fait la part belle à l'imaginaire de la forêt et à la douceur de la paisibilité végétale, avec plus d'une centaine de créations prenant place dans un village d'art vivant. Performances, chansons, danses, discussions, installations… «Ici, l'art se pense comme une manière de prendre soin, de faire communauté, d'oser et de partager ses pratiques dans un monde instable», partage l'équipe de la BIG. Écouter de la musique avec ses dents
Le bois de la Bâtie fourmillera donc de créativité, et accueillera les passionnées d'arts comme les simples badauds. Comme à son habitude, la BIG s'écumera à 360 degrés, d'une simple balade générale à une inspection millimétrée des œuvres proposées par des collectifs locaux et nationaux. Pour faciliter ce voyage entre les créations, l'équipe de la BIG proposera quatre parcours thématiques: forêt, soin et care, intrépide et sonore. Chacun comportant son lot de projets artistiques dans une programmation dense et multidisciplinaire.
En parlant du programme, quelques éléments s'annoncent particulièrement intéressants. À commencer par «MURMELI», de l'After Yodel Club, soit une installation interactive à la forme d'une marmotte géante en bois, qui à l'aide d'un dispositif sonore s'adressera aux rongeurs du bois de la Bâtie. Dans un autre registre, l'Association Amalthea proposera des «Sucettes FM» permettant d'écouter de la musique avec ses dents, les ondes sonores se diffusant à travers les os du crâne.
Autre projet qui risque de flatter l'oreille de manière bien différente, l'installation «Are you receiving?» du collectif Klang, qui sera parsemée dans divers lieux de la BIG. Plusieurs pavillons en métal diffuseront des ondes de la Radio Suze Amen ainsi que, surprise, des ondes VHF de l'aéroport et des Mouettes genevoises.
Devant la buvette Sadara, des pavillons vont clairsemer la plaine du bois.
PAOLA GHIANO
Cet intrigant focus acoustique n'est évidemment qu'une petite partie de ce que proposera la BIG. N'oublions pas de citer les multiples ateliers, espaces, moments d'échanges et même des repas qui garniront le programme. Pour les noctambules
À la nuit tombée, la Biennale offrira des créations pour les curieux prêts à entamer un voyage dans l'ombre. En guise d'ouverture, l'Arboretum produira un spectacle composé entre autres de concerts, de drag, de clown et même d'un show de cornemuse. Un autre soir, l'équipe d'àDuplex proposera une performance participative sous le thème du «grand frisson».
Bref, tout un joli programme qui permettra de bien s'occuper durant la dernière quinzaine d'août. Un conseil pour bien en profiter: osez pénétrer dans les pavillons, cela en vaut le détour.
BIG, du 21 au 31 août 2025, bois de la Bâtie. Programme: bigbiennale.ch
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Andrea Di Guardo est journaliste RP à la Tribune de Genève depuis mars 2024. Attaché à la rubrique culturelle (pôle Vibrations), il écrit également pour 24 Heures et Le Matin Dimanche. Il s'intéresse aussi aux sujets locaux et internationaux. Il est titulaire d'un Master en journalisme et communication et d'un Bachelor en sciences politiques. Plus d'infos
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Fort de son expérience internationale avec L'Éclair, Stefan Lilov possède de bons contacts, notamment chez Sony Music à New York. Il a ainsi pu amener au label un contrat de distribution intéressant à travers leur plateforme digitale The Orchard , se garantissant l'expertise d'un acteur majeur de l'industrie. «Pour nous, le label doit permettre aux artistes de toucher un certain montant de streams de manière récurrente, affirme Stefan Lilov, peu importe le montant. Le simple fait d'avoir cette garantie, presque comme un salaire, peut leur permettre de se développer musicalement sans devoir batailler avec leur maison de disques, ce qui est un problème récurrent dans ce métier.» Un projet qui dépasse la musique La mise en avant des artistes s'est ensuite faite à travers différents moyens digitaux. 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